Malgré la crise des droits de douane, le numéro un mondial des cosmétiques a parfaitement bien tiré son épingle du jeu. Il s'est montré quasiment insensible à cet épisode et a offert une excellente résilience que lui envient les autres groupes affiliés au secteur du luxe.
Ainsi, LVMH, Kering ou encore Hermès ont bien moins résisté que L'Oréal à la tempête boursière depuis le début d'année. L'action gagne d'ailleurs pas loin de 10 % par rapport au 1er janvier, une performance admirable dans le contexte compliqué que nous connaissons depuis plusieurs semaines.
Alors dans le fond la valorisation est élevée avec un PER qui tourne autour de 27 fois les bénéfices attendus cette année mais c'est un peu la norme sur les sociétés qui offrent une excellente visibilité et un track record des plus qualitatifs en termes de résultats. Cela limitera forcément le potentiel que nous attendons sur le dossier et qui ressort autour de 410 € dans une optique de moyen terme.
D'un point de vue technique il n'y a aucune tension à noter sur les principaux indicateurs ce qui suggère que l'action L'Oréal en garde sous le pied à la moindre éclaircie boursière.
Forces de L'Oréal
Position de leader mondial dans les cosmétiques : L'Oréal domine le marché avec un portefeuille de marques puissantes et une présence dans plus de 150 pays.
Capacité d'innovation élevée : L’entreprise investit massivement en R&D pour lancer régulièrement de nouveaux produits adaptés aux tendances et aux marchés locaux.
Résilience financière et marges solides : L'Oréal affiche une forte rentabilité, une structure bilancielle saine et une capacité constante à générer du cash flow.
Faiblesses de L'Oréal
Dépendance aux marchés matures : Une part importante du chiffre d’affaires provient de zones comme l’Europe et les États-Unis, plus exposées à la saturation.
Vulnérabilité aux fluctuations des devises : En tant que groupe très internationalisé, les résultats sont sensibles aux effets de change.
Exposition aux tendances sociétales : L'image de certaines marques peut être impactée négativement par les critiques sur les standards de beauté ou les enjeux environnementaux.
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