Cours | Graphes | News | Analyses et conseils | Composition CAC 40 | Historiques | Forum |
Répondre
|
Répondre
|
Décathlon prévoit un plan de suppression d'emploi……
: (
En Allemagne, 2 frères ont réussi à monter 2 équipementiers mondiaux Addidas et Puma.
Et nous que dalle, si ce n'est Décathlon qui s'exporte bien à l'étranger…
Répondre
|
Parce que les gens préfèrent s’équiper pas cher chez Décathlon et que le Coq n’a pas l’image d’Adidas ou de Nike.
Répondre
|
Quelle triste actualité annoncé depuis plusieurs jours déjà. Je n'ai toujours pas compris pourquoi on était pas arrivé une grande marque pérenne d'équipementier sportif en France alors qu'on a tissu sportif important…
: (
Répondre
|
Le Coq Sportif, un pilier de l'industrie textile française, se trouve à un tournant critique de son histoire. Après plus de 150 ans de présence, la célèbre marque, emblème du sport tricolore, est en redressement judiciaire. Le 22 novembre 2024, la maison mère du Coq Sportif, Airesis, a annoncé cette décision, prise par le tribunal de commerce de Paris. Si, sur le papier, l'entreprise semblait en bonne voie après avoir habillé les athlètes français lors des Jeux Olympiques de Paris 2024, la réalité est tout autre : des pertes financières persistantes et des conflits juridiques mettent en péril l’avenir du fleuron de l’industrie textile.
Placé en redressement judiciaire fin novembre, le Coq Sportif traverse une période de turbulences financières sévères. Le ministre de l'Économie, Antoine Armand, a révélé que le gouvernement avait proposé "des solutions" pour aider la marque, dans un contexte où 410 employés, dont 350 en France, sont particulièrement inquiets pour leur avenir. Une des solutions envisagées par l'État serait de sécuriser les emplois et d’aider la société à naviguer cette période difficile. Pourtant, malgré un soutien public de 22,5 millions d'euros depuis 2023, le groupe continue de lutter contre une dette colossale.
Le redressement judiciaire n'est que la dernière étape d'une longue série de difficultés financières. En effet, les résultats financiers du premier semestre 2024 révèlent une perte de 18,2 millions d’euros, en légère aggravation par rapport aux pertes de l'année précédente, marquée par une perte de 28,2 millions d’euros pour l'année 2023. Si les Jeux Olympiques avaient suscité un espoir de redressement, la demande n’a pas été suffisante pour compenser les difficultés structurelles de l'entreprise, comme le souligne Antoine Armand, qui ajoute : « malgré les Jeux Olympiques, le Coq Sportif n'a pas pu bénéficier d'un surcroît de demande qui aurait pu résoudre les difficultés. »
L’entreprise, dont le siège se trouve à Romilly-sur-Seine, dans l'Aube, est une icône du sport français. Depuis sa fondation en 1882, le Coq Sportif a marqué les esprits, tant sur les terrains de sport qu’en dehors. Son partenariat avec le Comité Olympique pour équiper les athlètes français est une victoire symbolique, mais elle n’a pas suffi à enrayer le déclin. Les résultats sont là : même si les ventes ont augmenté de 30 % pendant l'événement olympique, la marque n'a pas réussi à s’imposer à l’international, ce qui a entravé son redressement. Le marché mondial, particulièrement exigeant, s'est révélé plus difficile à conquérir que prévu, notamment face à des géants comme Nike et Adidas.
Les habitants de Romilly-sur-Seine, où se trouve l’usine historique de la marque, redoutent déjà la fermeture de l’atelier, ce qui entraînerait des pertes d'emplois massives. Un véritable coup dur pour la région, déjà affectée par la désindustrialisation. Un scénario que redoute aussi la députée Angélique Ranc (RN de l'Aube), qui rappelle que la disparition du Coq Sportif aurait un impact économique majeur, affaiblissant encore un peu plus la région.
Répondre
|