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pardon , c'est 12 milliards ( 25 , c'est quand le marché sera tombé plus bas, d'ici qques semaines ) .
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Il y a encore quelques mois, il dominait le classement mondial. Aujourd’hui, Bernard Arnault, emblématique patron de LVMH, glisse à la 7e place des fortunes mondiales après une perte de plus de 12 milliards de dollars… en seulement 24 heures. Une chute brutale qui s’explique par un revers boursier inattendu, survenu mardi 15 avril, et qui secoue tout le secteur du luxe.
Avec une fortune désormais estimée à 151 milliards de dollars, le magnat français se retrouve devancé par Elon Musk, Jeff Bezos, Mark Zuckerberg, Bill Gates, Warren Buffett et Larry Ellison, selon l’indice de Bloomberg. Un décrochage qui surprend par sa vitesse mais pas vraiment par ses causes. LVMH, le géant du luxe qu’il dirige, a vu son action plonger de 7,82 % en une seule séance, après la publication de résultats jugés en forte baisse par les marchés.
Les marchés n’aiment pas les mauvaises surprises. Et c’est précisément ce qu’ont provoqué les résultats trimestriels de LVMH, publiés lundi soir. Très attendus, ces chiffres ont déçu : le groupe a enregistré une baisse de 5 % des revenus de sa division « mode et maroquinerie » la plus stratégique. En ligne de mire : une clientèle chinoise plus frileuse, freinée par les incertitudes économiques.
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Cette division regroupe des marques iconiques comme Louis Vuitton, Céline ou encore Dior. Elle représente à elle seule une part massive du chiffre d’affaires global du groupe. Et c’est justement cette performance en retrait qui a instantanément crispé les investisseurs.
En une journée, LVMH a perdu plusieurs dizaines de milliards de valorisation. Et comme une large part de la fortune de Bernard Arnault est directement liée au cours de l’action, la chute a été immédiate sur son patrimoine personnel.
Ce n’est pas qu’un coup dur ponctuel. Depuis le début de l’année 2025, Bernard Arnault a vu sa fortune fondre de plus de 25 milliards de dollars. Une descente lente mais continue, renforcée par un contexte mondial moins favorable au secteur du luxe : ralentissement économique, incertitudes géopolitiques, et une demande en berne sur certains marchés-clés.
Ce revers ne remet cependant pas en cause la solidité de LVMH à long terme. Le groupe reste le numéro un mondial du luxe, et ses fondamentaux restent solides. Mais cette séquence rappelle à quel point le classement des plus grandes fortunes mondiales peut évoluer au gré des fluctuations boursières.
Une chose est sûre : l’année 2025 commence mal pour Bernard Arnault, qui devra redoubler d’efforts pour reconquérir les sommets qu’il occupait encore il y a peu.
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