(CercleFinance.com) - Le groupe Lagardère s'est déclaré 'confiant' mardi après la décision du Collège de l'Autorité des marchés financiers (AMF) qui s'est réuni hier afin d'examiner les conclusions de l'enquête sur d'éventuels délits d'initiés au sein d'EADS.

'D'ores et déjà, il apparaît que l'AMF n'a formulé aucun grief contre le groupe Lagardère du fait des retards de l'A380 et ce, conformément à ce que le groupe Lagardère a toujours défendu', souligne le groupe dans un communiqué.

Lagardère cite en revanche des informations selon lesquelles le groupe serait concerné d'une part par une divergence entre le plan d'exploitation à trois ans d'EADS et le consensus des analystes pour la même période et d'autre part par le retard dans l'annonce de la redéfinition de l'A350.

Dans son communiqué, le groupe se dit 'confiant' dans sa capacité à fournir toutes les explications nécessaires à sa mise hors de cause du dossier.

Le Collège de l'AMF a décidé hier de transmettre son dossier à la Commission des sanctions, une décision qui ouvre officiellement la phase contradictoire de la procédure prévue par les textes pour organiser la sanction des possibles manquements.

Les lettres de notification, accompagnées du rapport d'enquête, seront adressées, dans les prochains jours, aux personnes concernées.

L'ensemble du dossier sera également transmis au Parquet de Paris.

'Il va de soi que les personnes concernées bénéficient pleinement de la présomption d'innocence', rappelle l'AMF dans son communiqué.

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