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(CercleFinance.com) - La Bourse de Paris est attendue en baisse vendredi matin avant la publication des chiffres mensuels de l'emploi aux Etats-Unis, point d'orgue d'une semaine jusqu'ici marquée par des indicateurs économiques contrastés.
A 8h15, le contrat 'future' sur l'indice CAC 40 - livraison fin octobre - recule de 59 points à 4762 points, annonçant un début de séance prudent.
Le Département du Travail américain publiera sa statistique sur l'emploi pour le mois de septembre à 14h30. Les économistes prévoient en moyenne 850.000 créations de postes non-agricoles après les 1,37 millions d'emplois annoncées au titre du mois d'août.
'Depuis quelques semaines, les inscriptions au chômage ne refluent plus que très lentement, signe que le marché du travail a du mal à absorber l'excès d'offre', rappellent les équipes d'Oddo BHF.
'Après un sursaut exceptionnel en mai et juin, le rythme des créations d'emploi a eu tendance à se modérer', s'inquiète l'intermédiaire parisien.
Les investisseurs seront donc à l'affût de tout nouveau signe de ralentissement plus marqué qu'anticipé de l'emploi américain, avec l'espoir d'être en mesure de préserver la progression de 2% affichée pour l'instant à Paris depuis le début de la semaine.
En Asie, les places boursières sont passées dans le rouge vendredi après l'annonce du test positif au Covid-19 de Donald Trump, le président américain.
Trump a annoncé jeudi soir sur son compte Twitter avoir été testé, en même temps que la première dame, positif au coronavirus et s'être placé en isolement et entamé son processus de guérison.
Peu auparavant, le locataire de la Maison Blanche avait annoncé que l'une de ses principales conseillères, Hope Hicks, avait été testée positive au coronavirus.
Tous ces événements risquent de compliquer encore davantage une campagne présidentielle américaine qui s'annonçait déjà particulièrement inédite.
En Europe, les intervenants de marché seront également attentifs, dans le courant de la matinée, à la parution de la première estimation des prix à la consommation au mois de septembre dans la zone euro.
Pour mémoire, l'inflation était repassée en négatif en août, une inversion de tendance qui rend probable, d'après les économistes, une action supplémentaire de la BCE dans les prochains mois.
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