Mersen dévisse en Bourse, victime collatérale d'un marché solaire touj

Bonjour,

Comme d'habitude, les pourcents ou les demi-pourcents, de baisse certes, entraînent des chutes du cours de l'action (ici - 18%) totalement disproportionnées !
Le moment, bien sûr, de se placer sur MERSEN ou de se renforcer !

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C'est déjà la fin du solaire , et pour cause trop de maisons qui brules , les assurances refuse d'assurer les maisons équipées de panneaux solaires , et la durée de vie des panneaux solaires entre 10 ans et 15 max alors que les gens se sont endettée sur 20 ans .. + edf qui achète le kw à un prix dérisoire .. les panneaux solaire sont une vraie fumisterie .

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Encore une déconvenue financière à mettre l'actif des énergies renouvelables.

Il faut bien se rendre à l'évidence qu'il n'y guère de bien portant dans ce domaine.

Et on pourrait prochainement enregistrer le même genre de déconvenue financière dans l'electrification automobile.

Ça prouve, comme pour l'agriculture, que déstabiliser les marchés pour orienter les productions ne fonctionne pas car en faisant cela, on ne tient souvent pas compte des besoins, ni de l'offre, mais on se base sur des études de prospectives bidonnées, et des envies poly-tiques.

Les zélus poly-tiques ayant des compétences assez nullissimes en économie ( Ce n'est plus à prouver : CF La dette France), faut pas s'étonner de finir dans l'ornière à chaque fois avec pertes et fracas.

Tout ça, pour finir par importer à tout de bras de panneaux photovoltaïques chinois…

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Le marché solaire, longtemps présenté comme un relais de croissance stratégique, s'avère être un mirage bien marketé mais peu solide. Mersen reconnaît lui-même que la faiblesse persistante du secteur solaire plombe ses perspectives, sans espoir de reprise à court terme. Ce segment, pourtant mis en avant dans les communications du groupe, semble avoir été surévalué par les analystes, qui n'ont pas anticipé l'ampleur du décrochageABC Bourse. Pendant que l’aéronautique, le ferroviaire ou l’électronique tiennent bon, le solaire et les semi-conducteurs SiC tirent l’ensemble vers le bas. Résultat : croissance organique attendue entre -5 % et -3 %, investissements industriels réduits, et marge d’Ebitda revue à la baisse. Ce revers met en lumière une stratégie trop dépendante d’un marché solaire instable, où les promesses n’ont pas été tenues. Une vitrine bien chiadée, certes, mais derrière, la boutique vacille. Le message est clair : il va falloir revoir les fondamentaux, car le vernis ne suffit plus à masquer les fissures.

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(ABC Bourse) - Le titre Mersen subit une chute brutale à la Bourse de Paris après une révision de ses objectifs annuels. Les analystes, trop optimistes, n’avaient pas vu venir l’ampleur de la désillusion causée par la faiblesse persistante du secteur solaire.

C’est la plus grosse claque du jour sur les marchés parisiens. Vendredi 24 octobre, l’action du groupe Mersen a plongé de 17 % après l’annonce d’un ajustement de ses perspectives pour l’année 2025. Un décrochage brutal, en pleine publication de ses résultats trimestriels, qui tranche nettement avec la performance des poids lourds du CAC 40 comme Accor ou Sanofi, en hausse, ou encore Safran qui a signé un nouveau sommet historique.

Mersen est spécialisé dans les matériaux avancés et les équipements électriques pour l’industrie. Il avait jusqu’ici bénéficié de la dynamique du secteur solaire, mais cette dernière patine sévèrement. L’entreprise a revu à la baisse ses prévisions pour l’exercice à venir, invoquant un "marché du solaire toujours défaillant", et ce, malgré l’optimisme de la place financière qui s’attendait à mieux.

Des prévisions 2025 qui refroidissent les investisseurs

Le groupe anticipe désormais un recul de ses ventes de 3 à 5 % en données comparables, contre une baisse estimée auparavant entre 0 et 5 %. Le chiffre d’affaires du troisième trimestre atteint 284,5 millions d’euros, en retrait de 4,3 % à périmètre et taux de change constants. Autre signal négatif : la marge d’excédent brut d’exploitation (Ebitda) courant est ramenée à 16 %, contre une fourchette initiale de 16 à 16,5 %. La marge opérationnelle courante, elle, est maintenue entre 9 et 9,5 %.

Pour les analystes de Portzamparc, la déception est claire : "Une publication inférieure aux attentes". Le cabinet, qui maintient malgré tout sa recommandation à l’achat avec un objectif de 34,20 euros, pointe du doigt la faiblesse persistante de l’activité matériaux avancés, en baisse de 19 % alors qu'une contraction de 10 % était attendue.

Un marché solaire en panne de visibilité

L’origine de ce ralentissement se trouve dans la contre-performance du marché solaire, un segment où Mersen réalise pourtant 15 % de son activité. L’absence de rebond pèse sur les comptes, avec une visibilité jugée très faible sur l’évolution du secteur dans les mois à venir. D’où la vive réaction du marché ce vendredi, exacerbée par des attentes très élevées des analystes.

"La réaction du jour est d'autant plus forte que le consensus était situé dans le haut des fourchettes de prévisions avancées par Mersen", commente Portzamparc. Les professionnels tablaient sur un repli modeste du chiffre d’affaires, de l’ordre de 2 %, avec une marge d’Ebitda de 16,3 % et une marge opérationnelle à 9,5 %.

Malgré la claque du jour, certains analystes veulent relativiser la portée de cette alerte. "Le solaire ne concerne que 15% du périmètre d'activité", rappelle Portzamparc, soulignant que Mersen conserve des fondamentaux solides sur d’autres marchés industriels.

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