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ben moi je comprends un truc: les députés ont tous un pea mais le plafond de 150 k de versement est beaucoup trop bas, alors on fait sauter le bordel.
Ils ont aussi de l'assurance vie mais les frais sont trop hauts.
Ils n’ont pas pensé à faire sauter le plafond du livret a.
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Bof, une mesure pour les riches. Combien de Français moyens ont un PEA de 150000 euros? Pas un grand pourcentage à mon avis. Je pense que pour avoir un PEA de 150000 euros il faut déjà posséder ta maison (finie de payer) , plus une bonne assurance vie bien remplie et de l'argent de côté pour les coups durs. Si en plus tu possèdes un CTO avec des titres étrangers alors oui un PEA de plus de 150000 euros peut-être.
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Perso, J' aimerais bien, mais je ne pense pas que ça sera adopté :
1) La perte fiscale des revenus de capitaux mobiliers logés dans les CTO, il y aurait une liquidation massive des titres détenus sur CTO pour alimenter les PEA. Ce faisant les manques à gagner fiscaux devraient être comblés d'une manière ou d'une autre....
2) Le PEA entrerait en concurrence directe avec les assurances-vie, et ça l'Etat n'en veut pas, car il ne faut pas oublier qu'une grande partie de ces dernières est adossée sur des OAT et diverses obligations d'Etat.
Donc la question : qui va acheter la partie de la dette française en lieu et place des ex-souscripteurs d'assurance Vie ? et à quel Taux ?
L'Etat ne fait pas cadeau et si les régime des assurances-vie a toujours bénéficié d'avantage fiscaux, c'est parce que le Trésor y trouvait son compte. Il fut même un temps où les souscripteurs pouvait bénéficier d'une petite réduction d'impôt.
En revanche, la problématique de la retraite par capitalisation étant à l'ordre du jour , un relèvement limité du plafond pourrait intervenir. bien qu'il existe maintenant le PER qui permet aux futurs retraités de se constituer un complément de pension.
3) Une telle mesure pourrait apparaître comme un "cadeau aux riches" et dans le contexte politique actuelle, je doute qu'un gouvernement quelconque améliore cette enveloppe.
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Encore un coup fourré de la droite complice des socialistes.
Jusqu'en 2012 les contribuables bénéficiaient d'un abattement de 1500 euros sur les dividendes reçus.
Hollande a supprimé cet abattement au détriment des petits actionnaires, Macron n'a pas rétabli cet abattement, et la droite n'en a pas non plus l'intention. On voit bien que tous ces partis sont de droites et n'ont qu'un objectif , taxer toujours plus les plus pauvres.
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Jsuis pas vraiment d'accord sur le fait que le plafond soit un frein et donc que le citoyen lambda privilégie l'assurance vie.
déjà assurance vie = plutôt sécure comme investissement
et puis on ne va pas se mentir, ce sont les banquiers aussi les fautifs..
bien plus souvent qu'ils nous vendent de l'assurance-vie plutôt que du PEA...
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Que des bonnes nouvelles si ça passe …
; )
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Un bouleversement se prépare dans le paysage de l’épargne française. Une proposition de loi déposée le 24 juin 2025 par les députés UDR, sous l’impulsion d’Éric Ciotti, vise à transformer en profondeur le plan d’épargne en actions (PEA). Objectif : le rendre aussi attractif que l’assurance-vie, en levant ses freins fiscaux et successoraux.
Concrètement, le texte prévoit de supprimer le plafond de versement de 150 000 euros, d’autoriser la détention de plusieurs PEA et d’aligner ses conditions de transmission sur celles de l’assurance-vie. L’idée est claire : faire du PEA un outil de placement central pour les ménages, tout en renforçant le financement des entreprises européennes.
Aujourd’hui, le PEA reste sous-utilisé malgré ses atouts. Plus de 7 millions de Français en possèdent un, mais l’essentiel de l’épargne se concentre encore sur l’assurance-vie et les placements garantis, qui représentent près de 60 % du patrimoine financier des ménages. En cause : la limite unique de 150 000 euros par compte et des règles successorales bien moins favorables que celles de l’assurance-vie.
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Ces contraintes incitent de nombreux épargnants à privilégier des produits sécurisés, souvent moins rémunérateurs, plutôt que de s’exposer aux marchés boursiers. Les députés UDR dénoncent par ailleurs les frais jugés trop élevés des contrats d’assurance-vie au regard de leur rendement.
Le projet ne s’arrête pas au plafond de versement. Les députés souhaitent aussi que le PEA adopte les règles successorales de l’assurance-vie. Ainsi, les versements effectués avant 70 ans bénéficieraient d’un abattement de 152 000 euros par bénéficiaire, avec un taux d’imposition de 20 % jusqu’à 700 000 euros, puis 31,25 % au-delà. Après 70 ans, l’abattement global resterait fixé à 30 500 euros.
Autre nouveauté envisagée : la possibilité de désigner plusieurs bénéficiaires, d’exclure le PEA de l’actif successoral et de transférer les actifs du défunt directement sur les PEA des héritiers. "C’est une mesure fiscale avantageuse qui permet de transmettre une part conséquente de son patrimoine sans imposition", résume Éric Ciotti.
Pour l’heure, la proposition de loi n’a été qu’enregistrée à la présidence de l’Assemblée nationale. Elle pourrait être amendée et doit franchir plusieurs étapes législatives. Le calendrier prévisionnel évoque une adoption possible au plus tôt en 2026. Si elle est votée, cette réforme donnerait au PEA une nouvelle dimension, le rapprochant d’un outil central de transmission patrimoniale et d’investissement à long terme.
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