Cac 40 les marchés n'achètent pas encore la fin de la crise

Les variations des marchés sont essentiellement dictées par le conflit russo-ukrainien et ses développements. Cette semaine a soufflé le chaud et le froid entre la montée en puissance de l'offensive russe et les espoirs d'un accord entre les deux parties. Pour l'instant les négociations n'ont rien donné mais on retiendra le côté positif, à savoir qu'un canal de communication persiste.

C'est ce qui permet aux marchés de tenir après la phase de panique que nous avons connu en début de semaine et qui a entraîné une sortie pas le bas du couloir baissier de moyen terme. Une nette accélération, accompagnée d'une forte volatilité mais surtout une réintégration très difficile du canal dont la borne basse joue maintenant le rôle d'une zone de résistance.

Pour l'instant, d'un point de vue technique, tous les signaux sont au rouge et il n'y a pas lieu d'acheter le rebond. Ce dernier est d'ailleurs en train de s'étioler et nous pourrions avoir une stabilisation progressive autour du support psychologique des 6000 points. Évidemment, la donne pourrait être complètement changée en cas d'accord entre les belligérants. Il n'y a cependant aucune visibilité qui permet de faire des pronostics. On pourra néanmoins relever que dans la plupart des crises, il y a un phénomène d'habitude qui se produit avec la durée de ces dernières. Si les conséquences du conflit n'enveniment pas trop la situation économique mondiale, nous pourrions revenir progressivement, et en dépit d'une crise plus longue que prévu, à une tendance positive, plus centrée sur les fondamentaux.

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