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Manifestation des salariés menacés de GE Hydro/Alstom à Grenoble


Actualité publiée le 22/09/17 14:39

Les manifestants de GE Hydro devant la préfecture de l'Isère le 22 septembre, pour protester contre la suppression de 345 emplois à Grenoble (AFP/JEAN-PIERRE CLATOT)

Plus de 200 salariés de General Electric Hydro/Alstom de Grenoble ont manifesté vendredi pour dénoncer le plan social qui menace 345 des 800 emplois du site grenoblois de turbines hydroélectriques et "le refus" de leur direction de négocier, a constaté une journaliste de l'AFP.

"Aujourd'hui, à mi-parcours (de la durée légale du plan de sauvegarde de l'emploi de 4 mois, entamé le 19 juillet, NDLR), il faut rester solidaires. La direction a monté une belle opération pour monter les salariés contre leurs syndicats et ça a marché", a déclaré Grégory Vauclin (CFE-CGC).

"Mais ils vous ont menti, ce sont eux qui ne veulent pas négocier. Au bout de deux mois, leur projet n'a pas changé d'une virgule", a dénoncé le représentant syndical.


Les manifestants de GE Hydro devant la préfecture de l'Isère le 22 septembre, pour protester contre la suppression de 345 emplois à Grenoble (AFP/JEAN-PIERRE CLATOT)

Partis de leur entreprise accompagnés du président de la Métropole de Grenoble Christophe Ferrari (PS) et d'un représentant du maire Éric Piolle (EELV), les manifestants ont rejoint la préfecture, où une délégation était reçue à la mi-journée.

Certains salariés - essentiellement des cadres - battaient le pavé pour la première fois, derrière une banderole dénonçant "la mort d'un fleuron industriel" et demandant à tous de se sentir "éco-responsables pour le développement des énergies renouvelables".


Les manifestants de GE Hydro devant la préfecture de l'Isère le 22 septembre, pour protester contre la suppression de 345 emplois à Grenoble (AFP/JEAN-PIERRE CLATOT)

Quatre salariés, portant des masques représentant les visages de leurs patrons, portaient un faux cercueil tendu de blanc sur lequel les métiers d'employés menacés avaient été inscrits au feutre noir: usineur, soudeur, chaudronnier, meuleur, mais aussi qualiticien, hydraulicien, comptable, ingénieur ou chef de projet R&D.

"Ce cercueil, il me fait mal. J'ai 39 ans de maison, mon père a donné 43 ans. Ce cercueil, ce sont des vies qui partent. Courage!" a témoigné au micro un salarié pas directement concerné par le plan de sauvegarde de l'emploi (PSE). "Ce qui serait écœurant, c'est tout ce savoir-faire qu'on laisserait partir", a renchéri un autre.

Une délégation des GE/Alstom (Alstom est partie prenante de la coentreprise créée au moment du rachat de ses activités dans l'énergie par le conglomérat américain) doit manifester samedi en tête du cortège de La France insoumise à Paris, selon Frédéric Strapazzon (CGT).

© 2017 AFP

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