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le marché des objets connectés : parlons en

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ddonline ddonline
17/08/2014 18:18:46
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Domotique : Samsung rachète SmartThings (pour 200M$


Samsung vient a annoncé hier soir avoir finalisé un accord visant à conclure le rachat de SmartThings, une entreprise spécialisée dans la domotique et les objets connectés.
Le marché de la domotique est sans aucun doute le plus ancien de l’internet des objets. Ce segment est très actif actuellement et de nombreux acteurs cherchent à avancer leurs pions pour prendre pieds sur ce marché. Il s’agit aussi bien de grands groupes comme Apple, Samsung ou LG que d’autres acteurs plus spécialisés comme Nest, Netatmo ou la startup nantaise Qivivo.
Avec le rachat de smartThings, le fabricant Coréen Samsung entend bien rivaliser avec Google qui a racheté Nest pour 3,2 milliards il y a quelques mois, mais aussi Apple et son HomeKit. Si aucun chiffre n’a été confirmé dans le communiqué de presse de Sansung ou dans l’article sur le blog de SmartThings, les rumeurs d’il y a quelques semaines semblent se confirmer et on parle désormais clairement d’un montant de 200 millions de dollars dont on ne connait pas la répartition entre actions et cash.
Samsung-Smarthings-1
A propos de SmartThings :

SmartThings a été créé en avril 2012 suite au succès d’une campagne de financement participatif sur Kickstarter visant à mettre au point des objets connectés pour la maison composés de capteurs et de caméras sans-fil. Ceux-ci peuvent être pilotés à distance à partir d’une application mobile pour iOS et Android. Il est par exemple possible de gérer son éclairage, le verrouillage de la porte d’entrée de son domicile ou d’activer la ventilation mécanique. Avec les modules SmartThings, on peut réguler la température de son logement comme avec un thermostat connecté. Au total, la plateforme SmartThings supporte désormais environ 1 000 appareils et 8 000 applications créées par la communauté de développeurs tiers via l’API ouverte de SmartThings.
  
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ddonline ddonline
17/08/2014 18:16:01
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Le monde de l’entreprise et ses systèmes doivent s’adapter à une nouvelle donne et devenir plus social, connecté et collaboratif. Comme les objets connectés, l’ERP connecté est en marche.

Les objets connectés sont partout. Brosses à dents, stylos, montres,… les objets du quotidien sont de plus en plus reliés à notre vie numérique et vont alimenter nos flux d’informations sur nos smartphones, ordinateurs ou tablettes. Gartner prévoit d’ailleurs 26 milliards d’objets connectés à l’horizon 2020. Alors que le premier magasin d’objets connectés Lick vient d’ouvrir en France, c’est une véritable révolution des usages qui est en marche. Nous ne pouvons plus rester hors connexion.
Le monde de l’entreprise et ses systèmes doivent s’adapter à cette nouvelle donne et devenir plus social, connecté et collaboratif. De même que les objets, l’ERP connecté est en marche.

Le marché de l’ERP doit faire face à plusieurs révolutions en même temps : la collaboration sociale, les applications mobiles, les solutions cloud et le développement des outils d’analyse. La transformation des applications métiers en outils numériques et accessibles à tout moment est primordiale pour le succès, voir la survie de toute entreprise.
Les systèmes ERP ont toujours eu une mauvaise réputation : les entreprises doivent bien souvent s’adapter à l’ERP et non l’inverse. Mais peu à peu, certains ERP prennent le virage du changement : ils convergent et évoluent afin de passer d’un mode « transactionnel » à un mode « collaboratif ». Les solutions proposées deviennent de plus en plus centrées sur les personnes et les usages pour une meilleure collaboration et une productivité accrue. Elles deviennent également plus agiles avec une réelle capacité à accompagner simplement et facilement le changement dans les entreprises.
La nouvelle génération d’ERP va rejoindre rapidement celle des objets connectés. Un système intelligent et mobile, toujours connecté et toujours accessible pour les personnes et différentes entités.
Afin d’avoir des objets connectés de qualité pour notre quotidien personnel et professionnel, nous aurons également besoin d’outils capables de gérer et d’analyser des données colossales. Le Big Data est déjà là, et il n’est pas prêt de s’arrêter. On parlera peut-être plus tard de Giant Data. Qui pourra gérer cette masse en constante évolution ?
Dans l’entreprise, ce sera le rôle de l’ERP : le système devra être capable de mettre en relation les différents collaborateurs, et systèmes afin de garantir un bon partage des informations tout en garantissant une sécurité des données. L’ERP pourra ainsi relier les hommes, les machines et les objets.
Le réseau pourra ainsi fonctionner plus intelligemment, ce qui facilitera l’innovation. Avec l’architecture des nouveaux ERP, les décideurs pourront savoir d’où les collaborateurs seront connectés et ce qu’ils accomplissent en temps réel. Le business model et les processus seront automatiquement synchronisés avec les derniers changements dans l’entreprise. L’ERP deviendra un outil adaptable, qui sera même capable d’anticiper le changement.
Les utilisateurs seront également plus enclins à participer et ainsi avoir un impact dans l’organisation. L’entreprise et ses collaborateurs seront toujours informés en temps réel, ce qui rendra les process plus automatiques et améliorera la confiance de chacun.
Les ERP connectés seront donc très efficaces pour toutes les entreprises. Une vision utopique ? Non, car ces systèmes sont déjà en développement et disponibles. Ils évolueront au fil du temps avec les différents changements technologiques.
  
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ddonline ddonline
17/08/2014 18:14:41
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le marché des objets connectés : parlons en

150 millions d’euros en 2013 et 500 millions d’euros anticipés en 2016, voilà ce que représente le marché français des objets connectés. Un marché extrêmement jeune pour lequel la France dispose des meilleurs talents, mais dont les acteurs ont souvent du mal à passer du stade l’innovation à celui de l’industrialisation.

La petite histoire des objets connectés

À l’origine du concept des objets connecté, Rafi Haladjian qui créé en 1994, le premier opérateur Internet en France, FranceNet, qu’il revend à British Telecom en 2001.

C’est ensuite avec Violet qu’il fait son premier pas dans l’univers de l’Internet des Objets (IDO) en lançant sur le marché le premier véritable objet connecté :

la lampe DAL, composée de 9 LED de différentes couleurs s’allumant en réaction à son environnement et proposant des services complémentaires tels que la météo ou encore l'"envoi de messages de couleurs" par SMS ou email.

C’était en 2003. Il y a à peine 11 ans.

En 2005 , c’est au tour du lapin connecté en hi-fi Nabaztag, capable de lire des mails à haute voix ou de diffuser de la musique, d’être lancé sur le marché. Aujourd’hui connu sous le nom de Karotz, il est devenu l’emblème "ancestral" des objets connectés.
Cette nouvelle ère technologique s’apprête à transformer le quotidien des consommateurs, mais aussi les cultures modernes :

"L’Internet des objets est la nouvelle évolution de l’Internet après le web dans les années 90, l’Internet mobile dans les années 2010.

Étant donnée l’ampleur de l’Internet des objets, cette nouvelle vague aura des changements encore plus profonds que les deux vagues qui l’ont précédée", confirmait Rafi Haladjian (aujourd’hui, à la tête de sa nouvelle entreprise Sen-se,) dans un entretien donné au magazine

Les numériques.

Évolutions et réputation du marché

Le lapin Nabaztag avait une valeur symbolique destinée à "démontrer que tout pouvait être connecté à Internet", dixit Rafi Haladjian. 10 ans après, la démonstration est complète et de nombreuses entreprises se sont lancées à travers le monde. Une start-up sur deux qui se crée en ce moment dans la Silicon Valley est liée à l’Internet des objets.

La Chine caracole en tête selon un rapport récemment paru de l’association GSMA qui s’intéresse en particulier au marché du M2M.

L’Asie représentait 40 % des 189 millions de connexions M2M dans le monde, soit +55 millions de connexions M2M, entre 2010 et 2013.

La France mène sa barque avec les honneurs dans le domaine. C’est ce qu’on appelle la "French touch" des objets connectés. Parrot, Netatmo, Withings sont autant d’entreprises qui comptent sur le marché.

Et si la part des objets intelligents dans les dépenses high-tech des Français ne dépassait pas 1,5 % en 2013 selon les estimations de Xerfi, elle sera de 3 % en 2016. Il faudra vaincre quelques réticences pour voir le marché croître encore davantage, mais les entreprises peuvent a priori compter sur l’intérêt des Français dans les années à venir.


Ils manifestent en effet un réel intérêt pour ces nouvelles technologies et ont confiance en leur avenir.

Une étude relativement récente d’Harris Interactive révèle que 62 % des Français estiment que les OC se généraliseront rapidement auprès du grand public (dès qu’ils seront abordables) tandis que 57 % pensent qu’ils vont inéluctablement se développer et devenir aussi incontournables que les ordinateurs et les smartphones.
Quelques craintes freinent néanmoins toujours leur adoption : pour 70 % des Français, les OC présentent un risque de dépendance, d’assistanat et de piratage tandis que 77 % craignent pour la sécurité de leurs données personnelles.

57 % redoutent la complexité d’usage face à la multitude d’objets et d’informations. Des points sur lesquels il est nécessaire de communiquer afin de dissiper des peurs souvent infondées.
En France, c’est ce qui s’est passé avec les compteurs Linky, compteurs intelligents traités de (assimilés à des) "mouchards" alors que les données cryptées garantissent la plus parfaite confidentialité.

Quel avenir pour les objets connectés en France ?
La question de la production se pose également avec acuité en France. Bien que l’ex-ministre de l’Économie numérique Fleur Pellerin avait émis le souhait de mettre en place une "cité des objets connectés" afin que l’ensemble du processus de fabrication soit localisé en France, le gourou du secteur, monsieur Haladjian, n’y croit pas.
Selon lui, tous les objets connectés seront fabriqués en Chine, essentiellement pour des raisons de coûts. Une analyse qui ne met pas tous les spécialistes des objets connectés d’accord.

Archos ou Withings affirment que s’ils produisent en Chine aujourd’hui, c’est parce qu’ils n’ont pas trouvé les acteurs dédiés en France et soutiennent l’idée de la création d’une filière française.

Fred Potter, fondateur et PDG de Netatmo, nuance :
"Tout le monde parle de relocalisation de la production, or, comment relocaliser une production qui n’a jamais existé en France ?

Moi, quand j’ai un euro qui dépasse, j’ai deux possibilités qui s’offrent à moi : soit j’utilise cet euro pour "relocaliser", soit je recrute un ingénieur, qui va travailler sur l’objet suivant et le rendre le plus performant possible.

Je choisis l’ingénieur et je crée un emploi. Le marché des objets connectés est un véritable potentiel industriel pour la France, à condition de bien l’aborder".


Gageons que la France parviendra à fédérer les acteurs sur son territoire ainsi qu’à lever certains flous réglementaires pour faire du secteur des objets connectés le gisement d’emplois tant espéré.

Les Français sont prêts à les accueillir dans leur quotidien et le volontarisme gouvernemental ne fait pas douter de son soutien à la filière.
  
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