(Cercle Finance) - L'action Société Générale (-0,5% à 75,9 euros) était l'une des rares composantes du CAC 40 à céder du terrain lundi matin, victime d'une dégradation de la notation de Standard & Poor's et d'informations des Echos évoquant un possible rapprochement avec La Banque Postale.

D'après le journal, la deuxième banque française aurait commencé à discuter d'un rapprochement avec La Banque Postale avant la mise à jour de la gigantesque fraude au mois de janvier. Les Echos précise toutefois que le projet semble difficile à concrétiser à l'heure actuelle.

Si le quotidien souligne que le projet n'en est pour l'instant qu'au 'stade des réflexions', il souligne que le schéma échafaudé prévoit un apport de La Banque Postale rémunéré en actions Société Générale.

Les Echos précise toutefois que le projet se heurte à de nombreux obstacles, dont l'opposition de l'Elysée à la possibilité d'ouvrir le capital de La Banque Postale. Le Trésor ne souhaiterait pas non plus procéder à une ouverture du capital de La Poste.

Indépendamment, Standard & Poor's Ratings Services a annoncé vendredi avoir déclassé de 'AA' à 'AA-' la note attribuée à la contrepartie de crédit de long terme de la Société Générale.

L'agence de notation retire en parallèle la surveillance avec implication négative, sous laquelle la banque française avait été placée le 24 janvier dernier.

'Cette décision reflète notre changement d'opinion quant à quelques uns des principaux facteurs de notation de SocGen - à savoir la gestion du risque, sa flexibilité financière et, dans une moindre mesure, la franchise en matière de banque de financement et d'investissement (CIB) - après l'annonce d'une perte sur trading de 4,9 milliards d'euros en janvier 2008', explique S&P.

Sa note sur la contrepartie de crédit à court terme de la banque et de ses filiales est maintenue à 'A-1+'.

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