| Prévision | Objectif | Potentiel |
| |
10,80 € | 18,80% |
La société parapétrolière a dévoilé il y a quelques jours ses résultats du troisième trimestre 2015 et sans surprise ils sont largement dégradés.
Les analystes ne sont pas tombés de leur chaise à la lecture des chiffres car tout le monde s'attendait à une mauvaise publication qui était dans les cours déjà depuis un petit moment. Dans le détail, le chiffre d'affaires enregistre une chute de 35,1 % sur le trimestre rapport à la même période de l'année 2014. C'est notamment sa division "pétrole et gaz", la plus importante du groupe, qui enregistre la plus forte baisse des ventes. Il faut dire que les investissements sont au point mort aux États-Unis et que la chute des prix du pétrole entraîne l'arrêt de nombreuses exploitations, notamment dans le gaz de schiste.
Parmi les rares points positifs, on saluera le déroulement du plan de réduction des coûts qui se poursuit pour adapter au mieux le dimensionnement du groupe avec une chute très rapide de ses marchés. Enfin, notons également le cash-flow positif de 32 millions d'euros qui a été généré sur le troisième trimestre 2015 et l'absence de nouvelles dépréciations d'actif qui lui permettent de garder un bilan relativement solide pour l'instant et éloigner un peu plus le spectre d'une augmentation de capital. Un scénario qui reviendrait toutefois sur le devant de la scène si on continue d'enchaîner les trimestres de ce calibre au cours de l'année 2016.
Pour l'instant, la visibilité demeure faible sur les cours du pétrole qui sont le principal "driver" de la société. L'offre est toujours excédentaire et les analystes n'attendent pas avant la mi 2016 pour enclencher un retournement haussier sur les prix du brut. Il manque toutefois dans cette équation la géopolitique qui pourrait se réveiller à tout moment ainsi qu'un scénario spéculatif sur le groupe au vu de sa valorisation de seulement 1,2 milliard d'euros.
Après les résultats et une première salve de vente des investisseurs, le titre a assez bien encaissé le choc au-dessus d'une zone de support technique situé à 8,74 euros alors que l'on pouvait s'attendre à un retour sur les plus bas annuels.
Il y a désormais une résistance qui se dessine à ce niveau et un petit rebond technique peut être joué sur ce support pour envisager à court terme un retour au-dessus des 10 € avec un premier objectif situé à 10,80 euros. On reste cependant dans le scénario court terme alors que la visibilité est particulièrement faible.
© www.abcbourse.com
Les analystes ne sont pas tombés de leur chaise à la lecture des chiffres car tout le monde s'attendait à une mauvaise publication qui était dans les cours déjà depuis un petit moment. Dans le détail, le chiffre d'affaires enregistre une chute de 35,1 % sur le trimestre rapport à la même période de l'année 2014. C'est notamment sa division "pétrole et gaz", la plus importante du groupe, qui enregistre la plus forte baisse des ventes. Il faut dire que les investissements sont au point mort aux États-Unis et que la chute des prix du pétrole entraîne l'arrêt de nombreuses exploitations, notamment dans le gaz de schiste.
Parmi les rares points positifs, on saluera le déroulement du plan de réduction des coûts qui se poursuit pour adapter au mieux le dimensionnement du groupe avec une chute très rapide de ses marchés. Enfin, notons également le cash-flow positif de 32 millions d'euros qui a été généré sur le troisième trimestre 2015 et l'absence de nouvelles dépréciations d'actif qui lui permettent de garder un bilan relativement solide pour l'instant et éloigner un peu plus le spectre d'une augmentation de capital. Un scénario qui reviendrait toutefois sur le devant de la scène si on continue d'enchaîner les trimestres de ce calibre au cours de l'année 2016.
Pour l'instant, la visibilité demeure faible sur les cours du pétrole qui sont le principal "driver" de la société. L'offre est toujours excédentaire et les analystes n'attendent pas avant la mi 2016 pour enclencher un retournement haussier sur les prix du brut. Il manque toutefois dans cette équation la géopolitique qui pourrait se réveiller à tout moment ainsi qu'un scénario spéculatif sur le groupe au vu de sa valorisation de seulement 1,2 milliard d'euros.
Après les résultats et une première salve de vente des investisseurs, le titre a assez bien encaissé le choc au-dessus d'une zone de support technique situé à 8,74 euros alors que l'on pouvait s'attendre à un retour sur les plus bas annuels.
Il y a désormais une résistance qui se dessine à ce niveau et un petit rebond technique peut être joué sur ce support pour envisager à court terme un retour au-dessus des 10 € avec un premier objectif situé à 10,80 euros. On reste cependant dans le scénario court terme alors que la visibilité est particulièrement faible.
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