Vivendi : Croissance de l’EBITA supérieure à 5 % au troisième trimestre 2011 - Perspective de résultat net ajusté 2011 relevée hors impacts fiscaux

Regulatory News:

Vivendi (Paris:VIV):

Note : Ce communiqué présente des résultats consolidés non audités établis selon les normes IFRS, arrêtés par le Directoire de Vivendi le 15novembre 2011.

Neuf premiers mois 2011

• Chiffre d’affaires : 21 030 millions d’euros, en progression de 0,8 % (+1,7 % à taux de change constant).
• Résultat opérationnel ajusté¹ (EBITA) : 4 866 millions d’euros, en progression de 4,2 % (+5,3 % à taux de change constant), grâce aux performances d’Activision Blizzard et de GVT. Bénéficiant également de la contribution d’Universal Music Group et d’un contrôle rigoureux des coûts au sein de l’ensemble du groupe, la progression de l’EBITA s’est accélérée au troisième trimestre (+5,3 % et +6,9 % à taux de change constant).
• Résultat net ajusté² : 2 519 millions d’euros, en progression de 13,8 %, grâce à la hausse du résultat opérationnel ajusté et à la détention depuis juin 2011 de 100 % de SFR, et cela malgré un alourdissement de notre imposition en France.

Perspectives 2011

• A fiscalité constante, augmentation de 200 millions d’euros de la perspective de résultat net ajusté 2011 grâce à la bonne performance du groupe.
• Impact négatif estimé à 350 millions d’euros sur l’année 2011 des nouvelles dispositions fiscales en France.
• En conséquence, nouvelle perspective de résultat net ajusté 2011 supérieur à 2 850 millions d’euros.
• Confirmation de la hausse du dividende par action à verser au titre de 2011.

Commentaires sur la marche des affaires

Activision Blizzard

Les bonnes performances d’Activision Blizzard se poursuivent. Portés par une hausse des ventes numériques liée à la demande importante des consommateurs et à la force des franchises en ligne, le chiffre d’affaires des neuf premiers mois de 2011 s’élève à 2 390 millions d’euros, en hausse de 4,8 % (+10,9 % à taux de change constant) par rapport à la même période de 2010, et le résultat opérationnel ajusté (EBITA) s’élève à 951 millions d’euros, en progression de 38,6% (+45,7 % à taux de change constant) par rapport à la même période de 2010. Ces résultats tiennent compte des principes comptables qui requièrent que le chiffre d’affaires et les coûts des ventes associés d’un jeu ayant une composante en ligne soient différés sur la période estimée d’utilisation par le consommateur. Au 30 septembre 2011, le solde de la marge opérationnelle différée au bilan s’élève à 323 millions d’euros, contre 378 millions d’euros au 30 septembre 2010.

Grâce à la performance du troisième trimestre, à une demande élevée pour la nouvelle franchise Skylanders: Spyro’s Adventures™ et à un démarrage exceptionnel de Call of Duty®: Modern Warfare 3™ (les ventes se sont élevées à plus de 400 millions de dollars au cours des 24 premières heures de sortie aux Etats-Unis et au Royaume Uni), Activision Blizzard relève ses perspectives pour l’année 2011. La perspective d’EBITA annuel est désormais de plus de 850 millions d’euros.

Au 30 septembre 2011, Activision Blizzard a racheté environ 45 millions de ses propres actions pour un montant d’environ 502 millions de dollars, dans le cadre du programme de rachat d’actions autorisé en février 2011 et Vivendi détenait 63 % du capital (non dilué) d’Activision Blizzard. Le 15 novembre 2011, Vivendi a vendu sur le marché 35 millions de titres Activision Blizzard, portant sa participation à environ 60 %.

Universal Music Group

Le troisième trimestre 2011 a confirmé le rebond constaté au deuxième trimestre par Universal Music Group (UMG), avec un chiffre d’affaires et un résultat opérationnel ajusté (EBITA) en progression respectivement de 0,7 % et 36,3 % à taux de change constant.

Sur les neuf premiers mois de 2011, le chiffre d’affaires d’UMG s’élève à 2 842 millions d’euros, en retrait de 2,9 % par rapport aux neuf premiers mois de 2010 (-1,1 % à taux de change constant). La progression de 11,3 % des ventes numériques de musique enregistrée (+13.9% à taux de change constant) et la hausse des redevances ne compensent que partiellement une moindre demande pour les CD.

L‘EBITA d’UMG s’élève à 244 millions d’euros, stable par rapport aux neuf premiers mois de 2010 (+1,6 % à taux de change constant). Les économies sur les charges d’exploitation compensent les coûts de restructuration liés à la réorganisation de la société.

Parmi les prochaines sorties, figurent notamment les nouveaux titres de Rihanna, Justin Bieber, Florence & the Machine, Drake, Kara, Louise Attaque, Andrea Bocelli et Mary J Blige.

Le 11 novembre, Vivendi et UMG ont signé un accord définitif avec Citigroup concernant le rachat de la division de musique enregistrée d’EMI.

SFR

Cet été, SFR a lancé avec succès ses Formules Carrées qui ont séduit plus de 1,7 million de clients à fin septembre 2011. L’opérateur poursuit également sa politique d’accords avec des opérateurs mobiles dégroupés (MVNO) et a conclu en septembre un contrat supplémentaire avec NRJ - CIC Mobile après celui avec Virgin Mobile annoncé en juin 2011.

L’application du nouveau régime de TVA et des baisses de tarifs imposées par les régulateurs³ pèsent sur la performance économique de SFR : son chiffre d’affaires⁴ s’élève à 9 137 millions d’euros au cours des neuf premiers mois de 2011, en baisse de 2,6 % par rapport à la même période de 2010, mais, hors impact de ces décisions réglementaires, il progresse de 2,3 %.

Le chiffre d’affaires de l’activité mobile⁵ s’élève à 6 353 millions d’euros, en retrait de 4,7 %. Le chiffre d’affaires des services mobiles⁶ recule de 5,6 % à 5 969 millions d’euros par rapport aux neuf premiers mois de 2010 ; en excluant l’application du nouveau régime de TVA et les baisses de tarif imposées par les régulateurs, il progresse de 1,2 %.

Au cours des neuf premiers mois de 2011, 381 000 nouveaux abonnés mobiles nets ont rejoint le parc SFR. 37 % des clients SFR sont équipés de smartphones à fin septembre 2011, contre 24 % à fin septembre 2010, ce qui se traduit par une progression du chiffre d’affaires de données sur le mobile de 23 % par rapport aux neuf premiers mois de 2010. A fin septembre 2011, le parc d'abonnés mobiles⁴ totalise 16,202 millions de clients, soit une amélioration de 1,4 point du mix abonnés en un an à 76,6 %. Le parc total de clients mobiles⁴ de SFR s'élève à 21,158 millions.

L’offre de La Poste Mobile, MVNO détenu à 49 % par SFR, rencontre un beau succès : de fin mai à fin septembre, 200 000 clients ont été conquis (258 000 à fin octobre).

Le chiffre d’affaires de l’activité Internet haut débit et Fixe⁵ s’élève à 2 994 millions d’euros, en hausse de 1,7 % par rapport aux neuf premiers mois de 2010, et en hausse de 2,7 % (dont 4,8 % pour l’activité Internet haut débit Grand Public) en excluant l’application du nouveau régime de TVA et les baisses de tarif imposées par les régulateurs.

A fin septembre 2011, le parc des clients résidentiels à l’Internet haut débit totalise 5,012 millions de clients, en croissance de 5,0 % par rapport à fin septembre 2010. A fin septembre 2011, la nouvelle Neufbox Evolution a conquis 460 000 clients.

Le nouveau régime de TVA pèse aussi sur le résultat opérationnel ajusté avant amortissements (EBITDA) de SFR. Celui-ci s'élève à 2 971 millions d’euros, en recul de 4,4 % par rapport aux neuf premiers mois de 2010. Hors 53 millions d’euros de produits non récurrents en 2010 et 73 millions d’euros en 2011, l’EBITDA recule de 5,1 %.

Hors 48 millions d’euros de produits non récurrents 2011, l’EBITDA de l’activité mobile de SFR recule de 7,9 %. Hors 53 millions d’euros d’éléments non récurrents en 2010 et 25 millions d’euros en 2011, la progression de l’EBITDA de l’activité de l’Internet haut débit et Fixe de SFR s’établit à 7,8 %.

Le résultat opérationnel ajusté (EBITA) de SFR s’élève à 1 885 millions d’euros, en recul de 4,9 % par rapport aux neuf premiers mois de 2010 et de 6,1 % hors 53 millions d’euros de produits non récurrents en 2010 et 73 millions d’euros en 2011.

Le 15 novembre, SFR et France Télécom ont annoncé un accord pour le déploiement de la fibre optique au-delà des zones très denses.

Groupe Maroc Telecom

La croissance de 4,5 % du chiffre d’affaires des filiales subsahariennes de Groupe Maroc Telecom (+6,6 % à taux de change constant) sur les neuf premiers mois de 2011 ne compense que partiellement le recul de 4,5 % du chiffre d’affaires au Maroc, confronté à un contexte concurrentiel intense. Le chiffre d’affaires de Groupe Maroc Telecom s’élève à 2 059 millions d’euros sur les neuf premiers mois de 2011, en retrait de 3,2 % par rapport aux neuf premiers mois de 2010 (-2,0 % à taux de change constant).

La base clients de Groupe Maroc Telecom atteint plus de 27,8 millions à fin septembre 2011, en progression de 10,8 % par rapport à fin septembre 2010. Cette performance s’explique par une légère croissance au Maroc (+1,6 %) et une très bonne dynamique commerciale dans les filiales du groupe dont le parc total augmente de près de 36,5 %.

Au Maroc, malgré la baisse importante des prix du mobile, le chiffre d’affaires sortant se maintient grâce à la hausse de 24,2 % de l’usage. Les parcs mobile postpayé (+28 %) et ADSL (+15 %) continuent d’enregistrer de fortes croissances grâce à l’attractivité des offres et la hausse des débits.

En Afrique subsaharienne, le chiffre d’affaires total a progressé de 7,0 % au cours du troisième trimestre, grâce notamment à Sotelma au Mali qui poursuit sa très bonne dynamique avec un chiffre d’affaires en hausse de 28,8 % au troisième trimestre.

Le résultat opérationnel avant amortissements (EBITDA) s’élève à 1 132 millions d’euros sur les neuf premiers mois de 2011, en retrait de 9,7 % par rapport à la même période de 2010 (-8,6 % à taux de change constant), en raison du recul du chiffre d’affaires au Maroc. La marge d’EBITDA se maintient à un niveau élevé, à environ 55 %.

Le résultat opérationnel ajusté (EBITA) s’élève à 833 millions d’euros, en retrait de 11,6 % par rapport à 2010 (-10,5 % à taux de change constant), du fait de la baisse de l’EBITDA. La marge d’EBITA s’élève à environ 41 % sur les neuf premiers mois 2011 et environ 43 % au seul troisième trimestre 2011.

GVT

Le chiffre d’affaires de GVT s’élève à 1 077 millions d’euros sur les neuf premiers mois de 2011, en progression de 47,1 % par rapport aux neuf premiers mois de 2010 (+42,4 % à taux de change constant). Le chiffre d’affaires Internet haut débit augmente de 75,4 % (+70,4 % à taux de change constant) et le chiffre d’affaires Voix progresse de 36,7 % (+32,4 % à taux de change constant).

Au cours des neuf premiers mois de 2011, GVT a étendu sa couverture à 8 villes supplémentaires et opère désormais dans 105 villes. Grâce à l'expansion géographique de son réseau et à ses excellentes performances commerciales, le nombre de lignes en service (LIS) a atteint 5,773 millions, en augmentation de 50,1 % par rapport au 30 septembre 2010. 55 % des ventes concernent des débits supérieurs ou égaux à 15 Mbit/s, comparé à 7 % sur les neuf premiers mois de 2010.

Le résultat opérationnel ajusté avant amortissements (EBITDA) de GVT s’élève à 452 millions d’euros sur les neuf premiers mois de 2011, en augmentation de 47,7 % par rapport aux neuf premiers mois de 2010 (+42,9 % à taux de change constant). La marge d’EBITDA s’élève à 42,0 %. En excluant les coûts liés au lancement de la télévision payante, elle s’élève à 42,8 %, en augmentation de 1 point par rapport aux neuf premiers mois de 2010.

Le résultat opérationnel ajusté (EBITA) de GVT atteint 299 millions d’euros, en hausse de 76,9 % par rapport aux neuf premiers mois de 2010 (+71,0 % à taux de change constant et +53,3 % à méthode comptable identique⁷).

En septembre, GVT a procédé au pré-lancement de son offre de télévision payante qui sera disponible dans toutes les villes où il opère. Fondé sur un modèle hybride, le service innovant de GVT combine la diffusion par satellite des chaînes de télévision (Direct-to-Home) et la diffusion par réseau IP de tous les services interactifs.

Pour la deuxième année consécutive, GVT a été primé premier opérateur télécom de téléphonie fixe dans le classement des sociétés ayant la meilleure relation clients au Brésil, selon IBRC (Institut brésilien des relations clients).

Les investissements industriels⁸ de GVT s’élèvent à 519 millions d’euros sur les neuf premiers mois de 2011 (dont 41 millions d’euros pour la télévision payante), comparé à 321 millions d’euros sur les neuf premiers mois de 2010, en hausse de 56,3 % à taux de change constant.

Groupe Canal+

Le chiffre d’affaires de Groupe Canal+ s’élève à 3 563 millions d’euros sur les neuf premiers mois de 2011, en hausse de 2,9 % par rapport à la même période de 2010. Le chiffre d’affaires de Canal+ France progresse de 1,8 % pour atteindre 3 016 millions d’euros, grâce notamment aux hausses du portefeuille d’abonnements, du revenu par abonné et des recettes publicitaires.

Sur les douze derniers mois, le portefeuille de Canal+ France enregistre une croissance nette de 211 000 abonnements. Le chiffre d’affaires de l’ensemble des autres activités de Groupe Canal+ progresse également sur la période, en particulier grâce à StudioCanal, Cyfra+ en Pologne et i>Télé.

Le résultat opérationnel ajusté (EBITA) de Groupe Canal+ atteint 732 millions d’euros sur les neuf premiers mois de 2011, contre 760 millions d’euros sur la même période en 2010. Cette évolution s’explique essentiellement par un effet de calendrier défavorable, avec une journée de Ligue 1 supplémentaire par rapport à la même période en 2010, ainsi que par l’impact de la sanction pécuniaire de 30 millions d’euros prononcée par l’Autorité de la Concurrence en septembre 2011 à l’encontre de Groupe Canal+. Corrigé de ces effets temporaires et/ou exceptionnels, l’EBITA sur la période affiche une progression de 1,8 %.

Le 10 novembre, Canalplay Infinity, l’offre de vidéo à la demande par abonnement de Canal+ accessible en illimité sur télévision, smartphones et tablettes a été lancée en avant-première avec l’opérateur SFR.

Les Groupes Canal+ et Bolloré ont annoncé en septembre un projet de partenariat stratégique autour des chaînes gratuites Direct 8 et Direct Star.

Groupe Canal+ est en discussions exclusives avec ITI et TVN dans la perspective en particulier d’un regroupement de leurs activités de télévision payante en Pologne.

Commentaires sur les principaux indicateurs financiers consolidés

Le chiffre d’affaires consolidé s’élève à 21 030 millions d’euros sur les neuf premiers mois de 2011, en progression de 161 millions d’euros (+0,8 % et +1,7 % à taux de change constant) par rapport à la même période de 2010.

Les charges de restructuration et autres charges et produits opérationnels sont une charge nette de 138 millions d’euros, en augmentation de 86 millions d’euros par rapport à la même période de 2010. Cette évolution est notamment liée à l’augmentation des charges de restructuration chez UMG et Activision Blizzard ainsi qu’à la sanction pécuniaire prononcée par l’Autorité de la Concurrence à l’encontre de Groupe Canal+.

Le résultat opérationnel ajusté (EBITA) s’élève à 4 866 millions d’euros, en augmentation de 196 millions d’euros (+4,2 % et +5,3 % à taux de change constant) par rapport à la même période de 2010. Cette progression reflète principalement les performances opérationnelles d’Activision Blizzard (+265 millions d’euros) et de GVT (+130 millions d’euros).

La quote-part dans le résultat net des sociétés mises en équivalence est une charge de 19 millions d’euros, contre un produit de 139 millions d’euros sur les neuf premiers mois de 2010, en raison de la cession de la participation dans NBC Universal.

Les produits perçus des investissements financiers s’élèvent à 74 millions d’euros sur les neuf premiers mois de 2011, contre 5 millions d’euros sur les neuf premiers mois de 2010, et correspondent pour 70 millions d’euros au solde du dividende contractuel versé par GE à Vivendi le 25 janvier 2011 dans le cadre de la finalisation de la cession par Vivendi à GE de sa participation dans NBC Universal.

Dans le résultat net ajusté, l'impôt est une charge nette de 1 104 millions d'euros sur les neuf premiers mois de 2011, en augmentation de 128 millions d’euros par rapport à la même période de 2010, principalement due à l’économie d’impôt en 2010 liée à l’utilisation par SFR du solde des déficits antérieurs de Neuf Cegetel (-62 millions d’euros) et à la progression en 2011 du résultat imposable des métiers, en particulier Activision Blizzard. Cette évolution intègre aussi l’impact favorable (222 millions d’euros sur les neuf premiers mois de 2011) du rachat de la participation de 44 % de Vodafone dans SFR sur l’économie d’impôt courant liée aux régimes du bénéfice mondial consolidé et de l’intégration fiscale de Vivendi SA au titre de 2011, compensé par les conséquences des modifications récentes de la législation fiscale en France sur cette économie d’impôt courant pour l’année 2011 : le plafonnement de l’imputation des déficits fiscaux reportés à hauteur de 60 % du bénéfice imposable (-203 millions d’euros sur les neuf premiers mois de 2011) et l’évolution du régime du bénéfice mondial consolidé (-64 millions d’euros sur les neuf premiers mois de 2011).

La part du résultat net ajusté revenant aux intérêts minoritaires s’élève à 947 millions d’euros, en diminution de 302 millions d’euros par rapport à la même période de l’an dernier. Cette diminution reflète essentiellement l’impact du rachat de la participation de 44 % de Vodafone dans SFR (192 millions d’euros), ainsi que le recul des performances de SFR et de Groupe Maroc Telecom, partiellement compensés par la progression du résultat d’Activision Blizzard.

Lerésultat net ajusté est un bénéfice de 2 519 millions d’euros (2,03 euros par action) comparé à un bénéfice de 2 214 millions d’euros en 2010 (1,80 euro par action), en augmentation de 305 millions d’euros (+13,8 %).

Le résultat net, part du groupe est un bénéfice de 2 799 millions d’euros (2,26 euros par action), contre un bénéfice de 1 639 millions d’euros sur les neuf premiers mois de 2010 (1,33 euro par action), soit une augmentation de 1 160 millions d’euros (+70,8 %). Il inclut des autres produits de 1 292 millions d’euros, contre 21 millions d’euros sur les neuf premiers mois de 2010, qui comprennent essentiellement un produit net de 1 255 millions d’euros lié au règlement définitif le 14 janvier 2011 du différend relatif à la propriété des titres PTC en Pologne. Il inclut également des autres charges de 633 millions d’euros, contre 274 millions d’euros sur les neuf premiers mois de 2010, qui correspondent principalement à des pertes de change reflétant la dépréciation du dollar depuis le 1^er janvier 2004, se traduisant par des moins-values constatées respectivement en janvier 2011 (-421 millions d’euros) et en septembre 2010 (-232 millions d’euros) lors de la cession en deux temps de la participation de Vivendi dans NBC Universal.

L’endettement financier net de Vivendi s’élève à 13 342 millions d’euros au 30 septembre 2011, contre 8 073 millions d’euros au 31 décembre 2010. Cette évolution reflète notamment le prix de 7 750 millions d’euros payé le 16 juin 2011 lors du rachat de la participation de 44 % de Vodafone dans SFR, partiellement compensé par les produits de 3 800 millions de dollars (2 883 millions d’euros) issus de la cession de la participation résiduelle dans NBC Universal le 25 janvier 2011 et de 1 254 millions d’euros reçus le 14 janvier 2011 pour clore le différend relatif à la propriété des titres PTC en Pologne.

Vivendi anticipe un endettement financier net inférieur à 13 milliards d’euros à fin 2011 grâce aux efforts renouvelés de génération de trésorerie et en conformité avec l’objectif de maintien d’une notation BBB/Baa2 de qualité.

Le rachat de la division de musique enregistrée d’EMI sera financé par tirage sur les lignes de crédit existantes et par la cession de 500 millions d’euros d’actifs non stratégiques d’UMG.

A propos de Vivendi

Les plus belles émotions du numérique

Vivendi estau cœur des univers des contenus, des plates-formes et des réseaux interactifs.

Vivendi rassemble le numéro un mondial des jeux vidéo (Activision Blizzard), le numéro un mondial de la musique (Universal Music Group), le numéro un français des télécoms alternatifs (SFR), le numéro un marocain des télécoms (Groupe Maroc Telecom), le numéro un des opérateurs haut débit alternatifs au Brésil (GVT) et le numéro un français de la télévision payante (Groupe Canal+).

En 2010, Vivendi a réalisé un chiffre d’affaires de 28,9 milliards d’euros et un résultat net ajusté de 2,7 milliards d’euros. Le groupe compte environ 51 300 collaborateurs.

www.vivendi.com

Avertissement Important

Déclarations prospectives. Le présent communiqué de presse contient des déclarations prospectives relatives à la situation financière, aux résultats des opérations, aux métiers, à la stratégie et aux perspectives de Vivendi ainsi qu’aux projections en termes de paiement de dividendes et d'impact de certaines opérations. Même si Vivendi estime que ces déclarations prospectives reposent sur des hypothèses raisonnables, elles ne constituent pas des garanties quant à la performance future de la société. Les résultats effectifs peuvent être très différents des déclarations prospectives en raison d'un certain nombre de risques et d'incertitudes, dont la plupart sont hors de notre contrôle, notamment les risques liés à l'obtention de l'accord d'autorités de la concurrence et d'autorités réglementaires dans le cadre de certaines opérations ainsi que les risques décrits dans les documents déposés par Vivendi auprès de l'Autorité des Marchés Financiers, également disponibles en langue anglaise sur notre site (www.vivendi.com). Les investisseurs et les détenteurs de valeurs mobilières peuvent obtenir gratuitement copie des documents déposés par Vivendi auprès de l'Autorité des Marchés Financiers (www.amf-france.org) ou directement auprès de Vivendi. Le présent communiqué de presse contient des informations prospectives qui ne peuvent s'apprécier qu'au jour de sa diffusion.

ADR non sponsorisés. Vivendi ne sponsorise pas de programme d’American Depositary Receipt (ADR) concernant ses actions. Tout programme d’ADR existant actuellement est « non sponsorisé » et n’a aucun lien, de quelque nature que ce soit, avec Vivendi. Vivendi décline toute responsabilité concernant un tel programme.

CONFÉRENCE ANALYSTES ET INVESTISSEURS (en anglais, avec traduction française)

Intervenant

Philippe Capron

Membre du Directoire et Directeur Financier

Date

Mercredi 16 novembre 2011

8 H 30 heure de Paris - 7H 30 heure de Londres - 2 H 30 heure de New York

Les journalistes sont les bienvenus pour écouter la conférence.

Numéros à composer

+44 (0)20 7784 1036 UK

+33 (0)1 70 99 42 86 France

+1 646 254 3364 USA

+1877 249 9037 USA Free Phone

Code d’accès:

2730745 Anglais

7453505 Français

Détails du service de ré-écoute (disponible jusqu’au 30 Novembre 2011 à 23h59)

+44 (0)20 7111 1244 UK

+33 (0)1 74 20 28 00 France

+1 347 366 9565 USA

1866 932 5017 USA Free Phone

Code d’accès de la rediffusion :

2730745# Anglais

7453505# Français

Un service de web cast audio sera disponible sur notre site http://www.vivendi.com/ir.

La présentation sera également disponible en ligne.

Ledocument d'information financière trimestrielle comportant le rapport financier et les états financiers condensés non audités des neuf premiers mois de l'exercice 2011 sera disponible sur le site de Vivendi www.vivendi.com.

¹Pour la définition du résultat opérationnel ajusté, voir annexe I.

²Pour la réconciliation du résultat net part du groupe et du résultat net ajusté, voir annexe IV.

³Baisses tarifaires décidées par les régulateurs :

i)baisse de 33 % des prix régulés de terminaison d’appels mobile intervenue le 1^er juillet 2010 puis de 33 % à nouveau le 1^er juillet 2011 ;

ii)baisse de 33 % des prix des terminaisons d'appels SMS intervenue le 1^er février 2010 puis de 25 % le 1^er juillet 2011 ;

iii)baisses de tarifs en itinérance mobile ;

iv)baisse de 28 % des prix régulés des terminaisons d’appels fixe intervenue le 1^er octobre 2010.

⁴A la suite de la cession de 100 % des titres de la société Débitel France SA à la société La Poste Télécom SAS, Débitel France SA a été sortie du périmètre de consolidation le 1^er mars 2011, avec un parc de 290 000 clients.

⁵Les chiffres d’affaires de l’activité mobile et de l’activité Internet haut débit et Fixe sont présentés avant élimination des opérations intersegment au sein de SFR.

⁶Le chiffre d’affaires des services mobiles correspond au chiffre d’affaires de l’activité mobile, hors celui lié aux ventes d’équipement.

⁷Hors l’incidence de l’allongement de la durée d’amortissement de certains actifs mis en œuvre au quatrième trimestre 2010 (+26 millions d’euros sur les neuf premiers mois de 2010).

⁸Correspondent aux sorties nettes de trésorerie liées aux acquisitions et cessions d’immobilisations corporelles et incorporelles.

ANNEXE I

VIVENDI

COMPTE DE RESULTAT AJUSTE

(IFRS, non audité)

Données en millions d’euros, informations par action en euros.

Pour toute information complémentaire, se référer au document « Rapport financier et états financiers condensés non audités des neuf premiers mois de l’exercice 2011 » qui sera mis en ligne ultérieurement sur le site internet de Vivendi (www.vivendi.fr).

(*) La réconciliation du résultat opérationnel (EBIT) au résultat opérationnel ajusté (EBITA) et du résultat net, part du groupe au résultat net ajusté est présentée en annexe IV.

Données en millions d’euros, informations par action en euros.

Nota : Au vu de la pratique des autres groupes français lorsqu’ils ont adopté en 2010 les normes IFRS 3 et IAS 27 révisées (adoptées par anticipation par Vivendi en 2009), Vivendi a procédé à un changement de présentation de son compte de résultat consolidé à compter du 1^er janvier 2011 : se reporter à l’annexe V du présent communiqué de presse pour une description détaillée de ce changement de présentation ainsi que pour la réconciliation avec les éléments publiés antérieurement.

na : non applicable.

(*) La réconciliation du résultat opérationnel (EBIT) au résultat opérationnel ajusté (EBITA) est présentée en annexe IV.

Vivendi considère le résultat opérationnel ajusté (EBITA) et le résultat net ajusté (ANI), mesures à caractère non strictement comptable, comme des indicateurs pertinents des performances opérationnelles et financières du groupe. La Direction de Vivendi utilise le résultat opérationnel ajusté et le résultat net ajusté pour gérer le groupe car ils illustrent mieux les performances des activités et permettent d’exclure la plupart des éléments non opérationnels et non récurrents.

*) Tel que présenté au compte de résultat consolidé.

Au vu de la pratique des autres groupes français lorsqu’ils ont adopté en 2010 les normes IFRS 3 et IAS 27 révisées (adoptées par anticipation par Vivendi en 2009), Vivendi a procédé au changement suivant de présentation de son compte de résultat consolidé à compter du 1^er janvier 2011 :

• les impacts liés aux opérations d’investissements financiers, qui étaient auparavant inclus parmi les « autres charges et produits financiers », sont reclassés dans les autres charges et produits du « résultat opérationnel ». Ils comprennent les pertes et profits comptabilisés dans le cadre des regroupements d’entreprises, les plus ou moins-values de cession ou les dépréciations des titres mis en équivalence et des autres investissements financiers, ainsi que les plus ou moins-values de consolidation réalisées lors de la prise ou de la perte de contrôle d’une activité. Les montants ainsi reclassés représentent des charges nettes de 220 millions d’euros, 253 millions d’euros et 305 millions d’euros au titre du troisième trimestre, des neuf premiers mois de l’exercice 2010 et de l’exercice 2010 respectivement ;
• les impacts liés aux opérations avec les actionnaires (sauf lorsqu’elles sont directement comptabilisées en capitaux propres), qui étaient auparavant inclus parmi les « autres charges et produits financiers », sont de même reclassés dans le « résultat opérationnel », en particulier la reprise de provision de 450 millions d’euros constatée au 31 décembre 2010 au titre de la « securities class action » aux Etats-Unis ;
• en outre, les charges et les produits liés aux opérations d’investissements financiers ont été décompensés, ainsi que les autres charges et produits financiers.

Conformément aux dispositions de la norme IAS 1, Vivendi a appliqué ce changement de présentation à l’ensemble des périodes publiées antérieurement :