(CercleFinance.com) - La légère décélération de l'inflation dans la zone euro au mois d'août août est principalement imputable à un tassement des prix de l'énergie et n'est pas de nature à remettre en cause la politique des autorités monétaires, estiment vendredi les économistes de Société générale.

D'après une estimation rapide rendue par Eurostat, le taux d'inflation annuel de la zone euro (HICP) est estimé à 1,3% ce mois-ci, après avoir atteint 1,6% au mois de juillet.

Pour les analystes de SG, ce ralentissement est dû pour l'essentiel à un effet de base ayant affecté les prix énergétiques.

La variation de la composante énergétique est en effet passée de +1,6% en rythme annuel en juillet à -0,4% au mois d'août, alors que les autres sous-indices sont restés globalement stables, note le bureau d'études.

Société Générale s'attend à ce que ce ralentissement des prix de l'énergie ne s'avère que 'temporaire', ce qui devrait aboutir selon les analystes à un taux d'inflation annualisé proche de 1,5% fin décembre.

'A l'avenir, les perspectives inflationnistes devraient demeurer stables avec des risques demeurant relativement équilibrés', ajoute SG.

Selon les économistes de la banque française, cela ne devrait donc motiver aucun changement de politique monétaire de la part de la Banque centrale européenne (BCE) à l'occasion de la prochaine réunion du 5 septembre.

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