
Alors que les discussions sur la reprise d'Atos se multiplient, Jean-Pierre Mustier, président de l'entreprise, critique vivement les commentaires négatifs sur la santé financière du groupe. Dans une déclaration publiée par Les Echos, il exprime son mécontentement face aux propos qui ternissent la réputation d'Atos et appelle à la cessation de ces remarques pour permettre aux employés de travailler sereinement.
Trois propositions de reprise sont en jeu : EP Equity Investment (EPEI) dirigée par Daniel Kretinsky avec le soutien d'Attestor, OnePoint de David Layani, et une dernière émanant d'obligataires associés à plusieurs banques. Les visions des repreneurs divergent fortement. Layani veut maintenir l'intégrité d'Atos avec une injection de capital frais, tandis que Kretinsky propose d'effacer une grande partie de la dette de 4,8 milliards d'euros et de vendre des actifs pour rembourser les créanciers.
Les critiques de Kretinsky sur la situation financière d'Atos, publiées dans Le Figaro, ont été particulièrement alarmantes, évoquant une détérioration rapide de la marge opérationnelle et du carnet de commandes. Ce pessimisme aurait également influencé certaines banques, notamment BNP Paribas, jugée trop alignée avec la vision de Kretinsky, et qui aurait été exclue des négociations.
La décision finale sur le repreneur devrait être annoncée le 31 mai, date à laquelle Atos choisira parmi les offres de restructuration présentées.
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