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La Bourse de Paris progresse, aidée par un bon indicateur (+1,79%)


Actualité publiée le 04/03/20 13:53

Salle de contrôle d'Euronext, l'opérateur de la Bourse de Paris, à La Défense, le 27 avril 2018 (AFP/Archives/ERIC PIERMONT)

La Bourse de Paris continuait de progresser mercredi à la mi-journée au lendemain du choc monétaire de la banque centrale américaine, aidée par un indicateur rassurant concernant l'économie européenne.

A 13H30 (12H30 GMT), l'indice CAC 40 avançait de 96,35 points à 5.489,52 points. La veille, il avait fini en hausse de 1,12%.

La place parisienne s'est montrée hésitante à l'ouverture avant de s'ancrer clairement en territoire positif.

De son côté, Wall Street, qui avait chuté mardi, s'apprêtait à ouvrir nettement dans le vert. Le contrat à terme sur l'indice vedette Dow Jones Industrial Average gagnait 2,68%, celui de l'indice élargi S&P 500 2,39% et celui du Nasdaq, à forte coloration technologique, 2,38%.

"Les indices américains pourraient reprendre de la hauteur pour deux raisons", la première étant la bonne performance du candidat modéré à l'investiture démocrate Joe Biden lors du "Super Tuesday" et la seconde étant "la probable remise en cause par les investisseurs de leur propre interprétation de la forte baisse des taux annoncée hier par la Fed", selon les experts du courtier Aurel BGC.

"Ces derniers devraient estimer que la situation n'est pas aussi grave que la décision le laisse supposer", expliquent-ils.

La Fed a pris de court les marchés mardi en réduisant ses taux de 0,5 point de pourcentage, sans attendre sa réunion initialement prévue les 17-18 mars.

Elle n'est pas la seule à avoir assoupli sa politique monétaire puisque les banques centrales australienne et malaisienne ont déjà annoncé une baisse de leurs taux directeurs. La Banque du Japon et la Banque d'Angleterre ont dit se tenir prêtes à agir aussi.

A la suite de la décision de la Fed, qui a été interprétée par les investisseurs comme un aveu de pessimisme face au coronavirus, il est fort à parier que la Banque centrale européenne annonce elle aussi des mesures lors de sa réunion de la semaine prochaine.

En France, la croissance de l'activité du secteur privé s'est accélérée en février, le dynamisme du secteur des services ayant compensé le recul de la production manufacturière. L'activité dans les services en Allemagne, première économie de la zone euro, est elle aussi restée solide.

En revanche, en Chine, l'activité dans les services s'est effondrée en février, comme dans le secteur manufacturier, paralysée par l'épidémie qui force beaucoup de travailleurs et consommateurs à rester calfeutrés chez eux.

Dans l'après-midi, les investisseurs seront attentifs au Livre beige de février de la Fed, rapport de conjoncture publié régulièrement par la Banque centrale américaine, ainsi qu'à l'indice ISM des services.

Le gouvernement allemand a estimé mercredi que le monde était désormais confronté à une "pandémie" de coronavirus et affirmé qu'il prenait la situation "très au sérieux", alors que le nombre de malades ne cesse de croître.

Un premier fonctionnaire européen, basé à Bruxelles, a été contrôlé positif au coronavirus de retour d'une mission en Italie.

- Eurofins en tête du SBF 120 -

Sur le tableau des valeurs du SBF 120, Eurofins, qui compte encore croître et améliorer sa rentabilité en 2020, grimpait de 8,73% à 508 euros.

Edenred (+1,75% à 48,18 euros) profitait d'une hausse de recommandation par JPMorgan sur son titre à "surperformance" contre "neutre".

Soitec montait de 9,01% à 81,70 euros après avoir confirmé ses prévisions pour son exercice décalé 2019-2020.

CNP Assurances gagnait 1,80% à 14,13 euros. Ce grand assureur de personnes va passer dans le giron de La Poste, qui via la Banque Postale contrôlera 62,13% de CNP Assurances à la clôture du marché.

Airbus, qui s'attend à une situation "encore plus difficile" cette année sur le marché déjà tendu des avions long-courriers en raison de l'impact de l'épidémie de coronavirus sur le trafic aérien, cédait 0,25% à 111,84 euros.

Mauna Kea Technologies s'envolait de 18,33 à 1,42 euro après le feu vert de l'agence du médicament américaine et le marquage CE pour la commercialisation de son produit phare, le mini-microscope Cellvizio.

© 2020 AFP

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