OK
Accueil > Marchés > Cotation Cac 40 > Actus Cac 40

Trump ne s'oppose pas au commerce entre Paris, Berlin et Téhéran


Actualité publiée le 22/10/17 22:03

Le président américain Donald Trump, le 21 octobre 2017 à College Station (Texas) (AFP/JIM CHAPIN)

Le président américain Donald Trump a affirmé dimanche qu'il n'avait pas d'objection à ce que la France et l'Allemagne poursuivent leurs échanges commerciaux avec l'Iran, malgré son refus de certifier l'accord sur le nucléaire iranien.

"Je leur ai dit +continuez à vous faire de l'argent. Ne vous inquiétez pas. Vous, continuez à vous faire de l'argent+", a déclaré Donald Trump lors d'une interview pré-enregistrée vendredi et diffusée sur Fox News.

"Ce sont des amis. De vrais amis. Je m'entends avec tous, que ce soit Emmanuel ou Angela", a poursuivi le président américain à propos de son homologue français Emmanuel Macron et de la chancelière allemande Angela Merkel.

"Quand l'Iran achète des choses à l'Allemagne, à la France, à hauteur de milliards de dollars, même à nous - ils allaient acheter des Boeing. Je ne sais pas ce que ce contrat va devenir - quand ils achètent ces choses, ça complique un peu", a-t-il poursuivi, avant de marteler: "Je leur ai dit +continuez juste à vous faire de l'argent. Ne vous inquiétez pas, nous n'avons pas besoin de vous là-dessus".

Le président américain a refusé le 13 octobre de "certifier" l'accord sur le nucléaire iranien, plaidé pour son durcissement par le Congrès et menacé d'en retirer les Etats-Unis si ses demandes n'étaient pas satisfaites.

L'Union européenne s'est en réaction montrée déterminée à préserver cet accord, plusieurs capitales jugeant notamment ce compromis historique essentiel pour convaincre la Corée du Nord de venir à la table des négociations sur son programme nucléaire.

Le chef de la diplomatie américaine, Rex Tillerson, avait déjà indiqué vendredi que l'administration Trump ne chercherait pas à bloquer le commerce entre l'UE et l'Iran.

"Le président a été assez clair sur le fait que ce n'est pas son intention d'interférer dans les contrats que les Européens peuvent avoir avec l'Iran", avait-il déclaré dans un entretien publié par le Wall Street Journal.

Le secrétaire d'Etat américain, en visite cette fin de semaine dans la péninsule arabique, a toutefois mis en garde contre le commerce avec les Gardiens de la révolution, corps d'élite de l'armée iranienne ciblé par de nouvelles sanctions de Washington.

"Ceux qui font des affaires avec les Gardiens de la révolution ou ses entités", qu'il s'agisse de "société européennes ou d'autres sociétés autour du monde, prennent de gros risques", a mis en garde Rex Tillerson.

© 2017 AFP

Vous avez aimé cet article ? Partagez-le avec vos amis avec les boutons ci-dessous.

Twitter Facebook Linkedin email

Soyez le premier à réagir à cet article

Pour poster un commentaire, merci de vous identifier.

VLuWbEwDiKrwTTEo35eTxP98-CRS2e8UDenVFS-_ohICCp1lAoJ6hlGrDbpEcget

Comparatif des courtiers en ligne