Cours | Graphes | News | Analyses et conseils | Composition CAC 40 | Historiques | Forum |
Le nombre de faux billets en euros saisis en 2021, essentiellement des coupures de 20 et 50 euros, a atteint un nouveau plus bas historique au regard des coupures en circulation, selon des chiffres publiés vendredi par la Banque centrale européenne (BCE).
Au total, quelque 347.000 fausses coupures ont été retirées de la circulation l'an dernier, une baisse de près d'un quart (-24,6%) en un an.
En d'autres termes, "12 contrefaçons ont été détectées pour 1 million de billets authentiques en circulation, soit un niveau historiquement bas", souligne l'institut.
Les billets de 20 et 50 euros sont les valeurs les plus contrefaites, représentant près des deux tiers des saisies (65,9%).
"La probabilité de recevoir une contrefaçon est très faible", considère l'institut eu égard aux 28,2 milliards de billets authentiques en circulation en décembre dernier, soit près du quadruple depuis leur introduction en 2002.
Ces dernières années, la BCE a progressivement doté la zone euro de nouveaux billets avec des dispositifs de sécurité renforcés, rendant le travail des faux monnayeurs plus difficile.
Les derniers billets renouvelés ont été les 100 et 200 euros en 2019.
Seule l'émission de billets de 500 euros n'a pas été renouvelée, cette coupure étant accusée de faire le jeu des trafiquants de tous poils. En 2021, celle-ci représentait 1% du total des contrefaçons.
Les citoyens n'ont eux "pas forcément le réflexe de bien regarder les billets pour repérer facilement les imitations", a expliqué en décembre à l'AFP Eric Languillat, expert sur la contrefaçon de billets à la banque centrale.
La BCE sensibilise depuis des années le public via la méthode consistant à "toucher, regarder, incliner" le billet.
A l'occasion des 20 ans de l'euro fiduciaire, l'institut a par ailleurs annoncé son projet de nouveaux dessins sur les billets en euros d'ici 2024, en pouvant faire figurer des personnages ou monuments célèbres.
A la place des illustrations actuelles représentent les différentes époques de l'histoire européenne de manière symbolique, Léonard de Vinci et Simone Veil "feraient de bons modèles", a plaidé la patronne de la Banque centrale européenne, Christine Lagarde.
© 2022 AFP
Vous avez aimé cet article ? Partagez-le avec vos amis avec les boutons ci-dessous.
26/04/24
Actions au plus haut et plus bas depuis 1 an
26/04/24
Les actions qui sont sur leurs extrêmes depuis 5 ans
26/04/24
La Bourse de Paris tirée par les résultats et un répit obligataire
26/04/24
CAC40: fin de semaine en vert, s'approche des 8100 pts
Pour poster un commentaire, merci de vous identifier.