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La justice néo-zélandaise valide l'extradition de Kim Dotcom


Actualité publiée le 20/02/17 04:54

Le fondateur du site de téléchargement Megaupload Kim Dotcom à son audience d'extradition, le 29 août 2016 à Auckland (POOL/AFP/Archives/Dave Rowland)

La Haute cour de Nouvelle-Zélande a donné lundi son feu vert à l'extradition vers les Etats-Unis du fondateur du site de téléchargement Megaupload Kim Dotcom, accusé par Washington d'avoir été l'architecte de pillages en ligne massifs.

Mais les avocats du ressortissant allemand, dont le vrai nom est Kim Schmitz, ont d'emblée annoncé leur intention de former un recours contre l'arrêt de la Haute cour, qui venait confirmer un jugement de première instance rendu en décembre 2015.

"Nous ne sommes certainement pas battus", a déclaré dans un communiqué l'avocat Ron Mansfield en qualifiant cette décision d'"extrêmement décevante".

Le juge de la Haute cour Murray Gilbert a de son côté jugé que suffisamment d'éléments étaient réunis pour justifier l'extradition de Kim Dotcom et de trois autres fondateurs de Megaupload.

L'affaire avait éclaté en janvier 2011 lorsque la police néo-zélandaise avait mené un spectaculaire raid matinal au domicile luxueux de Kim Dotcom.

Le département américain de la Justice et le FBI l'accusent d'avoir orchestré un pillage en ligne à grande échelle grâce à Megaupload, son emblématique plateforme de téléchargement direct, qui a été fermée par la justice américaine.

Kim Dotcom et trois anciens de Megaupload - Finn Batato, Mathias Ortmann et Bram van der Kolk - sont accusés d'avoir tiré de leur activité 175 millions de dollars de profit et causé plus d'un demi-milliard de dollars de pertes aux ayants-droit des oeuvres musicales, films et autres produits piratés.

Recherché pour fraude, racket et blanchiment, Kim Dotcom se défend de toute infraction, en se présentant comme un entrepreneur du net et accuse la justice américaine de mener une vendetta demandée par les puissants studios de Hollywood.

En cas d'extradition aux Etats-Unis, il encourt 20 ans de prison.

© 2017 AFP

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