Regulatory News:
CROISSANCE DU RESULTAT OPERATIONNEL RECURRENT(*) +8,5%
CASH FLOW LIBRE(*) POSITIF DE 409 M€
CROISSANCE DU RESULTAT NET RECURRENT PART DU GROUPE(*) +11,6%
-------
OBJECTIF 2011 : CROISSANCE DES RESULTATS
Veolia Environnement (Paris:VIE) :
******* Objectifs 2011 : Croissance des résultats
******* Pour la période 2011-2013, et, selon les hypothèses de la conjoncture, les objectifs visés sont :
|
(1) Sous réserve de l’approbation de l’Assemblée Générale du 17 mai 2011
(2) Hors effet de rapprochement Veolia Transport / Transdev
(*) Cf. définitions page 12
1
Chiffre d’affaires | ||||||||||
Au 31 décembre 2010 (en M€) | Au 31 décembre 2009 retraité (en M€) | Variation 2010/2009 | Dont croissance interne | Dont croissance externe | Dont effet de change | |||||
34 786,6 | 33 951,8 | 2,5% | 1,3% | -1,5% | 2,7% |
Le chiffre d'affaires consolidé du Groupe s’établit à 34 786,6 millions d’euros contre 33 951,8 millions d’euros au 31 décembre 2009 retraité, en progression de 2,5% par rapport à l’exercice 2009 (+1,3% à périmètre et change constants).
La part du chiffre d'affaires réalisé hors de France atteint 20 748,8 millions d’euros, soit 59,6% du total contre 59,5% au 31 décembre 2009 retraité.
L’effet de change de 911,8 millions d'euros reflète essentiellementl’appréciation par rapport à l’euro du dollar australien pour 194,6 millions d’euros, du dollar américain pour 154,0 millions d’euros, de la livre sterling pour 82,9 millions d’euros, des devises de l’Europe Centrale pour 97,4 millions d’euros, des devises d’Europe du Nord (Norvège et Suède) pour 75,6 millions d’euros.
Le dernier trimestre 2010 ressort en progression sensible, à +7,9% et marque une nette inflexion après +4,9% au troisième trimestre, +1,5% au second trimestre 2010 et -4,3% au premier trimestre.
Cette amélioration est également confirmée à périmètre et change constants : +4,7% au T4 2010 ; après +2,7% au T3 2010, +0,9% au T2 2010 et -3,3% au T1 2010, confirmant un retour à une croissance organique positive.
Cette évolution s’explique principalement par l’amélioration progressive de l’environnement économique, la remontée et le maintien des prix des matières premières recyclées et des prix des énergies, un effet climat positif en France et à l’international, ainsi que de bonnes performances en termes de développement commercial.
A l’inverse, les activités du Groupe ont été pénalisées par le non-renouvellement en 2009 de certains contrats significatifs notamment dans la division Transport (-637 millions d‘euros par rapport à 2009), ainsi que la fin des grands contrats de construction à l’international dans la Division Eau (Marafiq, Fujairah, Ras Laffan pour -311 millions d’euros par rapport à 2009).
Au cours de l’exercice, Veolia environnement a poursuivi son développement et a continué à bénéficier d’une dynamique commerciale favorable.
Veolia Environnement a ainsi gagné et renouvelé de nombreux contrats dans ses zones d’implantation prioritaires dont notamment : en France, dans l’Eau, le renouvellement pour douze années du contrat de production et de distribution d’eau du syndicat des Eaux d’Ile de France (chiffre d’affaires cumulé estimé de 3 milliards d’euros) ; avec Lille Métropole Communauté Urbaine, la reconstruction et l’exploitation de la station d’épuration des eaux usées la plus importante du nord de la France (4 ans de construction et 6 ans d’exploitation pour un chiffre d’affaires cumulé estimé supérieur à 100 millions d’euros) ; sur l’Ile de La Réunion, la conception, la construction et l’exploitation pendant 20 ans de la nouvelle station d’épuration des eaux usées de Sainte Marie (chiffre d’affaires cumulé estimé de 270 millions d’euros) ; dans la Propreté, au Royaume-Uni, le groupe a remporté le contrat de recyclage et de gestion des déchets de Westminster pour 7 ans (chiffre d’affaires cumulé estimé 298 millions d’euros) et le contrat Private Finance Initiative (PFI) de traitement des déchets du comté de Staffordshire pour 25 ans (chiffre d’affaires cumulé de 1,1 milliard d’euros) ; à Hong-Kong, la conception, la construction et l’exploitation pendant 15 ans d’une unité de traitement et de valorisation des boues d’épuration en combinant ses savoir-faire dans l’Eau et la Propreté pour un PAO cumulé de 700 millions d’euros.
Début 2011, le groupe a enregistré de nouveaux succès commerciaux dont : au Canada, dans l’Energie, l’exploitation et la maintenance du Centre Hospitalier Universitaire de Montréal pendant 30 ans (chiffre d’affaires cumulé supérieur à 1,6 milliard de dollars canadiens), à Abu Dhabi, la conception, la construction et l’exploitation de trois centrales de production de froid pendant 29 ans (chiffre d’affaires cumulé de 373 millions d’euros) ; dans la Propreté, au Royaume-Uni, à Haringey, un contrat de nettoyage, collecte et recyclage pour 14 ans (chiffre d’affaires cumulé de 270 millions d’euros) ; dans l’eau, au Royaume-Uni, dans le cadre du consortium Vennsys (Veolia Eau à 51%), un contrat de gestion des services de compteurs d’eau auprès de Thames Water, pour une durée de 10 ans et un chiffre d’affaires total estimé de 280 millions d’euros.
En 2010, le groupe a poursuivi son programme de cessions d’actifs industriels et financiers(*). Elles se sont établies au total à 1 241 millions d’euros. Les cessions suivantes ont ainsi été réalisées :
- Le 2 février 2010, cession de l’usine d’incinération du comté de Miami-Dade pour un prix de 128 millions de dollars américains (93 millions d’euros) en valeur d’entreprise, conformément aux termes financiers prévus,
- Le 22 mars 2010, décroisement des sociétés mixtes dans l’Eau en France finalisé entre Suez Environnement et Veolia Environnement,
- En juin 2010, la poursuite de la réorganisation des activités Energie en République Tchèque notamment dans le cadre du partenariat signé entre Dalkia Ceska Republika et CEZ pour un montant total de 271 millions d’euros,
- En août 2010, la réorganisation financière des activités Energie en Pologne,
- Le 1er décembre 2010, cession de 29% des 40% détenus dans Delfluent BV, activités néerlandaises dans la division Eau pour 118 millions d’euros en valeur d’entreprise.
Au total, la baisse du chiffre d’affaires liée aux cessions nettes réalisées en 2009 et 2010 s’élève à -495,6 millions d’euros (soit -1,5%) et se répartit comme suit : -150,7 millions d’euros dans la Division Eau, -312,4 millions d’euros dans la Division Propreté (principalement Veolia Propreté Nettoyage et Multiservices), -26,5 millions d’euros dans la Division Energie et -6,0 millions d’euros dans la Division Transport.
Parallèlement, le groupe a procédé à des opérations d’acquisition ciblées pour un montant total de 653 millions d’euros.
Ces investissements incluent notamment :
- Le 25 juin 2010, finalisation du rachat de New World Resources Energy (NWR Energy), initié en janvier 2010, au groupe NWR pour un montant de 97 millions d’euros en valeur d’entreprise,
- le 9 novembre, la reprise de certaines activités du Groupe United Utilities en Europe Centrale et Orientale ainsi qu’au Royaume Uni, pour un montant en valeur d’entreprise de 193 millions d’euros.
Enfin, Veolia Environnement a finalisé le rapprochement de Veolia Transport et de Transdev le 3 mars 2011.
Le 12 décembre 2010, Henri Proglio a informé le conseil d’administration de Veolia Environnement de sa décision de quitter ses fonctions de Président du conseil d’administration. Henri Proglio demeure administrateur de la société.
Le conseil d’administration a décidé, suivant les recommandations de son comité des nominations et rémunérations, de rassembler les fonctions de Président du conseil d’administration et de directeur général de la société.
Dans ce cadre, le conseil d’administration a nommé Antoine Frérot Président-directeur général de Veolia Environnement. Ses nouvelles fonctions prennent effet à compter du 12 décembre 2010.
1 Les comptes de l’année 2009 ont été retraités, afin d’assurer la comparabilité des périodes :
- du reclassement en « Résultat net des activités non poursuivies » des activités Allemagne dans la division Services à l’Energie, des activités en Norvège de la division Propreté et des activités de l’Eau au Gabon et aux Pays-Bas; le bilan des actifs et passifs de ces quatre unités génératrices de trésorerie a été reclassé sur les lignes actifs et passifs destinés à la vente;
- du reclassement en activités continues des activités Energies Renouvelables dans la division Services à l’Energie. En application du nouvel amendement précisant les conditions de mise en œuvre de la norme IAS 7 à partir du 1er janvier 2010, la capacité d’autofinancement opérationnelle de l’année 2009 a été retraitée des dépenses de renouvellement pour un montant de 360,9m€ dont 245,7m€ pour la division Eau et 115,2m€ pour la division Services à l’Energie.
(*) cf définitions page 12
La capacité d’autofinancement opérationnelle s’établit à 3 653,8 millions d’euros au 31 décembre 2010 contre 3 513,6 millions d’euros au 31 décembre 2009 retraité des activités non poursuivies, en progression de 4,0% à change courant (0,9% à change constant).
La hausse de la capacité d’autofinancement opérationnelle du Groupe dans un contexte économique encore morose témoigne de sa capacité d’adaptation des coûts dans un environnement très concurrentiel.
Cette progression provient essentiellement de la contribution sur l’exercice 2010 des facteurs suivants :
- le maintien à un niveau élevé du prix des matières premières recyclées ;
- les effets positifs de l’adaptation à la conjoncture économique réalisée en 2009 et 2010 ; les effets du plan d’efficacité du Groupe contribuent à la croissance de la capacité d’autofinancement opérationnelle pour 265 millions d’euros, en ligne avec l’objectif annoncé en mars 2010 ;
- la contribution positive des opérations en CO2 ainsi qu’un effet climat très positif dans la division Energie.
A l’inverse, elle subit les effets négatifs de :
- la perte, la finalisation ou le non-renouvellement de certains contrats significatifs, notamment dans les divisions Eau et Transport ;
- la pression sur les marges dans le cadre des renouvellements de contrats ou gains de contrats dans un environnement économique concurrentiel.
Le taux de marge de capacité d’autofinancement opérationnelle progresse de 0,2 point, à 10,5% contre 10,3% en 2009.
L’effet de change positif total de 107,2 millions d’euros sur la capacité d’autofinancement opérationnelle provient principalement de l’appréciation du dollar australien à hauteur de 19,2 millions d’euros, du dollar américain à hauteur de 18,5 millions d’euros, de la livre sterling à hauteur de 14,8 millions d’euros et des monnaies d’Europe Centrale à hauteur de 18,7 millions d’euros au 31 décembre 2010.
Le résultat opérationnel s’élève à 2 120,3 millions d’euros au 31 décembre 2010 contre 1 981,8 millions d’euros au 31 décembre 2009 soit une progression de 7,0% à change courant (+3,8% à change constant). Il tient compte de :
- pertes de valeur nettes sur goodwill enregistrées à hauteur de (25,9) millions d’euros ;
- l’effet de variation des taux d’actualisation des provisions pour remise en état de sites pour 26 millions d’euros au 31 décembre 2010 contre (56) millions d’euros au 31 décembre 2009
- 227,2 millions d’euros de plus-value de cession d’actifs industriels ou de participations au 31 décembre 2010 contre 213,5 millions d’euros au 31 décembre 2009 (dont une plus-value de 89,0 millions d’euros pour la cession d’Usti Nad Labem dans la division Energie au 31 décembre 2010 contre une plus-value de 99,0 millions d’euros pour la cession de Veolia Propreté Nettoyage et Multi-Services au 31 décembre 2009).
Le résultat opérationnel récurrent ressort à 2 055,7 millions d’euros au 31 décembre 2010 contre 1 894,1 millions d’euros au 31 décembre 2009, en croissance de 8,5%. Il inclut notamment des plus-values de cession d’actifs industriels ou de participations de 138,2 millions d’euros au 31 décembre 2010 contre 114,5 millions d’euros au 31 décembre 2009.
La marge de résultat opérationnel récurrent augmente de 5,6% au 31 décembre 2009 à 5,9% au 31 décembre 2010.
Le coût de l'endettement financier net ressort à 793,3 millions d’euros contre 768,2 millions d’euros en 2009 retraité alors que l’endettement financier moyen passe de 16 466 millions d’euros en 2009 à 15 566 millions d’euros en 2010. Cette évolution s’explique par la hausse du taux de financement (défini comme le coût de l'endettement financier net hors variations de juste valeur des instruments non qualifiés de couverture rapporté à la moyenne de l'endettement financier net mensuel de la période) qui passe de 4,76% en 2009 à 5,09% en 2010, principalement liée à :
- l’évolution de l’inflation sur les emprunts indexés ;
- la hausse de la trésorerie moyenne faiblement rémunérée en 2010 du fait du niveau des taux (coût de portage) ;
- compensée partiellement par la baisse des taux courts sur la part variable de la dette.
Les autres revenus et charges financiers passent de (104,8) millions d’euros au 31 décembre 2009 à (114,0) millions d’euros au 31 décembre 2010.
La charge d’impôt s’élève à (336,3) millions d’euros au 31 décembre 2010 contre (239,1) millions d’euros au 31 décembre 2009.
Rapporté au résultat net des activités poursuivies retraité de cette charge fiscale et des résultats des entreprises associées, le taux d’imposition ressort à 27,7% au 31 décembre 2010 contre 21,6% au 31 décembre 2009. Cette hausse résulte notamment de l’impact fiscal de la préparation du rapprochement de Veolia Transport et de Transdev ainsi que d’une activation limitée sur les groupes fiscaux français et américain des déficits ordinaires.
Le taux apparent d’impôt 2010 reste modéré du fait de plus-values faiblement imposées toujours significatives.
Le résultat des entreprises associées passe de (0,9) millions d’euros au 31 décembre 2009 à 18,5 millions d’euros au 31 décembre 2010. La variation s’explique principalement par la cession de la Compagnie Méridionale de Navigation dans la division Transport, intervenue en 2009.
Le résultat net des activités non poursuivies s’élève à (23,6) millions d’euros au 31 décembre 2010 contre (26,9) millions d’euros au 31 décembre 2009. Le résultat net de ces activités au 31 décembre 2010 est principalement lié aux plus-values de cession des activités incinération aux Etats-Unis dans la Division Propreté cédées en février 2010, nettes d’une perte de valeur de (89,6) millions d’euros résultant de l’évaluation à la juste valeur de marché des actifs dans la division Transport et dans la division Energie.
Il intègre en outre la contribution, au prorata de leur détention, de la totalité des actifs concernés :
- les activités au Royaume-Uni dans la division Transport,
- les activités allemandes dans la division Energie,
- une partie des activités gabonaises de la division Eau,
- les activités en Norvège de la division Propreté,
en cours de cession à la clôture 2010.
En 2009, ce résultat comprenait principalement la plus-value de cession sur les activités incinération aux Etats-Unis dans la division Propreté pour un montant net d’impôt de 134,5 millions d’euros et la charge liée à la sortie des actifs du Transport dans le Fret.
La part du résultat revenant aux minoritaires passe de (257,8) millions d’euros au 31 décembre 2009 à (290,5) millions d’euros au 31 décembre 2010. La hausse du résultat des participations ne donnant pas le contrôle est principalement liée à la quote-part de plus value de cession revenant aux actionnaires minoritaires dans la division Energie.
Le résultat net récurrent attribuable aux propriétaires de la société mère est de 579,1 millions d’euros au 31 décembre 2010 contre 519,0 millions d’euros au 31 décembre 2009 retraité des activités non poursuivies, soit une progression de 11,6% par rapport à 2009.
Le résultat net attribuable aux propriétaires de la société mère est de 581,1 millions d'euros au 31 décembre 2010 contre 584,1 millions d'euros au 31 décembre 2009.
Compte tenu du nombre moyen pondéré d’actions en circulation qui s’élève à 481,2 millions au 31 décembre 2010 et 471,7 millions au 31 décembre 2009, le résultat net attribuable aux propriétaires de la société mère par action (non dilué) ressort à 1,21 euro, contre 1,24 au 31 décembre 2009. Le résultat net récurrent par action attribuable aux propriétaires de la société mère (non dilué) ressort à 1,20 euro au 31 décembre 2010 contre 1,10 au 31 décembre 2009.
La capacité d’autofinancement totale s’élève à 3 741,5 millions d’euros au 31 décembre 2010 dont 3 653,8 millions d’euros de capacité d’autofinancement opérationnelle (contre 3 513,6 millions d’euros au 31 décembre 2009 retraité), (18,3) millions d’euros de capacité d’autofinancement financière (contre (1,4) millions d’euros au 31 décembre 2009 retraité) et 106,0 millions d’euros de capacité d’autofinancement des activités non poursuivies (contre 65,5 millions d’euros au 31 décembre 2009 retraité).
La variation favorable du Besoin en Fonds de Roulement Opérationnel qui s’élève au 31 décembre 2010 à 83 millions d’euros résulte :
- des plans d’actions ciblés sur les créances clients dans certains pays,
- de l’augmentation de l’activité du secteur de la Propreté et l’Energie,
- de la réduction de l’activité de Veolia Eau Solutions & Technologies en raison de la fin de contrats de dessalement d’eau de mer au Moyen-Orient.
Ces ressources augmentées du remboursement des Actifs Financiers Opérationnels (424 millions d’euros) couvrent la totalité des besoins de financement, c'est-à-dire outre les frais financiers et les impôts, le paiement du dividende au titre de l'exercice 2009, la totalité des investissements de maintenance (1 075 millions d'euros), les investissements de croissance (2 181 millions d’euros) nets des cessions industrielles et financières (1 241 millions d'euros), et permettent la génération d’un cash flow libre de 409 millions d’euros, contre 1 344 millions d’euros au 31 décembre 2009.
L’évolution du free cash flow entre 2010 et 2009 se rationalise par :
- une part plus importante des dividendes versés en cash en 2010 comparativement à 2009 : 86% du dividende a été payé en cash en 2010 contre 42% en 2009 ;
- un niveau d’investissements bruts plus élevé que l’année dernière, à niveau de cessions quasi-équivalent, reflétant une volonté de renforcer la croissance interne du groupe par des acquisitions ciblées (actifs United Utilities dans l’Eau notamment) ;
- une moindre contribution de la variation du besoin en fond de roulement opérationnel.
Ainsi, l'endettement financier net s'élève à 15 218 millions d'euros contre 15 127 millions d'euros au 31 décembre 2009 après un effet de change défavorable de 465M€.
Le ratio Endettement Financier Net/(CAF+remboursements d’actifs financiers opérationnels) s’établit à 3 ,65x au 31 décembre 2010 contre 3,75x au 31 décembre 2009.
Le rendement des capitaux employés (ROCE*) après impôts du Groupe est le suivant :
(en millions d'euros) | Résultat des opérations net | Capitaux employés moyens de l’année | ROCE après impôts | |||
2010 | 1 474,2 | 18 581,5 | 7,9% | |||
2009 | 1 376,3 | 18 205,4 | 7,6% |
Compte tenu de la forte visibilité sur les cash flows futurs et du renforcement de la situation financière, le Conseil d'Administration proposera à l'Assemblée Générale du 17 mai 2011 la distribution d’un dividende, pour l’année 2010, de 1,21 euro par action, payable en numéraire ou en actions Veolia Environnement. Les actions nouvelles seront émises à un prix égal à 90% de la moyenne des premiers cours cotés sur le marché réglementé d’Euronext Paris lors des vingt séances de bourse précédant le jour de l’Assemblée Générale diminuée du montant du dividende. La date de négociation ex-dividende est fixée au 23 mai 2011. La période d’option durant laquelle les actionnaires pourront opter pour un paiement des dividendes en espèces ou en actions commencera le 23 mai et s’achèvera le 7 juin 2011. Les dividendes 2010 seront versés en actions ou en espèces, selon le cas, à partir du 17 juin 2011.
En 2011, le groupe prévoit une année de croissance de ses résultats :
- Croissance du résultat opérationnel récurrent de 4% à 8% hors effet de rapprochement Veolia Transport / Transdev.
- Croissance du résultat net part du groupe.
- Réduction des coûts d’au moins 250 m€.
- Programme de cessions supérieur à 1,3 md€.
- Free cash flow positif après dividende
Pour la période 2011-2013, et, selon les hypothèses de la conjoncture, le groupe a pour objectifs :
- Une hausse du résultat opérationnel récurrent en moyenne annuelle de 4% à 8%
- Une progression du ROCE après impôts avec un objectif entre 9% et 10% en 2014
- Un programme de cessions amplifié et porté à 4 mds€
- Et le renforcement des réductions de coûts pour atteindre 300 m€ par an à horizon 2013
Veolia Environnement est une société cotée au NYSE et à Euronext Paris et le présent communiqué de presse contient des « déclarations prospectives » (forward-looking statements) au sens des dispositions du U.S. Private Securities Litigation Reform Act de 1995. Ces déclarations ne sont pas des garanties quant à la performance future de la Société. Les résultats effectifs peuvent être très différents des déclarations prospectives en raison d’un certain nombre de risques et d’incertitudes, dont la plupart sont hors de notre contrôle, et notamment : les risques liés au développement des activités de Veolia Environnement dans des secteurs très concurrentiels qui nécessitent d'importantes ressources humaines et financières, le risque que des changements dans le prix de l'énergie et le niveau des taxes puissent réduire les bénéfices de Veolia Environnement, le risque que les autorités publiques puissent résilier ou modifier certains des contrats conclus avec Veolia Environnement, le risque que les acquisitions ne produisent pas les bénéfices que Veolia Environnement espère réaliser, le risque que le respect des lois environnementales puisse devenir encore plus coûteux à l'avenir, le risque que des fluctuations des taux de change aient une influence négative sur la situation financière de Veolia Environnement telle que reflétée dans ses états financiers avec pour résultat une baisse du cours des actions de Veolia Environnement, le risque que Veolia Environnement puisse voir sa responsabilité environnementale engagée en raison de ses activités passée, présentes et futures, de même que les risques décrits dans les documents déposés par Veolia Environnement auprès de la U.S. Securities and Exchange Commission. Veolia Environnement n’a pas l’obligation ni ne prend l’engagement de mettre à jour ou réviser les déclarations prospectives. Les investisseurs et les détenteurs de valeurs mobilières peuvent obtenir gratuitement auprès de Veolia Environnement copie des documents enregistrés par Veolia Environnement auprès de la U.S. Securities and Exchange Commission.
Les procédures d’audit par les Commissaires aux Comptes sont en cours.
Retrouvez les communiqués de presse sur notre site : http://www.finance.veolia.com
ANNEXES
RÉSULTATS PAR DIVISION
EAU
Chiffre d’affaires | ||||||||||
Au 31 décembre 2010 (en M€) | Au 31 décembre 2009 retraité (en M€) | Variation 2010/2009 | Dont croissance interne | Dont croissance externe | Dont effet de change | |||||
12 127,9 | 12 318,3 | -1,5% | -2,9% | -1,2% | 2,6% |
Le recul du chiffre d’affaires de la division Eau s’explique essentiellement par la diminution de l’activité Travaux, en lien avec la finalisation des trois grands contrats de construction (Marafiq, Fujairah, Ras Laffan). Hors Travaux, le chiffre d’affaires de la division est en progression à périmètre et change constants de 0,5% sur l’année 2010.
- En France, l’évolution de l’activité hors effet de périmètre ressort à -0,9% avec un ralentissement de l’activité Travaux, une baisse des volumes vendus d’environ -1,0% par rapport à 2009 et la fin du contrat avec la ville de Paris.
- A l’international, hors Veolia Eau Solutions & Technologies (VWS), le chiffre d'affaires est en hausse de 2,4% (1,8% à change et périmètre constants). En Europe, la croissance est de 4,1% à change et périmètre constants, tirée par l’Allemagne, le Royaume-Uni et l’Europe Orientale. A change et périmètre constants, l’activité en Asie est en progression à 3,9% grâce à la montée en puissance de certains contrats en Chine Centrale et de nouveaux contrats en Chine du Sud. Dans la zone Pacifique, l’évolution à périmètre et change constants ressort à -10,7%, reflétant principalement l’achèvement des travaux de l’usine de dessalement de Sydney.
- Veolia Eau Solutions & Technologies (VWS) affiche un chiffre d'affaires de 2 147,5millions d'euros en baisse de -16,8% à périmètre et change constants ; cette évolution reflète la fin de certains grands contrats à l'international dans l’activité « Design and Build ». Corrigé de l’impact de la fin des trois grands contrats de construction de Fujairah, Marafiq et Ras Laffan, l’évolution du chiffre d’affaires de Veolia Eau Solutions & Technologies serait de -0,5% par rapport à 2009.
Par ailleurs, le secteur a bénéficié de la reprise des activités solutions industrielles et de l’activité « Design and Build » aux clients industriels sur le second semestre 2010, notamment sur le dernier trimestre de l’année. Enfin, le carnet de commande des activités de Veolia Eau Solutions & Technologies (VWS) est légèrement supérieur à celui de fin décembre 2009, avec une accélération des prises de commandes sur le dernier trimestre 2010.
- Les cessions nettes intervenues dans la division au cours des exercices 2009 et 2010 ont un impact sur le chiffre d’affaires de -1,2% (-150,7 millions d’euros par rapport au 31 décembre 2009).
La capacité d’autofinancement opérationnelle s’élève à 1 478,7 millions d’euros au 31 décembre 2010 contre 1 545,4 millions d’euros au 31 décembre 2009, soit une baisse de -6,4% à change constant (-4,3% à change courant).
La marge de capacité d’autofinancement opérationnelle (ratio capacité d’autofinancement opérationnelle / produits des activités ordinaires) passe de 12,5% au 31 décembre 2009 à 12,2% au 31 décembre 2010.
- En France, la capacité d’autofinancement opérationnelle est affectée par des événements contractuels négatifs d’ampleur exceptionnelle (fin du contrat avec la ville de Paris), la baisse des volumes et des travaux, une hausse des charges nettes de renouvellement avec notamment la fin de l’indemnité Vivendi. Elle bénéficie en revanche de nouveaux gains de productivité dans un contexte d’indexation limitée, permettant de compenser partiellement les gains de productivité transmis aux clients dans le cadre de l’exploitation courante.
- A l’international, la capacité d’autofinancement opérationnelle est en retrait, en Europe avec notamment un accroissement de la charge d’entretien des actifs et des coûts de développement au Royaume-Uni, compensée partiellement par une évolution favorable des activités en Chine et aux Etats-Unis.
- Enfin la capacité d’autofinancement opérationnelle de Veolia Eau Solutions & Technologies(VWS) progresse en raison d’efforts de productivité, dans un contexte de faible niveau d’activité.
L’impact du plan Efficacité s’élève à 93millions d’euros au 31 décembre 2010.
Le résultat opérationnel récurrent ressort à 1 019,9 millions d’euros au 31 décembre 2010 contre 1 145,4 millions d’euros au 31 décembre 2009, en baisse de -11,0% (-12,6% à change constant).
Outre la variation de la capacité d’autofinancement opérationnelle, le résultat opérationnel récurrent de la Division est affecté par des dotations aux provisions pour pertes à terminaison tout en bénéficiant de la hausse des résultats de cession sur actifs industriels et financiers particulièrement favorable sur l’exercice 2010.
Au global, le taux de marge de résultat opérationnel récurrent (résultat opérationnel récurrent / produits des activités ordinaires) passe de 9,3% au 31 décembre 2009 à 8,4% au 31 décembre 2010.
PROPRETÉ
Chiffre d’affaires | ||||||||||
Au 31 décembre 2010 (en M€) | Au 31 décembre 2009 retraité (en M€) | Variation 2010/2009 | Dont croissance interne | Dont croissance externe | Dont effet de change | |||||
9 312,2 | 8 731,5 | 6,7% | 6,9% | -3,6% | 3,4% |
Le différentiel positif des prix des matières premières recyclées (en France et en Allemagne notamment), la bonne progression de certaines activités aux Etats-Unis et la montée en puissance des contrats intégrés au Royaume-Uni permettent d’atteindre une croissance organique de 6,9% sur l’exercice 2010. De plus, après un effet volumes encore marginalement négatif au premier trimestre, les trois derniers trimestres confirment les signes de reprise de volumes sur certaines activités de la division dans plusieurs pays. Le quatrième trimestre 2010 bénéficie d’un effet de base moins favorable, la reprise du secteur s’étant amorcée dès le T4 2009.
- En France, le chiffre d'affaires est en hausse de 7,0% à périmètre constant (en baisse de -1,2% en courant en raison de la cession de Veolia Propreté Nettoyage et Multi-Services en 2009) du fait principalement de la hausse des prix des matières premières recyclées (papier/carton et métaux). Les volumes sont globalement stabilisés sur l’année 2010, en dépit d’une forte discipline commerciale à l’occasion des renouvellements de contrats, grâce à une amélioration partielle de l’activité.
- A l'international, la croissance s’élève à 11,9% (6,9% à périmètre et change constants). L'activité en Allemagne (9,8% à périmètre constant) profite d’un différentiel de prix positif sur les papiers et cartons et, depuis le troisième trimestre d’un rebond d’activité dans le segment commercial et industriel. Le chiffre d’affaires du Royaume-Uni est en progression de 5,9% à périmètre et change constants grâce à la montée en puissance des contrats intégrés et malgré une conjoncture économique toujours difficile qui pénalise les autres activités. En Amérique du Nord (6,0% à périmètre et change constants), la croissance est portée par la reprise des activités de services industriels et déchets spéciaux, renforcée par des projets ponctuels en déchets solides. En Asie-Pacifique, la progression du chiffre d’affaires de 10,7% à périmètre et change constants bénéficie de la montée en puissance de nos activités en Chine, notamment dans le traitement des déchets spéciaux, ainsi que de la bonne tenue des activités services industriels en Australie.
- Les cessions nettes intervenues dans la division Propreté au cours des exercices 2009 et 2010, notamment les activités de Veolia Propreté Nettoyage et Multi-Services en France en août 2009, ont un impact sur le chiffre d’affaires de -3,6% (-312,4 millions d’euros par rapport au 31 décembre 2009).
La capacité d’autofinancement opérationnelle s’élève à 1 296,6 millions d’euros au 31 décembre 2010 contre 1 174,6 millions d’euros au 31 décembre 2009, soit une hausse de10,4% (6,4% à change constant).
Dans un contexte de volumes globalement stabilisés sur l’exercice 2010, avec des signes de reprise apparus au fil de l’année, cette progression s’explique par :
- la hausse du prix des matières recyclées (papiers et métaux) par rapport à 2009 qui affecte positivement les performances opérationnelles dans les principaux pays (France, Royaume-Uni, Allemagne et Etats-Unis) ;
- les effets positifs du plan Efficacité (61 millions d’euros) ;
- les améliorations opérationnelles, notamment en Allemagne.
La marge de capacité d’autofinancement opérationnelle progresse sensiblement de 13,5% au 31 décembre 2009 à 13,9%au 31 décembre 2010.
Le résultat opérationnel récurrent ressort à 609,1 millions d’euros au 31 décembre 2010 contre 355,4 millions d’euros au 31 décembre 2009, soit une hausse de 71,4% (63,6% à change constant).
La variation du résultat opérationnel récurrent reflète :
- une dépréciation de 35 millions d’euros enregistrée au 31 décembre 2009 sur des actifs financiers opérationnels en Italie, qui explique que les dotations nettes de reprises aux provisions opérationnelles s’élèvent à (20,4) millions d’euros au 31 décembre 2010 contre (54,1) millions d’euros au 31 décembre 2009;
- et l’effet de variation des taux d’actualisation des provisions pour remise en état de sites pour 26 millions d’euros au 31 décembre 2010 contre (56) millions d’euros au 31 décembre 2009 ;
Le taux de marge de résultat opérationnel récurrent passe de 4,1% au 31 décembre 2009 à 6,5% au 31 décembre 2010.
ENERGIE
Chiffre d’affaires | ||||||||||
Au 31 décembre 2010 (en M€) | Au 31 décembre 2009 retraité (en M€) | Variation 2010/2009 | Dont croissance interne | Dont croissance externe | Dont effet de change | |||||
7 581,8 | 7 041,3 | 7,7% | 6,2% | -0,4% | 1,9% |
Le chiffre d’affaires augmente de 6,2% à périmètre et change constants ; la variation s’explique principalement par l’effet climatique positif en France et à l’international, une progression de l’activité Travaux avec un effet prix des énergiesmodéré (+20,8millions d’euros comparé au 31 décembre 2009).
- En France, le chiffre d'affaires augmente de 5,7% à périmètre constant en raison d’un climat plus favorable, une progression du panier combustible avec une hausse des prix du gaz ainsi que la contribution bénéfique de nouveaux contrats.
- A l'international, l’activité est en croissance de 5,9% à périmètre et change constants, principalement liée à l’activité Travaux dans les pays d’Europe du Sud ; la baisse du prix de l’électricité en Europe Centrale est compensée par un effet climatique favorable.
La capacité d’autofinancement opérationnelle s’élève à 690,1 millions d’euros au 31 décembre 2010 contre 608,6 millions d’euros au 31 décembre 2009, soit une variation de +13,4% (+10,6% à change constant).
La capacité d’autofinancement opérationnelle de la Division bénéficie :
- d’un effet climat très positif en France ainsi que dans les pays d’Europe Centrale et les Pays Baltes (+35 millions d’euros comparativement à 2009) ;
- d’une contribution des cessions de quotas de CO2 supérieure à celle de l’année 2009 (+23 millions d’euros par rapport à 2009) ;
- et enfin d’un effet prix énergie légèrement positif : l’effet prix négatif de l’électricité en République Tchèque étant totalement compensé par l’impact favorable des tarifs gaz en France.
L’impact du plan Efficacité s’élève à 68 millions d’euros au 31 décembre 2010.
La marge de capacité d’autofinancement opérationnelle passe de 8,6% au 31 décembre 2009 à 9,1% au 31 décembre 2010.
Le résultat opérationnel récurrent ressort à 460,0 millions d’euros au 31 décembre 2010 contre 401,4 millions d’euros au 31 décembre 2009, soit une hausse de 14,6% en courant (hausse de 12,0% à change constant). Il incluait au 31 décembre 2009 le résultat de cession des activités « Facilities Management » au Royaume-Uni à hauteur de 41 millions d’euros.
Au global, le taux de marge de résultat opérationnel récurrent (résultat opérationnel récurrent / produits des activités ordinaires) passe de 5,7% au 31 décembre 2009 à 6,1% au 31 décembre 2010.
TRANSPORT
Chiffre d’affaires | ||||||||||
Au 31 décembre 2010 (en M€) | Au 31 décembre 2009 retraité (en M€) | Variation 2010/2009 | Dont croissance interne | Dont croissance externe | Dont effet de change | |||||
5 764,7 | 5 860,7 | -1,6% | -4,3% | -0,1% | 2,8% |
Le chiffre d’affaires est en retrait de -1,6%. Corrigée de l’impact du non-renouvellement des contrats de Stockholm, Melbourne et Bordeaux (-637 millions d‘euros par rapport à 2009), la croissance du chiffre d’affaires aurait été de +9,2%.
- Le chiffre d’affaires en France est en progression de 2,1%à périmètre constant sous l’effet des gains de nouveaux contrats (Valenciennes et Bayonne notamment). Le chiffre d’affaires est en revanche affecté par la baisse d’activité rencontrée sur les activités aéroportuaires et touristiques notamment du fait de la conjoncture.
- A l'international, le chiffre d'affaires enregistre une baisse de -4,1% (-8,4% à périmètre et change constants) en dépit de la montée en puissance des développements effectués en Amérique du Nord, aux Pays-Bas, en Asie et en Allemagne, sous l’effet du non-renouvellement des contrats de Melbourne en décembre 2009 et Stockholm en novembre 2009 (-587 millions d’euros de chiffre d’affaires sur la période sur ces deux contrats).
La capacité d’autofinancement opérationnelle s’élève à 329,2 millions d’euros au 31 décembre 2010 contre 327,0 millions d’euros au 31 décembre 2009, stable à 0,7% en courant (-3,0% à change constant).
La stabilité de la capacité d’autofinancement opérationnelle est liée à la perte de la contribution des contrats non renouvelés, une baisse des activités aéroportuaires et touristiques, ainsi qu’à des coûts de démarrage et aux premiers mois d’exploitation du contrat de Rabat, compensées par le redressement des opérations insuffisamment profitables, notamment en Allemagne et aux Pays-Bas, et le gain de nouveaux contrats en Allemagne, aux Etats-Unis et en Asie notamment.
L’impact du plan Efficacité est de 43 millions d’euros au 31 décembre 2010.
La marge de capacité d’autofinancement opérationnelle passe de 5,6% au 31 décembre 2009 à 5,7% au 31 décembre 2010.
Le résultat opérationnel récurrent ressort à 145,8 millions d’euros au 31 décembre 2010 contre 158,3 millions d’euros au 31 décembre 2009, soit une baisse de -7,9% (-11,6% à change constant).
Au global, le taux de marge de résultat opérationnel récurrent passe de 2,7% au 31 décembre 2009 à 2,5% au 31 décembre 2010.
HOLDINGS
La capacité d’autofinancement opérationnelle des holdings est stable, passant de (142,0) millions d’euros au 31 décembre 2009 à (140,8) millions d’euros au 31 décembre 2010. La légère dégradation du résultat opérationnel des holdings s’explique par la hausse des amortissements liés au déploiement de nouveaux systèmes informatiques centralisés.
DEFINITIONS
Le et le correspondent respectivement au résultat opérationnel et au résultat net attribuable aux propriétaires de la société mère ajustés des pertes de valeur sur écarts d’acquisition, des écarts d’acquisitions négatifs constatés en résultat et de certains autres éléments définis comme non récurrents. Un élément comptable est non récurrent s'il n'a pas vocation à se répéter à chaque exercice et s'il modifie substantiellement l'économie d'une ou plusieurs unités génératrices de trésorerie.
représente la dette financière brute (dettes financières non courantes, courantes et trésorerie passive) nette de la trésorerie et équivalents de trésorerie et hors réévaluation des dérivés de couverture de la dette.
Le correspond au cash généré (somme de la capacité d’autofinancement totale et du remboursement des actifs financiers opérationnels) net de la prise en compte de la partie cash des éléments suivants : (i) variation du BFR opérationnel, (ii) opérations sur capitaux propres (variations de capital, dividendes versés et reçus), (iii) investissements nets de cessions (y compris la variation des créances et autres actifs financiers), (iv) intérêts financiers nets versés et (v) impôts versés.
Les tels que pris en compte dans le tableau de variation d’EFN incluent les investissements industriels nets de cessions industrielles (acquisitions d’immobilisations corporelles et incorporelles nettes de cessions), les investissements financiers nets de cessions financières (acquisitions d’actifs financiers nettes de cessions et y compris l’endettement net des sociétés entrantes et sortantes), les acquisitions nettes de cessions partielles résultant des transactions entre actionnaires ne modifiant pas le contrôle, les nouveaux actifs financiers opérationnels, le remboursement des actifs financiers opérationnels. La notion d’investissements nets prend également en compte les augmentations de capital souscrites par les minoritaires.
Le Groupe dissocie les qui génèrent du cash-flow supplémentaire des qui correspondent aux investissements de renouvellement de matériels et d’installations exploitées par le Groupe.
Le (ROCE) est défini par le rapport entre :
- le résultat des opérations net d’impôts et de la quote-part dans les résultats des entreprises associées sous déduction du résultat des opérations net d’impôts liés aux revenus des actifs financiers opérationnels (rémunération des actifs financiers opérationnels net d’impôts alloués à cette activité),
- les capitaux employés moyens de l’année,
- les capitaux employés excluent les actifs financiers opérationnels et le résultat des opérations exclut les revenus y afférents.
Le terme (ou « à périmètre et change constant ») recouvre la croissance résultant :
- du développement d’un contrat existant, notamment du fait de la hausse des tarifs et/ou volumes distribués ou traités,
- des nouveaux contrats,
- des acquisitions d’actifs affectés à un contrat ou un projet particulier.
Le terme recouvre les acquisitions (intervenues sur l’exercice présent ainsi que celles ayant eu un effet partiel sur l’exercice passé), nettes de cessions, d’entités et/ou d’actifs utilisés sur différents marchés et/ou détenant un portefeuille de contrats multiples.
Le terme "" recouvre la variation résultant de l’application des taux de change de la période précédente sur l’exercice actuel, toutes choses restant égales par ailleurs.
ETAT DE LA SITUATION FINANCIERE CONSOLIDEE
ETAT DE LA SITUATION FINANCIERE CONSOLIDEE ACTIF | Au 31 décembre | |||||
(en millions d'euros) | 2010 | 2009 | 2008 | |||
Goodwill | 6 840,2 | 6 624,6 | 6 723,3 | |||
Actifs incorporels du domaine concédé | 4 164,6 | 3 624,8 | 3 637,7 | |||
Autres actifs incorporels | 1 505,8 | 1 437,8 | 1 535,2 | |||
Actifs corporels | 9 706,6 | 9 382,4 | 9 427,1 | |||
Participations dans les entreprises associées | 311,7 | 268,5 | 311,6 | |||
Titres de participation non consolidés | 130,7 | 174,6 | 202,8 | |||
Actifs financiers opérationnels non courants | 5 255,3 | 5 275,2 | 5 298,9 | |||
Instruments dérivés non courants – Actif | 621,1 | 431,9 | 508,4 | |||
Autres actifs financiers non courants | 773,1 | 753,9 | 817,3 | |||
Impôts différés actifs | 1 785,5 | 1 621,3 | 1 579,5 | |||
Actifs non courants | 31 094,6 | 29 595,0 | 30 041,8 | |||
Stocks et travaux en cours | 1 160,8 | 997,3 | 1 022,0 | |||
Créances d'exploitation | 12 503,3 | 12 247,5 | 13 093,2 | |||
Actifs financiers opérationnels courants | 373,3 | 376,6 | 452,3 | |||
Autres actifs financiers courants | 132,3 | 217,7 | 321,4 | |||
Instruments dérivés courants – Actif | 34,6 | 45,6 | 142,8 | |||
Trésorerie et équivalents de trésorerie | 5 406,8 | 5 614,4 | 3 849,6 | |||
Actifs classés comme détenus en vue de la vente (1) | 805,6 | 722,6 | 203,0 | |||
Actifs courants | 20 416,7 | 20 221,7 | 19 084,3 | |||
Total actif | 51 511,3 | 49 816,7 | 49 126,1 | |||
ETAT DE LA SITUATION FINANCIERE CONSOLIDEE PASSIF | Au 31 décembre | |||||
(en millions d'euros) | 2010 | 2009 | 2008 | |||
Capital | 2 495,6 | 2 468,2 | 2 362,9 | |||
Primes | 9 514,9 | 9 433,2 | 9 197,5 | |||
Réserves et résultat part du Groupe | -4 044,3 | -4 440,8 | -4 559,2 | |||
Total des capitaux propres attribuables aux propriétaires de la société mère | 7 966,2 | 7 460,6 | 7 001,2 | |||
Total des capitaux propres attribuables aux participations ne donnant pas le contrôle | 2 928,5 | 2 670,1 | 2 530,5 | |||
Capitaux propres | 10 894,7 | 10 130,7 | 9 531,7 | |||
Provisions non courantes | 2 313,9 | 2 291,1 | 2 160,2 | |||
Dettes financières non courantes | 17 896,1 | 17 647,3 | 17 063,9 | |||
Instruments dérivés non courants – Passif | 195,1 | 139,3 | 159,9 | |||
Impôts différés passifs | 2 101,4 | 1 951,2 | 1 936,0 | |||
Passifs non courants | 22 506,5 | 22 028,9 | 21 320,0 | |||
Dettes d'exploitation | 13 767,6 | 13 075,7 | 13 591,8 | |||
Provisions courantes | 689,9 | 749,2 | 773,1 | |||
Dettes financières courantes | 2 827,1 | 2 983,1 | 3 219,7 | |||
Instruments dérivés courants – Passif | 51,7 | 84,8 | 125,9 | |||
Trésorerie passive | 387,0 | 454,9 | 465,7 | |||
Passifs classés comme détenus en vue de la vente (1) | 386,8 | 309,4 | 98,2 | |||
Passifs courants | 18 110,1 | 17 657,1 | 18 274,4 | |||
Total des passifs et des capitaux propres | 51 511,3 | 49 816,7 | 49 126,1 |
(1) : Les actifs et passifs classés comme détenus en vue de la vente correspondent principalement au 31 décembre 2010 aux activités au Gabon de la division Eau et les activités en Norvège de la division Propreté. Au 31 décembre 2009, ce poste correspond aux activités d’incinération aux Etats-Unis, aux activités du Royaume-Uni dans le Transport ainsi qu’aux actifs de l’activité cogénération en République Tchèque dans l’Energie et à certaines filiales françaises sous contrôle conjoint dans l’Eau. Au 31 décembre 2008 ce poste correspond à certaines filiales françaises sous contrôle conjoint dans l’Eau.
COMPTE DE RESULTAT CONSOLIDE
(en millions d'euros) | Au 31 décembre | |||||
2010 | 2009(1) (2) | 2008 (1) (2) | ||||
Produit des activités ordinaires | 34 786,6 | 33 951,8 | 35 089,6 | |||
dont revenus des actifs financiers opérationnels | 388,0 | 384,0 | 387,7 | |||
Coûts des ventes | -28 633,5 | -28 115,9 | -29 280,1 | |||
Coûts commerciaux | -636,4 | -597,7 | -610,5 | |||
Coûts généraux et administratifs | -3 584,4 | -3 451,9 | -3 321,2 | |||
Autres charges et produits opérationnels | 188,0 | 195,5 | 49,4 | |||
Résultat opérationnel | 2 120,3 | 1 981,8 | 1 927,2 | |||
Charges de l'endettement financier | -888,7 | -864,1 | -1 089,6 | |||
Produits de trésorerie et des équivalents trésorerie | 95,4 | 95,9 | 202,0 | |||
Autres revenus et charges financiers | -114,0 | -104,8 | -36,6 | |||
Impôts sur le résultat | -336,3 | -239,1 | -460,5 | |||
Résultats des entreprises associées | 18,5 | -0,9 | 18,2 | |||
Résultat net des activités poursuivies | 895,2 | 868,8 | 560,7 | |||
Résultat net des activités non poursuivies | -23,6 | -26,9 | 148,5 | |||
Résultat net | 871,6 | 841,9 | 709,2 | |||
Participations ne donnant pas le contrôle | 290,5 | 257,8 | 304,1 | |||
Part des propriétaires de la société mère | 581,1 | 584,1 | 405,1 | |||
(en euros) | ||||||
Résultat net attribuable aux propriétaires de la société mère par action (3) | ||||||
Dilué | 1,21 | 1,24 | 0,87 | |||
Non dilué | 1,21 | 1,24 | 0,88 | |||
Résultat net attribuable aux propriétaires de la société mère des activités poursuivies par action (3) | ||||||
Dilué | 1,24 | 1,29 | 0,69 | |||
Non dilué | 1,24 | 1,29 | 0,70 |
(1)Dans le cadre des actions en cours d'amélioration de la productivité, le Groupe a procédé en 2008 et 2009 à un reclassement de certaines dépenses entre coûts des ventes et frais généraux, administratifs et commerciaux, sans impact sur le résultat opérationnel.
(2)Conformément à la norme IFRS 5 « Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées », les comptes de résultat :
- des entités Clemessy et Crystal, dans le secteur Energie, cédées en décembre 2008 ;
- des entités de l’activité d’incinération aux Etats-Unis dans la Propreté (Montenay International) et des activités de Fret (essentiellement en France, Allemagne et Pays-Bas) cédées au cours du deuxième semestre 2009 ;
- des activités de l’Eau aux Pays-Bas cédées en décembre 2010 ;
- des activités au Royaume Uni dans le Transport, des activités au Gabon dans l’Eau, des activités en Norvège dans le secteur de la Propreté et des opérations allemandes dans le secteur Energie, en cours de cession ;
ont été présentées sur une ligne distincte « Résultat net des activités non poursuivies » aux 31 décembre 2009 et 2008.
Par ailleurs, les activités d’Energies renouvelables dont le processus de cession a été interrompu fin 2010, ne sont plus présentées en résultat des activités non poursuivies.
(3) Au 31 décembre 2010, le nombre moyen pondéré d'actions s'établit à 481,2 millions (dilué et non dilué).
ETAT CONSOLIDE DES FLUX DE TRESORERIE
(en millions d'euros) | Au 31 décembre | |||||
2010 | 2009(1) | 2008(1) | ||||
Résultat net attribuable aux propriétaires de la société mère | 581,1 | 584,1 | 405,1 | |||
Résultat net attribuable aux participations ne donnant pas le contrôle | 290,5 | 257,8 | 304,1 | |||
Amortissements, provisions et pertes de valeurs opérationnels | 1 884,4 | 1 869,5 | 1 911,3 | |||
Amortissements et pertes de valeurs financiers | 18,6 | 7,2 | 19,5 | |||
Plus ou moins values de cessions et de dilution | -277,2 | -306,1 | -292,7 | |||
Résultat des entreprises associées | -18,4 | 0,9 | -18,5 | |||
Dividendes reçus | -6,9 | -8,7 | -8,4 | |||
Coût de l'endettement financier net | 811,2 | 792,0 | 922,8 | |||
Impôts | 362,4 | 311,9 | 470,9 | |||
Autres éléments | 95,8 | 69,1 | 74,0 | |||
Capacité d'autofinancement | 3 741,5 | 3 577,7 | 3 788,1 | |||
Variation du besoin en fonds de roulement | 83,0 | 432,1 | -80,9 | |||
Impôts versés | -367,9 | -408,5 | -347,5 | |||
Flux nets de trésorerie générés par l'activité | 3 456,6 | 3 601,3 | 3 359,7 | |||
Investissements industriels | -2 083,7 | -2 104,8 | -2 390,3 | |||
Cessions d’actifs industriels | 205,2 | 258,7 | 329,8 | |||
Investissements financiers | -426,3 | -177,9 | -745,7 | |||
Cessions d'actifs financiers | 498,6 | 522,3 | 286,1 | |||
Actifs financiers opérationnels | ||||||
Nouveaux actifs financiers opérationnels | -489,1 | -483,1 | -507,0 | |||
Remboursements d'actifs financiers opérationnels | 424,1 | 455,2 | 358,2 | |||
Dividendes reçus | 12,9 | 14,8 | 15,8 | |||
Créances financières non courantes décaissées | -59,8 | -43,8 | -252,7 | |||
Créances financières non courantes remboursées | 31,8 | 65,8 | 30,0 | |||
Variation des créances financières courantes | 69,1 | 140,9 | -89,0 | |||
Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement | -1 817,2 | -1 351,9 | -2 964,8 | |||
Variation des dettes financières courantes | -938,2 | -1 323,9 | -1 437,0 | |||
Nouveaux emprunts et autres dettes non courantes | 537,6 | 3 301,2 | 3 590,2 | |||
Remboursements d'emprunts et autres dettes non courantes | -148,8 | -1 514,8 | -184,8 | |||
Augmentation de capital | 128,8 | 157,1 | 51,0 | |||
Réduction de capital | -131,0 | |||||
Transactions entre actionnaires : acquisitions et cessions partielles | 91,8 | 50,9 | 20,0 | |||
Mouvements sur actions propres | 7,9 | 4,9 | 3,2 | |||
Dividendes versés | -735,6 | -434,0 | -754,4 | |||
Intérêts financiers versés | -821,9 | -729,8 | -847,6 | |||
Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement | -1 878,4 | -488,4 | 309,6 | |||
Trésorerie d'ouverture | 5 159,5 | 3 383,9 | 2 656,2 | |||
Effets de change et divers | 99,3 | 14,6 | 23,2 | |||
Trésorerie de clôture | 5 019,8 | 5 159,5 | 3 383,9 | |||
Trésorerie et équivalents de trésorerie | 5 406,8 | 5 614,4 | 3 849,6 | |||
Trésorerie passive | 387,0 | 454,9 | 465,7 | |||
Trésorerie de clôture | 5 019,8 | 5 159,5 | 3 383,9 |
(1) Les données chiffrées au 31 décembre 2009 et 2008 sont les données chiffrées retraitées du fait de l’application des amendements d’IAS 7 concernant :
- les dépenses de renouvellement sont désormais incluses dans les flux générés par l’activité : l’impact de ce reclassement entre le poste « amortissements, provisions et pertes de valeur opérationnels » inclus dans les flux liés à l’activité opérationnelle et le poste « investissements industriels » inclus dans les opérations d’investissement est de -360,9 millions d’euros au 31 décembre 2009 et -390,3 millions d’euros au 31 décembre 2008,
- les transactions entre actionnaires sans changement de contrôle sont désormais reflétées dans les flux liés aux opérations de financement : l’impact de ce reclassement entre le poste « cessions d’actifs financiers » inclus dans les flux d’investissement et le poste « transactions entre actionnaires : acquisitions et cessions partielles » inclus dans les flux de financement est de 50,9 millions d’euros au 31 décembre 2009 et 20 millions d’euros au 31 décembre 2008.
PRESENTATION DES RESULTATS ANNUELS 2010
Par
ANTOINE FREROT (PRÉSIDENT DIRECTEUR GÉNÉRAL)
et
PIERRE-FRANÇOIS RIOLACCI (DIRECTEUR GENERAL ADJOINT EN CHARGE DES FINANCES)
Composer les numéros de téléphone :
+33 (0)1 70 99 42 95
(code réf : 4429036)
Ou
+44 (0)20 7806 1960
(code ref:3427641)
Une réécoute est disponible du 4 au 10 mars 2011
Numéro de téléphone (France) | +33 (0)1 74 20 28 00 (code 4429036#)) | |
Numéro de téléphone (UK) | +44 (0)20 7111 1244 (code 3427641#) | |
Numéro de téléphone (USA) | +1 347 366 9565 (code 3427641#) |
Retrouvez la présentation en direct sur le site http://www.finance.veolia.com le vendredi 4 mars 2011
© Business Wire