Atos la plus grosse désillusion de la bourse de Paris en 2021

Le groupe de services informatiques connaît une véritable descente aux enfers depuis le début de l'année avec une valorisation qui a reculé de plus de 47 % par rapport au 1er janvier dernier.

C'est tout simplement la plus mauvaise performance de toutes les valeurs du SRD et c'est ce qui a coûté au groupe sa place dans le CAC 40 puisqu'il en a été éjecté au mois de septembre.

Cette contre-performance est à rechercher du côté de la mauvaise gestion du groupe ces dernières années. Une séquence qui aura eu la peau de l'actuel directeur général, remplacé dès le début d'année par Rodolphe Belmer, actuellement directeur général d'Eutelsat Communications. Gageons que cela donnera une nouvelle impulsion à la société qui recèle des points forts malheureusement mal exploités.

Aujourd'hui sa valorisation est vraiment tombée sur un plancher très bas alors que l'aspect financier n'inquiète pas. C'est simplement la stratégie qui n'a pour l'instant pas convaincu le marché et on le comprend.

Alors à ce prix, et d'autant plus que nous trouvons actuellement sur un support technique de long terme situé à 39 €, l'affaire est tentante. Le groupe reste rentable et sert un dividende honnête, de quoi patienter en gardant le titre en fond de portefeuille pour jouer un redressement de moyen terme. Nous sommes vraiment actuellement très loin de la valeur potentielle du groupe. Rajoutons à cela une petite dose de spéculation car le capital est particulièrement éclaté nous avons la un dossier qui peut être séduisant.

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