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Renault: Macron ne voit pas de raison de changer la participation de l'Etat


Actualité publiée le 27/06/19 08:46

Emmanuel Macron s'exprime lors de sa visite du musée des sciences émergentes et de l'innovation de Miraikan à Tokyo, le 27 juin 2019 (POOL/AFP/Archives/ludovic MARIN)

En déplacement à Tokyo, le président Emmanuel Macron a rejeté l'idée d'une baisse de la participation de l'Etat dans Renault, estimant que cela n'avait rien à voir avec la crise que traverse actuellement l'alliance avec son partenaire japonais Nissan.

"Rien ne justifie qu'on vienne changer les participations croisées, les règles de gouvernance et, a fortiori, la participation de l'Etat dans Renault qui n'a rien à voir avec Nissan", a-t-il déclaré jeudi aux journalistes, en marge d'une conférence sur les technologies à Tokyo.

M. Macron est ainsi revenu sur les propos de son ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, qui s'était dit prêt début juin à abaisser la part de l'Etat dans le groupe au Losange, actuellement de 15%, pour tenter d'apaiser les tensions avec Nissan, très rétif aux interférences du gouvernement français.

En refusant d'envisager une modification du schéma capitalistique actuel, le chef de l'Etat français a aussi envoyé un message clair au patron de Nissan, Hiroto Saikawa.

Ce dernier avait ouvert la porte mardi, devant les actionnaires, à une remise à plat de cette alliance de 20 ans, jugée déséquilibrée par les Japonais. Renault détient 43% de Nissan, mais ce dernier ne possède que 15% du groupe au Losange et pas de droit de vote.

Mais Emmnuel Macron s'est montré catégorique: "c'est le résultat de l'histoire, on ne va pas le revisiter maintenant, ce n'est pas ça le sujet, ce n'est pas en changeant les participations que Nissan ira mieux", a-t-il affirmé.

Et d'insister: "les résultats qu'on a eus récemment, ils ne sont pas liés aux participations, ils sont industriels. Qu'on fasse moins de politique et moins de finance et plus d'industrie, plus d'innovation technologique".

L'alliance automobile franco-japonaise a été fortement secouée par l'arrestation de son bâtisseur Carlos Ghosn, inculpé au Japon pour des malversations financières présumées.

© 2019 AFP

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2 commentaires sur cet article. Participez à la discussion.

whatelse
27/06/19 11:13
Moi, la raison je la vois. C'est que l'Etat est le plus mauvais chef d'entreprise qui soit.
Dubaisan
27/06/19 12:05

BLM va en faire une jaunisse! L'harmonie regne au sommet !!!

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