Renault sous pression avec les déboires de Nissan

En raison des déboires de son partenaire Nissan, Renault a présenté des résultats contrastés au premier semestre et a revu en baisse son objectif de chiffre d'affaires pour l'année 2019.

Les profits du japonais ont dégringolé puisque l'an dernier sur la même période il avait apporté 805 millions d'euros de résultat net au groupe français alors qu'il a coûté 21 millions d'euros cette année.

Les objectifs de croissance sont donc abandonnés pour 2019 où la performance devrait tourner autour des niveaux de 2018.

Logiquement, cela n'a pas permis au titre de sortir des points bas sur lesquels il évolue actuellement, à proximité immédiate du support des 49,85 euros qui constitue le niveau le plus faible de ces cinq dernières années.

Le titre s'est d'ailleurs enfermé sous une résistance oblique qui le contraint vers ce seuil crucial. Les éléments négatifs ne nous incitent pas à revenir à l'achat malgré une valorisation qui est au plancher. Nous attendrons un signal d'achat fort et cela viendra notamment par une cassure à la hausse de la résistance oblique, passant actuellement vers 54 €.

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