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Dette française : S&P accorde un sursis sous haute tension politique

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chabl chabl
30/11/2024 10:11:35
1

L'endettement de plus en plus fort du pays est dû à une habitude acquise depuis longtemps maintenant.

Pour réduire cet endettement on cherche d'abord à taxer, imposer tout ce qui semble possible et au nom de "l'égalité" on commence par aller chercher ce que l'on considère comme injuste. Les locomotives que ce soit des "milliardaires" ou des entreprises débordant de "superprofits" sont les premières cibles mais là on tombe plutôt mal car c'est le plus souvent le meilleur moyen de couper leur élan ou de les faire fuir ailleurs.

Ensuite on cherche sans les trouver les solutions pour économiser dans toutes les administrations et dans le "millefeuille territorial" mais là personne n'a pu le faire, tant les intérêts particuliers de chacun priment sur toute tentative de réforme.

Donc il est le plus souvent question de mesures provisoires, d'expédients bâtis dans la précipitation et qui ne font que colmater sans guérir nos plaies financières.

On attend un vrai "Plan de redressement à long terme" qui ne peut pas venir dans la confusion politique actuelle.

  
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Anjou49 Anjou49
30/11/2024 10:05:40
2

La vraie question est :

Comment réussir à se faire dégrader ?

Même ça on y arrive pas et pourtant on fait des gros efforts. Déficit, budget improbable, chômage qui remonte, hécatombe annoncée d’entreprises en difficulté, pugilat à l’Assemblée, menace de motion de censure d’un gouvernement en équilibre…

A croire que les organismes de notation essaient de se rassurer eux-mêmes.

  
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Rollier1 Rollier1
30/11/2024 09:56:40
0

« 60 milliards d'économies ? Je n'ai toujours pas trouvé où elles sont. »

Il s’agirait de réduire le déficit budgétaire de 60 milliards en faisant à la fois des économies et en augmentant les recettes. Tout le problème est de trouver où faire ces économies et comment augmenter les recettes en ne mettant pas les Français dans la rue. Bref, c’est pas gagné … mais les retraités devraient en grande partie faire les frais de l’opération.


  
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philabs philabs
30/11/2024 09:47:24
1
Facile de dissoudre après avoir gavé les petits copains, triché dans les comptes etc... c'est un scandale d'état , mais c'est le procès du RN qui fait diversion.
  
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floalain floalain
30/11/2024 09:11:49
0
60 milliards d'économies ? Je n'ai toujours pas trouvé où elles sont. C'est un peu comme les 1000 milliards de dettes supplémentaires que la commission cherche toujours.
  
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papygaga papygaga
30/11/2024 08:55:29
1

S & P accorde un"sursis" à la France ?

On dirait une parole charitable adressée à un mendigo ....


La "clémence" est pire que la sentence.

  
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papygaga papygaga
30/11/2024 08:55:29
0

standard and poors

Contre toute attente, l’agence de notation américaine Standard & Poor’s (S&P) a choisi de maintenir la note de la dette française à « AA-» avec une perspective « stable ». Une décision qui apporte un répit précieux au gouvernement, malgré une situation politique et budgétaire chaotique.

Depuis mai dernier, lorsque S&P avait abaissé la note de la France d’un cran, les événements n’ont guère joué en faveur de l’Hexagone. Dissolution de l’Assemblée nationale, augmentation du déficit public au-delà des prévisions initiales, et tensions politiques autour du budget de la Sécurité sociale : tous les indicateurs semblaient pointer vers une nouvelle dégradation. Toutefois, S&P a mis en avant la volonté affichée par le gouvernement de maîtriser les finances publiques.

Dans un contexte où Fitch et Moody’s avaient déjà durci leur position cet automne, cette décision suscite à la fois étonnement et soulagement. Selon l’agence, « malgré l’incertitude politique, la France devrait parvenir, avec un certain retard, à respecter le cadre budgétaire européen ». Une déclaration qui réaffirme un minimum de confiance dans la capacité de l’État à redresser sa trajectoire économique.

Des finances publiques sous tension

Avec un déficit public prévu à 6,1% du PIB en 2024, bien au-dessus des 5,1% anticipés initialement, le Premier ministre Michel Barnier reste sous pression. Son objectif de ramener le déficit sous la barre des 5% semble compromis par les ajustements budgétaires nécessaires pour apaiser les tensions politiques. Le projet prévoyait 60 milliards d’€ d’économies d’ici 2025, mais les concessions faites pour éviter une motion de censure ont réduit cette ambition.

Malgré ces difficultés, la trajectoire budgétaire pluriannuelle présentée cette semaine à la Commission européenne a reçu un accueil favorable. Celle-ci prévoit que la dette publique atteindra un pic de 116,5% du PIB en 2027 avant de commencer à diminuer. Le retour sous la barre des 3% de déficit est, lui, projeté pour 2029.

Une vigilance persistante des marchés

Les marchés financiers, eux, restent prudents. Le taux d’intérêt à 10 ans de la dette française avait brièvement dépassé celui de la Grèce, marquant une inquiétude croissante. Toutefois, l’annonce de S&P a permis une accalmie temporaire, le taux français revenant à 2,9%.

Pour éviter une nouvelle dégradation, l’État devra obtenir « trois feux verts », selon l’économiste Norbert Gaillard : stabilité politique, présentation d’un budget cohérent pour 2025, et une réduction du déficit crédible en 2024. Face à une Assemblée bouillonnante, la bataille s’annonce rude.

Si cette décision de S&P offre un répit à court terme, elle ne masque pas les fragilités structurelles des finances françaises. Le gouvernement devra réagir rapidement pour regagner la confiance des marchés et éviter de sombrer dans une crise économique plus profonde.

  
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