(CercleFinance.com) - Schneider Electric affiche une hausse de 37,9% de son chiffre d'affaires au 3ème trimestre, qui atteint ainsi 5.446 millions d'euros. En termes organiques et hors effet de changes, la progression revient à 11,9% au T3, soit +8,3% sur les neuf premiers mois de l'année. Les prévisions de ventes 2010 ont été relevées, de même que celles de marge d'Ebita qui passe de 15,5% à 15,5-16%.

La branche Areva Distribution, récemment acquise et consolidée pour la 1ère fois ce trimestre, a contribué aux ventes du groupe d'équipements électriques basse tension à hauteur de 629 millions d'euros.

Par segment, la progression organique la plus forte revient à la brancher Industry (+27,5% à 942 millions), suivie de CST (+22,5% à 112 millions), IT (+11,9% à 703 millions), la branche principale Power (+8% à 2.697 millions) et enfin Buildings (+4,6% à 363 millions).

Le président du directoire du groupe, Jean-Pascal Tricoire, a déclaré que “le redressement des activités Power et Buildings, décalées dans le cycle, s'est confirmé, grâce notamment au succès de projets dans le domaine de l'efficacité énergétique et des énergies renouvelables.
Tous nos marchés finaux ont passé leur point bas, même si ceux de la construction non résidentielle, de l'énergie et des infrastructures demeurent faibles dans de nombreux pays matures.”

Il estime que l'intégration d'Areva Distribution se déroule conformément à ce qui avait été prévu. Le plan de réduction des coûts de 1,6 milliard d'euros se poursuit lui aussi.

Enfin, Schneider Electric a relevé ses prévisions : il vise dorénavant en 2010 une croissance des ventes de 5 à 10%, alors qu'il tablait précédemment sur une croissance organique des ventes du S2 comparable à celle du S1 (+6,4%).

Sa prévision de marge d'Ebita avant coûts de restructuration et impact de la consolidation d'Areva Distribution est portée à 15,5-16%, alors qu'elle avait déjà été augmentée de 14% à 15,5% cet été.

Enfin, Areva Distribution est bien parti pour contribuer au chiffre d'affaires 2010 à hauteur d'environ 1,1 milliard d'euros, sur la période de sept mois consolidée cette année. L'entité devrait générer une marge d'Ebita de l'ordre de 5% avant coûts d'intégration et de séparation.



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