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La saison 2019-2020 a été la "pire" depuis une vingtaine d'années pour l'industrie du tourisme de ski dans le monde en raison de la pandémie, estime un rapport publié mardi, qui projette une saison 2020/21 plus mauvaise encore.
Le nombre de journée-skieurs a baissé de 18% dans le monde entre octobre 2019 et octobre 2020 par rapport à la saison précédente, écrit le Suisse Laurent Vanat dans son rapport international 2021 du tourisme de ski et de montagne qui fait référence.
Mi-mars 2020, la pandémie de Covid-19 a brutalement interrompu une saison d'hiver 2019-20 qui avait "très bien commencé" dans les Alpes malgré un hiver particulièrement chaud en Europe, et la quasi totalité des pays de ski ont fermé leurs stations.
Si les petites stations n'ont pas perdu un grand nombre de skieurs, celles situées en haute altitude "ont perdu deux mois de saison" au printemps 2020, explique à l'AFP Laurent Vanat, spécialiste du tourisme de ski et gérant d'un cabinet de conseil à Genève.
L'Asie-Pacifique (16% du marché mondial du ski) a été plus durement touchée car atteinte en premier par l'épidémie, avec une baisse du nombre de forfaits vendus de 31%, contre 15% en France par rapport à la moyenne des dernières années.
La précédente saison, 2018-2019, avait été "la meilleure depuis vingt ans" au niveau mondial, selon le rapport de l'an passé. La fréquentation est globalement stable depuis une vingtaine d'années.
Pour la saison actuelle, c'est "la grande inconnue", note M. Vanat, "il est difficile de faire encore aujourd'hui un pronostic".
Une chose est sûre: en France, l'un des rares pays à avoir fermé ses stations avec l'Italie et l'Allemagne, "ça va être une catastrophe totale", alors qu'en Chine, "ça ne s'est pas mal passé du tout", tout comme aux Etats-Unis.
La Suisse, qui a maintenu ses stations ouvertes mais qui a perdu une partie des touristes étrangers, devrait observer une baisse d'environ 25% cette saison, estime l'expert.
"Tout le monde sait que l'hiver 2020/21 sera encore pire dans de nombreux pays", ajoute-t-il.
Il note cependant un "regain d'intérêt pour l'apprentissage du ski" en période de pandémie, où les "pistes vides (...) se sont transformées en zones d'apprentissage pour les débutants".
© 2021 AFP
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gars d'ain
13/04/21 13:35
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En consolation, on pourra skier sur la pente de la dette... Vue qu'on va vers des sommets , hein... |
chatdoux
13/04/21 13:43
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Quel gâchis ! Voilà des années qu'on avait pas eu un si bon enneigement . Et tout ça, à cause des apéros d'après ski. Radicalement : fallait empêcher en bas des stations l'entrée d'alcool et laisser skier les gens à l'air libre et à plein poumon! |
gars d'ain
13/04/21 14:00
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Science Pô, pas de pot... Vu que la connerie est élevé au rang de gloire nationale dans les partis politiques et le pouvoir en place, c'est pas près de changer. Après le "chaque jour, l'état et le gouvernement font mieux dans l'excellence du pire", aura-ton droit à la version annuelle ? Certains secteurs de l'économie sont bien partis pour la palme d'or... C'est pas les intermittents du spectacle qui diront le contraire... . |
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