Prévision | Objectif | Potentiel |
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42,00 € | 5,94% |
Dans le sillage de la forte chute des marchés, consécutive aux tarifs douaniers américains, Renault s'est laissé entraîner logiquement dans le mouvement. Néanmoins, le groupe est beaucoup moins sensible au marché US qu'un Stellantis par exemple. La réaction est donc moins marquée mais l'action est tout de même venue tester le bas du canal de tendance dans lequel nous sommes actuellement.
Un canal de tendance baissier depuis le point haut du mois de février au-delà des 53 € par action. Les moyennes mobiles se sont d'ailleurs retournées à la baisse depuis plusieurs semaines et on casse à l'instant le support intermédiaire des 44,80 euros.
La valorisation du groupe reste encore assez conservatrice sur les niveaux actuels mais l'ambiance du marché devrait nous amener un peu plus bas. On peut commencer d'ores et déjà à anticiper une glissade jusqu'au prochain support significatif situé à 42 € par action. Cela laisse un petit potentiel baissier complémentaire de 4 à 5 %. Dans un tel scénario, nous retrouverions un point d'achat assez séduisant.
Forces de Renault
- Renault bénéficie d'une solide reconnaissance de marque, notamment sur le marché européen, où elle figure parmi les principaux constructeurs automobiles. Cette notoriété lui permet de fidéliser une clientèle diversifiée et d'asseoir sa position concurrentielle.
- La diversité de la gamme de produits de Renault, incluant des véhicules électriques tels que la Renault Zoe, témoigne de sa capacité à innover et à répondre aux évolutions du marché automobile. Cette orientation vers les technologies propres positionne favorablement l'entreprise face aux défis environnementaux actuels.
- Les alliances stratégiques, notamment avec Nissan et Mitsubishi, offrent à Renault des opportunités de partage de technologies, de réduction des coûts et d'accès à de nouveaux marchés, renforçant ainsi sa compétitivité globale.
Faiblesses de Renault
- Une dépendance significative au marché européen rend Renault vulnérable aux fluctuations économiques et aux évolutions réglementaires spécifiques à cette région, limitant ainsi sa diversification géographique.
- Des défis financiers récents, notamment une baisse du bénéfice net en 2022 par rapport à 2021, peuvent affecter la confiance des investisseurs et limiter les capacités d'investissement de l'entreprise.
- Des rappels de véhicules ont parfois entaché la réputation de Renault, soulevant des questions sur le contrôle qualité et pouvant impacter la fidélité des clients.
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