| Prévision | Objectif | Potentiel |
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0,01 € | 2,04% |
Depuis plusieurs séances la spéculation s'est relancée de plus belle sur Atos. Alors que le titre est longtemps resté coincé autour d'un pivot situé vers 0,0022 euros, il s'est progressivement réveillé avant de s'envoler nettement ces derniers jours dans le sillage de la publication de ses résultats 2024.
Au-delà des chiffres réalisés sur l'exercice ce sont surtout sur les prises de commandes que se sont focalisés les investisseurs et de ce côté-là il y a plutôt des bonnes nouvelles sur la fin d'année. La dynamique est en train de changer progressivement autour du dossier, même s'il reste toujours très risqué. Ce petit regain de confiance a permis de déséquilibrer le carnet d'ordre en direction des acheteurs qui ont repris la main et qui ont permis au titre de revenir notamment au-dessus du cours de la dernière augmentation de capital qui s'était faite à 0.0037 euros.
L'avenir paraît malgré tout très délicat à scénariser car la direction n'a dévoilé aucun objectif financier pour 2025. Dans ces circonstances la valeur va rester un titre spéculatif qui évoluera au gré des rumeurs. C'est aujourd'hui un titre dédié au trading mais certainement pas à une stratégie d'investissement sereine. Avec la nouvelle stratégie européenne autour de la défense et de l'autonomie, Atos pourrait tirer son épingle du jeu, ce serait une piste de redressement qui pourrait relancer le dossier au premier plan. A méditer.
Enfin, notez que la direction a décidé de faire un regroupement de ses actions, il interviendra le 25 mars, et au lieu d'avoir une action à 0,0040 par exemple, elle vaudra 40 euros. Terminé le trading avec 4 décimales et les allers-retours qu'on pouvait envisager compte tenu de l'écart de "spread". Cela devrait aussi normaliser les variations de l'action et calmer un peu la spéculation.
Forces d'Atos
Atos occupe une position solide dans les domaines de la cybersécurité et du cloud computing, secteurs en pleine expansion et essentiels à la transformation numérique des entreprises.
La récente amélioration de la prise de commandes, notamment après un plan de restructuration, témoigne d'une reprise de la confiance des clients et d'une stabilisation potentielle de l'entreprise.
La nomination de Philippe Salle à la tête d'Atos, un dirigeant expérimenté avec une solide réputation dans le redressement d'entreprises, pourrait apporter un leadership efficace pour la restructuration stratégique et financière du groupe.
Faiblesses d'Atos
Atos a récemment manqué ses prévisions de revenus pour 2024 en raison de résiliations de contrats et d'un marché morose, avec un chiffre d'affaires annuel en baisse de 5,4 % par rapport à l'année précédente.
L'entreprise a subi des difficultés financières importantes, nécessitant une restructuration de sa dette de 2,8 milliards d'euros en actions et une augmentation de capital pour stabiliser ses finances.
Des défis organisationnels et une incertitude quant à la rentabilité future subsistent, en raison de transformations internes et d'investissements nécessaires pour atteindre une nouvelle vision stratégique.
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