OK
Accueil > Communauté > Forum Scor

Scor en chute libre après son avertissement sur ses objectifs 2024

Cours temps réel: 28,98  1,54%



LBWB LBWB
02/08/2024 12:26:57
0

Un ptit graphe

Message complété le 02/08/2024 13:26:19 par son auteur.

Invalidé nouveau plus bas

Message complété le 02/08/2024 13:26:20 par son auteur.

Invalidé nouveau plus bas

  
Répondre
LBWB LBWB
02/08/2024 12:26:57
0

Un ptit graphe

  
Répondre
chabl chabl
16/07/2024 15:21:49
0

Les difficultés de SCOR me semblent pour ainsi dire "naturelles" quand on constate les nombreuses catastrophes climatiques qui se sont déchaînées ces derniers temps.

Pas mal de compagnies d'assurances doivent avoir contracté de la réassurance dans ce domaine et pour SCOR la facture a dû s'alourdir très fortement.

Pour nous, cela pourrait bien aboutir à de nouvelles augmentations de nos propres assurances "habitation".

Mais j'avais mal lu les raisons du PW de SCOR. Donc c'est plutôt côté assurances Santé qu'il va falloir revoir les tarifs

  
Répondre
lionelcamy lionelcamy
16/07/2024 10:44:02
0

très inquiétant pour le secteur financier au global surtout

  
Répondre
gars d1 gars d1
16/07/2024 10:38:14
1

N'est Pas Denis Kesler qui vaut ou qui a été nommé à sa place …

"L'Ancien Testament est un petit traité de réassurance, toutes les catastrophes y sont décrites".
DENIS KESSLER


Un petit rappel…

Denis Kessler, le plus tranchant des patrons français, s'est éteint

Le président de SCOR, Denis Kessler, est mort ce vendredi à 71 ans. Inclassable, ce libéral assumé a eu plusieurs vies : chercheur, professeur, numéro deux du Medef, et enfin grand patron.

Publié le 9 juin 2023

Sa dernière volonté aura été exaucée. Agé de 71 ans, Denis Kessler ne voulait pas lâcher les rênes de SCOR. Jusqu'à son dernier souffle, vendredi 9 juin, il aura présidé au destin du cinquième réassureur mondial, dont il avait pris la tête il y a 21 ans.

Impossible, pour cet infatigable travailleur, d'imaginer un jour prendre sa retraite, malgré le cancer dont il souffrait et la crise de gouvernance qui a assombri la fin de son règne. Le mot « règne » n'est pas trop fort pour décrire l'empreinte de l'ancien PDG ( devenu président du conseil en 2021) sur SCOR. Une société au bord de la faillite après les attentats du 11 Septembre, qu'il a ensuite ressuscitée avec brio.

L'incarnation de SCOR

Rarement un patron français aura autant incarné une entreprise. Au point même de dépasser, par sa notoriété personnelle, celle de SCOR dont le métier, peu connu, consiste à assurer les risques dont veulent se délester les assureurs.

Inclassable, Denis Kessler a eu plusieurs vies : chercheur, professeur, numéro deux du Medef et, enfin, grand patron… Sous toutes ces casquettes, cet intellectuel avait le même goût de l'influence et du débat d'idées. Ennemi du politiquement correct, il était connu pour son humour, souvent féroce, et pour ses prises de position libérales. Ou « ultralibres », comme il le disait lui-même.

Cette figure du capitalisme français devait tirer sa révérence à l'assemblée générale (AG) des actionnaires de mai 2024. Soit deux ans après l'échéance initiale, repoussée l'an dernier grâce à une modification des statuts de SCOR, cotée à la Bourse de Paris.

"Sur le tableau de la nomenclature des espèces de Buffon, Kessler est irremplaçable, même par clonage".
Denis Kessler

La dernière AG des actionnaires, il y a quelques semaines, ressemblait déjà à une cérémonie d'adieu pour Denis Kessler, très affaibli par la maladie. « J'ai peut-être donné une impression épouvantable aujourd'hui », reconnaissait-il alors à la tribune.

Mais pas question pour lui de s'effacer, même si le processus de sa succession était déjà enclenché. « Sur le tableau de la nomenclature des espèces de Buffon, Kessler est irremplaçable, même par clonage », déclarait ce jour-là le président du conseil d'administration, très en verve. Au point d'éclipser, par son charisme et son art de la formule, le nouveau directeur général de SCOR, Thierry Léger . Arrivé début mai, ce Franco-Suisse succède à deux premiers dauphins, écartés sans ménagement par Denis Kessler.
Fils de résistant

Difficile de succéder à une telle figure, dont le parcours universitaire détonne face à l'aréopage de grands patrons français polytechniciens ou sortis de l'ENA, où il a échoué au concours d'entrée.

Cet Alsacien, né à Mulhouse en 1952, n'hésite pas à mettre en avant ses deux agrégations et sa carrière de chercheur. Mais c'est à HEC qu'il fait ses classes, dans la même promotion qu'Henri de Castries, le futur patron d'AXA.

C'est là que ce fils d'un agent commercial, déporté à Dachau pour faits de résistance, mène sa première bataille. Influencé par l'idéologie trotskiste, une étiquette qu'il a ensuite réfutée, il mène la fronde contre la hausse des frais d'inscription de l'école. A sa sortie d'HEC, en 1976, il n'opte pas pour le monde de l'entreprise comme la plupart de ses camarades, mais pour celui de la recherche, tout comme Dominique Strauss-Kahn (DSK), son ami et mentor.

Agrégé en sciences sociales mais aussi en économie, Denis Kessler fait ses armes dans le monde académique à l'université de Nanterre, puis au CNRS. Doctorat en poche, il devient professeur à l'université de Nancy, puis à l'Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS). En parallèle, il préside le Centre d'étude et de recherche sur l'épargne, le patrimoine et les inégalités (Cérépi). Le premier d'une longue liste de postes de « président ».

Dans ces années 1980, le jeune Denis Kessler s'illustre avec ses travaux sur les retraites et la protection sociale. Notamment au sein de l'Association de Genève, présidée par l'ancien Premier ministre Raymond Barre et consacrée à l'étude de l'assurance. Cela lui ouvrira les portes du Conseil national du crédit, en 1985.

L'UAP avec Claude Bébéar

Deux ans plus tôt, l'universitaire est entré, à 31 ans seulement, au conseil d'administration de la compagnie d'assurances UAP grâce à Claude Bébéar, son autre « parrain ». Denis Kessler unit alors son destin à celui du monde de l'assurance.

En 1990, il devient président de la Fédération française des sociétés d'assurance (FFSA), le puissant lobby du secteur. Il ajoute ensuite à cette casquette celle du Conseil national du patronat français (CNPF), l'ancêtre du Medef. Sous la présidence de Jean Gandois, il en devient vice-président et muscle alors la doctrine économique du lobby.

En 1997, ce chantre de la méritocratie met sa pensée en action. Il devient directeur général d'AXA, le numéro un français de l'assurance. Pendant des mois, il pilote des fusions entre les entités d'AXA et de l'UAP à travers le monde… loin de Paris, où se joue la succession de Claude Bébéar. C'est son camarade de promo Henri de Castries qui devient le nouvel homme fort du groupe. Evincé, il retourne diriger la FFSA et se met au service d'Ernest-Antoine Seillière, patron du CNPF de 1998 à 2005.

Vice-présidence du Medef

Le tandem transforme le syndicat des patrons, rebaptisé Medef, et devient le pire ennemi du gouvernement Jospin - dont DSK est ministre de l'Economie. Souvent en première ligne, Denis Kessler s'impose comme un farouche défenseur du libéralisme et le pourfendeur du modèle social français… et comme la tête de Turc de la gauche. Son mot d'ordre : « Défaire méthodiquement le programme du Conseil national de la résistance », socle des grands acquis sociaux de l'après-guerre.

Denis Kessler aurait pu rester lobbyiste, mais sa vie bascule, le week-end de la Toussaint 2002. Les mutuelles françaises actionnaires de SCOR l'appellent à la rescousse du réassureur, au bord de la faillite depuis l'effondrement des tours du Wall Trade Center en septembre 2001, assurées par SCOR. Après son échec chez AXA, il a enfin l'occasion de jouer les premiers rôles.

Marié à une sociologue et père de deux enfants, Denis Kessler s'investit corps et âme dans sa nouvelle mission. Il mène deux recapitalisations, renoue avec les profits en 2004, puis enchaîne les acquisitions : l'allemand Revios en 2006, le suisse Converium en 2007 (après une OPA épique), Transamerica en 2011, une filiale de Generali en 2013…

SCOR réalise « un turnaround comme les Américains les aiment, à la General Motors ou IBM », se targuait Denis Kessler, sans fausse modestie, lorsqu'il a reçu des « Echos » le prix du stratège de l'année en 2014. Et d'ajouter : «C'est simple, j'ai dû tout changer de A à Z ». L'organisation, la culture, les statuts.

« Je ne le referai pas une deuxième fois, affirmait-il pourtant. C'est trop de risque, trop de stress, trop d'anxiété. C'est un peu comme si on vous demandait de sauter dans le vide… »

Turnaround de SCOR

SCOR traverse finalement sans encombre la crise financière de 2008, puis celle de la zone euro. Son atout : l'analyse et l'anticipation des risques. Ses experts jonglent avec les tables de mortalité, les probabilités de survenance des catastrophes naturelles, des ouragans aux tremblements de terre les plus dévastateurs.

Un savoir-faire qui ne relève pas de la pure science mathématique. « L'Ancien Testament est un petit traité de réassurance, toutes les catastrophes y sont décrites », soutenait Denis Kessler.

La réassurance fait aussi écho à la théorie du risque qu'il a développée avec son ami, le chercheur François Ewald. Pour eux, l'humanité se divise en deux catégories : les preneurs de risques, voués au succès… et les autres.

Une fois SCOR remis sur les rails, Denis Kessler aurait pu, lui aussi, prendre le risque de tout quitter pour retenter l'aventure ailleurs. Mais l'occasion ne s'est pas présentée. Ce fort en gueule reprend seulement du service pour contrer la réélection de Laurence Parisot, qui a succédé au baron Seillière à la tête du Medef. Et il oeuvre à l'élection de Pierre Gattaz, le patron de Radiall.

Chez SCOR, les plans stratégiques s'enchaînent. Denis Kessler en compte sept à son actif, consignés dans des pavés qu'il n'hésite à mettre sous le nez de ses visiteurs.

S'il est moins présent dans le débat public, il s'illustre en créant une filiale d'édition. SCOR rachète les prestigieuses Presses universitaires de France (PUF) et Belin, regroupés dans la société Humensis, qui fait éclore les Editions de l'Observatoire.

Le patron raffole aussi des distinctions. En 2016, il est élu à l'Académie des sciences morales et politiques. Une consécration. Sa cérémonie d'« installation » rassemble le Tout-Paris des affaires.

Hormis les critiques récurrentes sur sa rémunération, très généreuse, la fin de carrière de Denis Kessler aurait pu être un long fleuve tranquille. Mais c'était sans compter sur ce qu'il vécut comme la « trahison » de Thierry Derez, le directeur général de l'assureur Covéa.
Bataille contre Covéa

En 2018, SCOR devient en effet la proie de Covéa (MAAF, MMA et GMF), son client et surtout son premier actionnaire. Le 23 août, Denis Kessler reçoit une lettre à 8 milliards d'euros, le prix que Covéa est prêt à mettre sur la table pour prendre le contrôle de SCOR. Une OPA menée par un mutualiste ? Un affront pour une entreprise globale et capitaliste, estime Denis Kessler.

S'ensuit une guerre homérique entre Denis Kessler et Thierry Derez, par communiqués interposés et devant les prétoires. Les deux patrons finissent par enterrer la hache de guerre mi-2021. SCOR restera indépendant mais l'image de la société et de son patron sort écornée.

La pandémie de Covid-19, qui a durement secoué le secteur de la réassurance, puis la guerre en Ukraine, l'inflation et la hausse des taux, ne vont pas arranger les affaires du groupe, qui signe en 2022 sa première perte en 20 ans.

Un camouflet pour Denis Kessler , qui y voit les traces de la gestion de son dauphin, Laurent Rousseau. Il lui avait confié la direction générale mi-2021 avant de le remercier, un an et demi plus tard. Un épisode qui clôt la fin de règne, crépusculaire, d'un patron solaire.

  
Répondre
Ptitchat72 Ptitchat72
16/07/2024 10:33:09
0

Hormis être expert, ça reste quand même assez charabia comme communiqué..

titre difficile à suivre sur le plan fondamental je trouve

  
Répondre
gars d1 gars d1
16/07/2024 09:27:43
0

Pour ceux qui veulent suivre, Les activité L&H , ça signifie "Life and Health" (Vie et Santé)


https://www.scor.com/fr/propos-de-life-health


Au dernières nouvelles de présentation, ce secteur représente :

- réassurance vie et santé (51,2%) ;


  
Répondre
gars d1 gars d1
16/07/2024 09:27:43
0

(AOF) - Scor (-18,11% à 21,36 euros) accuse la plus forte baisse de l'indice SBF 120 après l'abandon de certains de ses objectifs pour 2024. Dans un communiqué, le réassureur a averti que le résultat des activités d’assurance (ISR) L&H du deuxième trimestre 2024 est attendu autour de -0.4 milliard d’euros, notamment affecté par des actions prises sur les provisions et par un écart d’expérience qui continue d’être négatif, en partie compensés par l’effet positif lié aux actions de gestion du portefeuille.

Des révisions supplémentaires au second semestre pourraient potentiellement entrainer des ajustements négatifs additionnels sur le résultat des activités d'assurance L&H pour un montant estimé au plus à -0,1 milliard d'euros d'ici la fin de l'année 2024. De ce fait, le résultat des activités d'assurance L&H en 2024 est attendu significativement en-dessous du montant de 500 millions d'euros indiqué lors de la présentation des résultats du premier trimestre 2024.

Par ailleurs, la valeur économique du groupe au deuxième trimestre 2024 est attendue à environ 8,3 – 8,5 milliards d'euros ou à environ 46 – 47 euros par action. De ce fait, l'objectif de croissance de la valeur économique de 9 % par an à hypothèses économiques constantes ne sera probablement pas atteint sur l'année 2024.

"L'ensemble de ces ajustements n'a pas d'impact sur la situation de liquidité du Groupe en 2024", indique le réassureur qui publiera le 30 juillet ses résultats du deuxième trimestre.

© 2024 Agence Option Finance (AOF) - Tous droits de reproduction réservés par AOF. AOF collecte ses données auprès des sources qu'elle considère les plus sûres. Toutefois, le lecteur reste seul responsable de leur interprétation et de l'utilisation des informations mises à sa disposition. Ainsi le lecteur devra tenir AOF et ses contributeurs indemnes de toute réclamation résultant de cette utilisation. Agence Option Finance (AOF) est une marque du groupe Option Finance

  
Répondre

Forum de discussion Scor

202408021226 1041663

Investir en Bourse avec Internet

Mes valeurs