(Cercle Finance) - Confrontée au scandale d'une fraude de 5 milliards d'euros, la Société Générale doit également faire face à des accusations de délits d'initiés, d'importantes ventes de titre du groupe ayant eu lieu par un membre du conseil d'administration juste avant que l'affaire Jérôme Kerviel n'éclate au grand jour.

Des actionnaires de la Société générale ont ainsi déposé une plainte contre X auprès du procureur de Paris. Cette plainte vise notamment Robert Day, un des membres du conseil d'administration de la banque qui a vendu dès le 9 janvier près de 86 millions d'euros d'actions.

Contactée par téléphone par Cercle Finance, la Société Générale a tenu à démentir tout délit d'initié.

' Robert Day et les associations caritatives de sa famille ont vendu des actions Société Générale en décembre 2007 et jusqu'au 18 janvier 2008, dans la période autorisée pour céder des actions conformément à la charte de l'administrateur Société Générale ' précise la banque.

' Toutes les déclarations nécessaires ont été faites. Avant ces cessions, R. Day, comme les autres membres du Conseil, n'était pas informé des pertes de trading de J. Kerviel. R. Day, comme les autres membres non-exécutifs du Conseil, n'étaient pas non plus informés que des dépréciations supplémentaires liées au subprimes seraient annoncées. Ces dépréciations et pertes ont été communiquées au Conseil le 20 janvier 2008 ' ajoute le groupe français, tout en indiquant que ' R. Day est prêt à apporter sa coopération à toute enquête sur ce sujet '.

Le titre Société Générale recule de 0,15% à 70,9 euros à la Bourse de Paris.

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