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Le gouvernement français a demandé à EDF, et plus largement aux autres énergéticiens, de prendre des mesures pour débrider barrages et parcs éoliens afin de faciliter l'approvisionnement électrique du pays cet hiver, après l'annonce d'une indisponibilité prolongée de certains réacteurs nucléaires.
Dans un courrier au PDG d'EDF daté de vendredi, la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher lui demande "de tout mettre en œuvre pour dégager de nouvelles marges de manœuvre pour le passage de l'hiver", ce qui "passe, notamment, par la maximisation de la production renouvelable de l'entreprise".
Cela signifie augmenter "de manière anticipée la puissance des concessions hydroélectriques", écrit-elle.
Le recours accru aux barrages était jusqu'ici limité notamment par l'existence d'une redevance s'appliquant aux exploitants en cas d'augmentation de puissance. Mais cette taxe doit disparaître à la faveur de la nouvelle loi de finances.
C'est aussi "la maximisation de la production renouvelable d'origine éolienne, qui nécessite pour EDF une expertise site par site des possibilités de débridage, en lien avec les services déconcentrés de l'Etat, qui ont la consigne d'instruire les éventuelles demandes de manière prioritaire", ajoute la lettre adressée à Jean-Bernard Lévy.
Cette demande concerne, outre EDF, tous les exploitants, a-t-on précisé au ministère.
Le bridage des éoliennes est paramétré à l'avance, selon leur exposition, les seuils de vent... afin aussi de limiter certains impacts, sonores notamment. Le débridage et ses modalités seront décidés site par site, chaque parc ayant ses caractéristiques.
L'effort "passe enfin par l'accélération des projets renouvelables en cours de construction portés par EDF", ajoute la ministre, en invitant à lui "signaler toutes les difficultés éventuelles dans ces projets".
Pour EDF, cette lettre "s'inscrit dans une continuité d’échanges" avec le gouvernement en vue de l'hiver, et la question de l'augmentation de la production renouvelable "était déjà en cours d'instruction", sans que l'on puisse encore à ce stade évaluer le volume d'électricité supplémentaire espéré là.
"On va apporter une réponse dans les meilleurs délais", ajoute le groupe.
A ce jour, 26 réacteurs nucléaires sont à l'arrêt, pour maintenance mais aussi problèmes de corrosion, sur un parc de 56.
L'électricien national a annoncé jeudi un nouveau report de la date de reconnexion de quatre d'entre eux, et revu à la baisse son estimation de production nucléaire pour 2022, dans un contexte d'approvisionnement électrique et gazier déjà tendu.
Sur le front des renouvelables, le gouvernement compte aussi sur l'entrée en service complet du tout premier parc éolien offshore de France, face à Saint-Nazaire.
En outre, "les travaux portant sur la fiabilisation de notre capacité d'importation d'électricité, notamment d'Allemagne, devraient trouver une issue favorable très prochainement", ajoute Mme Pannier-Runacher dans sa lettre.
Emmanuel Macron et le chancelier allemand Olaf Scholz s'étaient accordés début septembre pour que la France livre davantage de gaz à l'Allemagne, celle-ci pouvant en retour fournir, si besoin, de l'électricité à son voisin.
© 2022 AFP
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JCLAUDIO
05/11/22 19:58
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YAKA- FAUT QU'ON !!!!!!!!.......Tous ces politiciens qui ont créé le problème de la pénurie d'électricité ,en supprimant les centrales nucléaires,viennent maintenant donner des leçons et donner des ordres......Mde Panier- Runachier qui elle meme soutenait la fermeture de Fessenheim,vient maintenant donner des ordres !!!!! Mais pour qui se prennent tous ces gens, bons à rien , pour venir donner leurs directives !!!! vivement un grand coup de balai dans cette Enarchie qui dirige le pays vers la ruine....... |
moicmoi
05/11/22 21:42
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JCLAUDIO S’il n’y avait que la fermeture des centrales nucléaires (prévu de réduire à 50 % le parc nucléaire) qui pose problème. Les centaines de milliards versés aux exploitants (dont la plupart sont étrangers) d’énergie électrique faussement dite verte ont manqué à EDF qui a moins entretenu les centrales nucléaires.. Ajouté à cela l’annonce de la fermeture de centrales nucléaires (depuis hollande le bouffon, et même de Jospin 1er ministre qui a supprimé les programmes de recherches sur le nucléaire -super phénix qui réutilisait les déchets nucléaires) y ont aussi contribué. L'intermittence et le coté aléatoire de la production verte oblige à construire et entretenir en parallèle des centrales d’énergie électrique "autre". Et comme les investisseurs veulent bénéficier du filon des subventions de l'état distribué à la verdure, ils répugnent d'investir dans d'autres producteurs. Avec pour conséquence que l'état est obligé de subventionner les productions non-vertes. EDF est obligée de supporter les frais de lignes et raccordements au réseau national des centrales d’énergie électrique verte . Selon le président de la CRE le coût du transport d’électricité doit augmenter jusqu’en 2024, car il faut adapter le transport de l’électricité aux renouvelables et renforcer les lignes. Plus éparpillé sur le territoire l’énergie éolienne et photovoltaïque doit être raccordé au réseau, ce qui va nécessiter la construction de milliers de kilomètre de lignes. Nous passons de 150 points d’injection à des millions. Donc, il a été placé à ce poste pour liquider EDF et la France pour la fondre dans le moule de l’E.U. Tout le monde , sauf macron, est capable de comprendre que la solution pour lutter contre l'inflation (la cherté de l'électricité va contraindre des milliers d'entreprises soit d' augmenter leurs prix de vente, soit de réduire leur production, ou de mettre la clé sous la porte. Ce qui va inévitablement alimenter l'inflation), et que la solution est : sortie du marché européen de l'électricité et abandon de la production verte aux conditions actuelles. |
floalain
06/11/22 10:04
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Débilité et incompétence de ce gouvernement. L'énergie disponible pour un barrage est donnée par le couple débit de la rivière et hauteur de chute, deux paramètres qui ne sont pas modifiables. La seule marge de manœuvre consiste à essayer de placer au mieux les périodes de production de ces équipements sauf pour le fil de l'eau (essentiellement Rhône et Rhin qui n'ont pas de capacités de stockage). Quant à l'éolien, c'est la danseuse de la production d'énergie. En résumé, la meilleure solution était de redémarrer Fessenheim soit 1800MW. |
lecout
06/11/22 10:18
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Ce sont les politiques qui détruisent la France, leur incompétence on va à la ruine il faut virer tous ces gens ignards. |
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