(CercleFinance.com) - Société Générale inscrit nouveau plancher annuel à 51,4E (au plus bas depuis le 02/07/2003) et le titre semble devoir plonger en direction des 50,1E, soit le plancher du 1er juillet 2003 (Sté Générale se trouverait ramené 5 ans en arrière).
En cas de rebond -car dans de telles phases de capitulation, les institutionnels peuvent décider d'intervenir à tout moment pour stopper la panique générale- Sté Générale pourrait rebondir vers le précédent plancher des 57,5E du 11 au 16 juin et pourrait alors poursuivre son rebond jusque vers 61,3E (ex plus bas annuel de clôture du 20 mars).

NB, selon les dernières rumeurs de la presse financière US, l'annonce de la mise sous tutelle (équivalent à une nationalisation) de Fannie Mae et Freddy Mac (-40% en préouverture ce 11 juillet) pourrait constituer un nouveau tournant historique dans l'éclatement de la bulle du crédit immobilier aux USA (une telle décision doublerait d'un coup le montant de la dette nationale de 5.000 à 10.000Mds$).
Difficile de déterminer quel sera l'impact d'une telle issue (assimilable à la banqueroute des caisses d'épargne US dans les années 90) sur les principaux détenteurs des émissions obligataires des 2 géants du crédit hypothécaire.

Ce genre de circonstances exceptionnelles -et véritablement sans précédent- rend les scénarios de l'analyse technique très aléatoires: les échelles de temps et les pas de variations des cours peuvent être totalement bouleversés, ce qui est typique des rares phase de crise boursières aiguës des 70 dernières années.

Copyright © 2008 CercleFinance.com. Tous droits réservés.

Les informations et analyses diffusées par Cercle Finance ne constituent qu'une aide à la décision pour les investisseurs. La responsabilité de Cercle Finance ne peut être retenue directement ou indirectement suite à l'utilisation des informations et analyses par les lecteurs. Il est recommandé à toute personne non avertie de consulter un conseiller professionnel avant tout investissement. Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter.