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Visas à 100.000 dollars : La décision de Trump qui pourrait freiner l'

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dood dood
22/09/2025 11:51:47
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Excellente nouvelle pour le reste du monde !
  
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dood dood
22/09/2025 11:51:47
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Une taxe de 100.000 dollars par an sur les visas H-1B vient d’être imposée par Donald Trump. Une décision explosive, alors que près de la moitié des licornes américaines ont été fondées par des immigrés, principalement indiens.

Ils sont les cerveaux cachés derrière Google, Microsoft ou encore Meta. Leurs visages ne sont pas toujours connus, mais leurs idées ont façonné la Silicon Valley. Et beaucoup ont un point commun : ils ne sont pas nés aux États-Unis. Ce dimanche 21 septembre, Donald Trump a annoncé une mesure qui pourrait rebattre les cartes. Dès aujourd’hui, chaque nouvelle demande de visa H-1B - indispensable pour travailler dans la tech américaine - sera surtaxée à hauteur de 100.000 dollars par an.

Cette décision a pris de court les géants du secteur. Quinze jours à peine après un dîner apparemment cordial à la Maison-Blanche, les patrons de Google, Microsoft et Meta ont appris cette nouvelle qui pourrait bouleverser leur stratégie de recrutement. "S'appliquera seulement aux nouvelles demandes, et non pas aux renouvellements ni à ceux qui possèdent déjà un visa", a précisé samedi Karoline Leavitt, porte-parole de la Maison-Blanche.

Les talents indiens en première ligne

Le coup est rude, en particulier pour les travailleurs indiens, qui représentent les trois quarts des bénéficiaires de ce type de visa. Parmi eux, certains deviendront des figures majeures de la tech. Sundar Pichai (Google) ou Satya Nadella (Microsoft) en sont les symboles vivants. L’Inde est d’ailleurs le pays le plus représenté parmi les fondateurs de licornes aux États-Unis.

D’après une étude de la Stanford Graduate School publiée fin 2024, 474 des 1.078 fondateurs des 500 licornes américaines sont nés hors du territoire américain. L’Inde en compte 90, loin devant Israël (53) et le Canada (44). "Nos recherches […] montrent que les entrepreneurs immigrés ne se contentent pas de contribuer à l'écosystème américain de l'innovation, ils contribuent également à le diriger", souligne Ilya Strebulaev, professeur à Stanford.

L’administration Trump, elle, ne partage pas cette lecture. Pour le président américain, ces permis de travail "lèsent les Américains", et le programme des H-1B représente même une "menace pour la sécurité nationale". Une position que déplorent de nombreuses figures du secteur, dont Elon Musk.

Un frein brutal pour la tech et l’IA

L’effet domino pourrait être considérable. Amazon Web Services a obtenu 6.000 visas H-1B au premier semestre 2025, Microsoft et Meta, 5.000 chacun. Les talents venus de l’étranger sont aussi au cœur des équipes IA, un secteur stratégique dans lequel les États-Unis veulent garder la tête.

Selon l’Institute for Progress, plus de la moitié des principales entreprises privées américaines spécialisées dans l’intelligence artificielle ont été cofondées par des immigrés. Encore une fois, l’Inde domine, suivie de la Chine et de la France. Chez Meta, la "dream team" IA montée par Mark Zuckerberg regroupe de nombreux experts chinois.

Donald Trump assume pleinement son choix. L’objectif, selon lui : forcer les entreprises à recruter localement. "Elles doivent payer 100.000 dollars au gouvernement et, ensuite, payer leur employé, ce n'est pas rentable", a justifié vendredi Howard Lutnick, secrétaire américain au Commerce.

En théorie, les entreprises pourront toujours embaucher des profils étrangers. Mais cette taxe annuelle équivaut à un signal fort. Et pour beaucoup de jeunes diplômés talentueux, venus d’Inde ou d’ailleurs, ce rêve américain pourrait bien prendre fin… à la frontière.

  
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