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L'agrément de l'association anticorruption Anticor non renouvelé

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chabl chabl
27/12/2023 18:28:32
1

On peut déplorer un peu partout l'abondance de nos Administrations

En parlant des administrations qui s'enchevêtrent et viennent se mêler de tout et de rien on peut regarder tout ce qui nous coûte très cher pour la santé où l'on déplore la haute main d'une administration surabondante dans nos hôpitaux mais en plus d'une administration générale de la santé avec beaucoup d'organismes.

Quels sont les organismes de santé publique ?

Les Agences régionales de santé (ARS)

La Haute Autorité de santé (HAS)

L'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM)

L'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES)

L'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN)

Et il faut voir sans doute comment cela interfère aussi au niveau départemental et combien d'autres organismes semi-officiels se mêlent aussi de notre santé !!!


  
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gars d1 gars d1
27/12/2023 18:04:09
0

@ Dubaisan…

C'est pas plus scandaleux que les Hautes Autorités qui ont fleuri ces dernières un peu partout et qui font selon les commandes, la pluie, et le beau temps telle la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique

Et ça coûte beaucoup moins cher au contribuable que l'HADOPI

Je note : "

Hadopi, pas là "pour générer des revenus
Depuis sa création, l’Hadopi est critiquée. L’institution a coûté entre 2009 et 2019, 82 millions d’euros au ministère de la Culture précise dans un article Next INpact. "Le montant total cumulé des amendes prononcées et portées à la connaissance de la Commission est de 87.000 euros". Des résultats jugés mauvais par les détracteurs d’Hadopi.
"

https:// www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/net-plus-ultra/net-plus-ultra-du-vendredi-17-decembre-2021-1402026

  
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Dubaisan Dubaisan
27/12/2023 17:27:50
2

"L'agrément permet à l'association d’agir en justice dans les affaires de corruption et d’atteinte à la probité présumées, notamment en cas d’inaction du parquet."

Ce qui est scandaleux, c'est que l'on ait pu confier à une "association" privée, dite Organisation Non Gouvernementale, des droits et devoirs qui sont de la responsabilité de la Justice et intimement liés au fonctionnement de la Justice et donc de l'Etat.

Est-ce à une telle association de "présumer" de la corruption ou de l'atteinte à la probité dans une affaire quelconque, de s'ériger quasiment en juge d'instruction sans en avoir les charges et contraintes (notamment le secret de l'instruction etc...).

NON!

C'était la porte ouverte à tous les abus. La Justice a elle-même tranché en Mai dernier en ne reconduisant pas cet agrément et c'est très bien!.

  
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gars d1 gars d1
27/12/2023 15:44:10
3

De l'utilité de mettre des lunettes, de mettre le désembuage du parebrise et d'utiliser de ce qui reste de disponible de son cerveau .

C'est surtout assez consternant de voir que finalement la seule parade à tout un tas d'affaires politoco-financières juteuses et éclabloussantes à souhait, soit de chercher à pourrir les ressources financières d'une association basée sur du don "libre" et gênante à bien des égards pour les coulisses de l'exercice du pouvoir.

Et donc en gros, suffit que la moralité du donateur soit douteuse pour l'association soit elle-même douteuse...

On marche sur la tête, car au final on notera qu'on préfère s'intéresser à la moralité d'Anticor plutôt qu'aux dossiers qui ont été soulevés, le comble de l'ironie en soi.

Ainsi donc l'irrespectabilité potentiel d'un don entacherait totalement la respectabilité des démarches, des procédures des affaires mises à jour : on rêve, non... je crois que certains ont un gros gros problème de désembuage du parebrise avant...

Message complété le 27/12/2023 15:54:46 par son auteur.

Je note encore qu'il suffirait donc d'un don d'un opposant à n'importe quelle association pour que sa moralité et sa respectabilité soient remises en cause. Quand on pense qu'il suffit qu'une fausse information soit reprise 50 fois sur internet pour devenir "vraie" : ça en dit long sur la crédulité dont souffre une large partie de population....

Message complété le 27/12/2023 15:57:05 par son auteur.

Comme il est important de laver plus blanc et d'essorer à 2000 tours…

Rien de tel que d'allumer un contrefeu sur Anticor le 24 Décembre 2023 au soir pour brouiller les pistes et obliger à choisir son camps...

Affaire Business France: Muriel Pénicaud dit n'avoir "rien" à se reprocher
https://www.abcbourse.com/forums/msg1012175_msg


ça sent le téléguidage à plein nez et personnellement je pense qu'il n'y a pas de place pour le hasard dans le télescopage des 2 faits.

Pitoyable et affligeant

  
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mbuilder mbuilder
27/12/2023 14:03:13
1

L'article est totalement partial et ne donne la parole qu'à Anticor. Cette association est ultra politisée, totalement noyautée par LFI Nupes et en outre certains financements sont opaques ce qui lui ont notamment valu son retrait d'agrément par le tribunal.

l'article du point est éclairant :

https://www.lepoint.fr/societe/anticor-coups-bas-et-financements-douteux-26-03-2021-2419525_23.php

  
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gars d1 gars d1
27/12/2023 13:41:59
3

Une honte de plus pour ce quinquénat qui les enfile comme des perles

Je note :

- Plus de 160 procédures -

L'analyse de cette demande avait fait l'objet d'un déport du ministre de la Justice en faveur de la Première ministre Elisabeth Borne, Anticor étant impliquée dans la procédure visant Eric Dupond-Moretti devant la Cour de justice de la République (CJR). Puis le 24 décembre, in extremis, la cheffe du gouvernement s'était elle aussi déportée, confiant cette tâche à la ministre des Affaires étrangères Catherine Colonna.
Selon Mme Van Beneden, il existait en effet pour Mme Borne "un risque de conflit d'intérêts dans deux dossiers" dans lesquels Anticor figurait.
Créée en 2002, Anticor est impliquée dans plus de 160 procédures dont l'attribution du Mondial de football au Qatar ou encore l'enquête pour prise illégale d'intérêts visant le secrétaire général de l'Elysée Alexis Kohler.
Des plaintes d'Anticor ont entraîné des poursuites concernant la cession de la branche énergie d'Alstom à General Electric et une enquête préliminaire dans les contrats russes d'Alexandre Benalla, l'ex-conseiller du président de la République Emmanuel Macron.


Visiblement, le moins qu'on puisse dire, c'est Anticor a le chic pour soulever les dossiers qui mettent en abyme le pouvoir et son exécutif.

Quant au fait que cette décision largement discutable ait été prise un 24 Décembre et publié tardivement, ça montre bien qu'on avait à coeur de camoufler la décision en espérant que ça ne soit pas repris par les médias afin que ça fasse le moins de vagues possible durant la trêve des confiseurs ou l'on se soucie peu de politique.

Une preuve supplémentaire que l'on se complet chaque jour, en haut lieu, de pratiquer l'excellence du pire...

Quand on pense qu'on demande au citoyen une probité exemplaire et de plus en plus à chaque instant, le contraste entre les 2 mondes est saisissant d'inégalité parfaitement de traitement

Ce qui ne respecte en rien notre devise nationale.

Pitoyable et affligeant

  
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Dubaisan Dubaisan
27/12/2023 12:10:09
0

Parfait!

  
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virgules44 virgules44
27/12/2023 11:46:27
0
tres bien
  
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virgules44 virgules44
27/12/2023 11:46:10
0
Elise Van Beneden, présidente du bureau d'Anticor, à droite, aux côtes de Jean-Baptiste Soufron, à gauche et Jérôme Karsenti, au centre, avocats pour Anticor, le 4 octobre 2022 à Paris
Elise Van Beneden, présidente du bureau d'Anticor, à droite, aux côtes de Jean-Baptiste Soufron, à gauche et Jérôme Karsenti, au centre, avocats pour Anticor, le 4 octobre 2022 à Paris (AFP/Archives/Geoffroy Van der Hasselt)

L'exécutif n'a pas renouvelé l'agrément permettant à l’association Anticor d'intervenir dans des dossiers de lutte contre la corruption, une décision qualifiée de "cadeau de Noël aux corrupteurs" par l'avocat de l'ONG qui va la contester devant la justice administrative.

La ministre des Affaires étrangères Catherine Colonna, à qui la tâche de renouveler ou non cet agrément a été dévolue in extremis dans un décret du 24 décembre, avait jusqu'à mardi minuit pour le faire.

N'ayant pas répondu à la demande de l'ONG anticorruption, qui avait déposé en juin une nouvelle demande d'agrément après l'annulation du précédent par la justice, ceci équivaut à une "décision implicite de refus", selon une source au ministère des Affaires étrangères.

Celle-ci "peut faire l’objet d’un recours devant la même justice administrative qui pourra statuer sur son bien fondé", a précisé cette source. "La possibilité pour cette association comme pour d’autres de signaler des dossiers à la justice et de porter plainte reste intacte", a-t-elle par ailleurs assuré.

"Cette décision ne nous surprend pas malheureusement car nous sommes bien conscients que nos actions contre la corruption agacent profondément le gouvernement", a réagi auprès de l'AFP Elise Van Beneden, présidente du bureau de l'ONG.

L'agrément permet à l'association d’agir en justice dans les affaires de corruption et d’atteinte à la probité présumées, notamment en cas d’inaction du parquet.

Ce refus implicite "intervient après une instruction de six mois durant laquelle aucun dysfonctionnement ne nous a été reproché par le gouvernement et alors même que la Première ministre a considéré en octobre dernier qu'Anticor remplissait toutes les conditions pour être agréée", a ajouté Mme Van Beneden.

- Décision "scandaleuse" -

"C'est un cadeau de Noël pour les corrupteurs", a cinglé de son côté l'avocat d'Anticor, Me Vincent Brengarth, jugeant cette décision "scandaleuse".

L'avocat Vincent Brengarth, le 19 juillet 2019, à Paris
L'avocat Vincent Brengarth, le 19 juillet 2019, à Paris (AFP/Archives/JOEL SAGET)

"Elle torpille la lutte contre la corruption et met un peu plus à mal le devoir d’exemplarité", a-t-il poursuivi, ajoutant qu'elle confirmait "l’inanité de la procédure d’agrément, dans laquelle les gouvernants peuvent tour à tour être censeurs de l’action des associations et mis en cause".

Anticor va "contester cette décision devant la justice administrative", selon Mme Van Beneden, qui a dit être "d'une certaine manière soulagée de pouvoir enfin démontrer que l'association remplit bien tous les critères pour être agréée, à l'abri des considérations politiques du gouvernement".

En juin, le tribunal administratif de Paris avait annulé un arrêté signé en avril 2021 par le Premier ministre d'alors, Jean Castex, qui renouvelait pour trois ans cet agrément, une décision confirmée par la cour administrative d'appel le 16 novembre.

Le tribunal administratif avait été saisi par deux dissidents de l'association qui estimaient la procédure de renouvellement de l'agrément irrégulière et jugeaient que l'association ne remplissait pas les conditions exigées pour être agréée.

Après la décision du tribunal administratif, l'ONG avait déposé en juin une nouvelle demande d'agrément.

- Plus de 160 procédures -

L'analyse de cette demande avait fait l'objet d'un déport du ministre de la Justice en faveur de la Première ministre Elisabeth Borne, Anticor étant impliquée dans la procédure visant Eric Dupond-Moretti devant la Cour de justice de la République (CJR). Puis le 24 décembre, in extremis, la cheffe du gouvernement s'était elle aussi déportée, confiant cette tâche à la ministre des Affaires étrangères Catherine Colonna.

Elise Van Beneden, présidente du bureau de l'ONG Anticor, le 4 octobre 2022 à Paris
Elise Van Beneden, présidente du bureau de l'ONG Anticor, le 4 octobre 2022 à Paris (AFP/Archives/Geoffroy VAN DER HASSELT)

Selon Mme Van Beneden, il existait en effet pour Mme Borne "un risque de conflit d'intérêts dans deux dossiers" dans lesquels Anticor figurait.

Créée en 2002, Anticor est impliquée dans plus de 160 procédures dont l'attribution du Mondial de football au Qatar ou encore l'enquête pour prise illégale d'intérêts visant le secrétaire général de l'Elysée Alexis Kohler.

Des plaintes d'Anticor ont entraîné des poursuites concernant la cession de la branche énergie d'Alstom à General Electric et une enquête préliminaire dans les contrats russes d'Alexandre Benalla, l'ex-conseiller du président de la République Emmanuel Macron.

© 2023 AFP

  
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