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Hôpital: des milliers de manifestants à Paris pour réclamer "des lits, des postes"


Actualité publiée le 04/12/21 17:54

Du personnel médical s'occupe d'un malade du Covid-19 placé sous assistance respiratoire au CHU Pierre Zobda-Quitman de Fort-de-France, le 1er décembre 2021 (AFP/Archives/ALAIN JOCARD)

Quelques milliers de personnes ont défilé samedi près du ministère de la Santé, à Paris, pour réclamer l'arrêt des fermetures de lits dans les hôpitaux publics et de meilleurs conditions de travail pour les soignants.

Les hausses de salaires du "Ségur de la santé" n'ont pas éteint les revendications. Tout au long de leur - court - cortège entre les Invalides, l'hôpital Necker et le ministère, les manifestants ont repris le slogan: "On veut des lits, des postes, pour l'hôpital public".

Plus nombreux qu'à l'accoutumée - 6.000 selon une source syndicale, 2.100 selon la préfecture de police - ils étaient d'abord venus demander "en urgence l'arrêt de toutes les fermetures programmées de lits", afin d'envoyer "un message très clair" pour "rassurer les agents de l'hôpital dans un contexte de nouvelle vague" de Covid, a déclaré à l'AFP Yves Veyrier, secrétaire général de Force ouvrière.

Le syndicat, dont la section de l'hôpital Nord-Mayenne est à l'origine de cette manifestation, avait battu le rappel de ses troupes pour l'occasion. La CGT, SUD, plusieurs collectifs de soignants (Inter-Urgences, Inter-Hôpitaux, Santé en danger) et quelques partis politiques (LFI, EELV) étaient également présents, de même que des associations d'usagers de petits établissements comme Amilly (Loiret) ou Longjumeau (Essonne).

Les conditions de travail étaient aussi sur toutes les lèvres. Infirmière en réanimation au Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne), Séverine, 44 ans, déplore ainsi que dans son service des lits restent "fermés parce que les gens ne sont pas là" pour occuper les postes. Elle espère des recrutements "pour pouvoir faire (son) travail correctement".

"On nous en demande toujours plus avec toujours moins de moyens", regrette Sophie, 37 ans, infirmière à Melun (Seine-et-Marne), qui aimerait avoir plus "de communication et d'empathie" avec les malades, mais estime qu'on ne lui "donne plus le temps d'avoir cette relation avec les patients".

© 2021 AFP

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3 commentaires sur cet article. Participez à la discussion.

Dubaisan
05/12/21 07:58

Faites-vous vacciner, ça coûte beaucoup moins cher qu’un lit avec tous les équipements de réanimation nécessaires et tout le personnel de surveillance indispensable pour faire fonctionner le tout.

Fibopivots
05/12/21 22:40

Provocation ? Qu'il écoute donc ça dédié aux personnels de santé, et ce, composé depuis au moins 20 ans.

https://youtu.be/TkTwuXCnxLM

Sois remerciée pour tout ton temps dévoué

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