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GROUPE BERTRAND PROPOSE DE REPRENDRE GROUPE FLO - Page 5

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gars d'ain gars d'ain
09/06/2017 13:59:36
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Synthèse de trésorerie...
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gars d'ain gars d'ain
09/06/2017 13:57:03
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Les chiffres 2016 de Tablapizza qui devrait être cédé au groupe Leguff fin juin 2017.

La marque devrait produire un apport non négligeable de liquidités pour redresser le groupe et mener à bien le nouveau concept Hippotamus lancé courant 2016.

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gars d'ain gars d'ain
09/06/2017 13:53:31
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Les investissements réalisés, en cours et à venir.

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gars d'ain gars d'ain
09/06/2017 13:50:06
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Agenda de l'actionnaire pour 2017

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gars d'ain gars d'ain
09/06/2017 13:47:57
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Organigramme du groupe Flo (périmètre de rachat)

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gars d'ain gars d'ain
09/06/2017 13:45:29
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Présentation du Groupe Bertrand

(Extrait du rapport annuel / Voir lien Post Précédent)

Présentation et objectifs de Groupe Bertrand Spécialiste de la restauration, Groupe Bertrand réalise aujourd’hui plus de 1,3 milliard d’euros de ventes à l’enseigne avec 650 restaurants et près de 11.000 salariés en France sur différents segments : restauration rapide (Burger King, Quick), restauration à thème (Au Bureau, Café Leffe), concessions (La Villette, Musée des Invalides, Jardin des Tuileries…), brasseries parisiennes (Lipp, l’Alsace, le Procope, le Pied de Cochon, la Lorraine, etc…) et la marque Angelina.

Groupe Bertrand s’est essentiellement développé par acquisitions, notamment d’établissements ou de groupes en difficulté, comme les restaurants Au Bureau, repris en 2010 et aujourd’hui une des enseignes les plus dynamiques du groupe. L’expérience de Groupe Bertrand sera mise à profit pour le projet de Groupe Bertrand pour la Société. Ce projet consiste à s’appuyer sur les atouts d’Hippopotamus (marque forte, emplacements premium, équipes de qualité et une taille critique notamment), conjugués aux savoir-faire du Groupe Bertrand, notamment dans la gestion d’un réseau de franchises, dans la mise en place de nouveaux concepts ou encore dans la transformation d’une enseigne en une autre, afin de retrouver une dynamique de croissance et de rentabilité, et ainsi une pérennité d’exploitation. La prise de contrôle par Groupe Bertrand de la Société s’inscrit dans le cadre d’une restructuration financière significative de la Société.

Groupe Bertrand va accompagner la Société dans ses développements et objectifs prioritaires en vue de son redressement en lui apportant son expérience dans le domaine de la restauration. À cet égard, la Société et ses filiales nécessitent notamment un repositionnement stratégique global, la mise en oeuvre d’un plan de progrès et un accord avec l’ensemble des franchisés en vue d’un programme d’investissement assez significatif. Groupe Bertrand considère que le redressement de la Société passe d’abord par la redynamisation de la marque Hippopotamus. Cette marque historiquement forte sur son secteur doit évoluer dans son offre, son concept et son design sur un marché qui a lui beaucoup changé en termes de tendances de consommation, de concurrence et de fondamentaux économiques. Le projet de Groupe Bertrand consiste donc à s’appuyer sur les atouts d’Hippopotamus, conjugués aux savoir-faire de Groupe Bertrand, afin de retrouver une dynamique de croissance et de rentabilité. Groupe Bertrand apportera son expérience, de la gestion d’un réseau de franchises et du développement de nouveaux concepts ou enseignes dans un réseau de franchises.

Groupe Bertrand, qui dispose par ailleurs d’un portefeuille de marques performantes, permettra de
trouver des solutions adaptées pour certains sites pour lesquels un repositionnement en
Hippopotamus ne semble pas la meilleure réponse.
  
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gars d'ain gars d'ain
09/06/2017 13:40:10
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Extrait de présentation du Rapport annuel 2016

Le document de référence 2016 présente Groupe Flo à la date de dépôt du document auprès de l’AMF, c’est-à-dire l’ensemble de l’activité écoulée jusqu’à cette date (et notamment l’activité écoulée au 1er trimestre 2017) et la situation financière de la société avant l’opération financière projetée et avant la prise de contrôle de Groupe Flo par Groupe Bertrand (protocole d’accord signé et annoncé le 25 avril 2017, qui sera soumise à diverses conditions, dont le visa de l’AMF sur un prospectus d’augmentation de capital, une dérogation d’offre au public de l’AMF, une décision de l’Autorité française de concurrence, une décision de l’assemblée générale de Groupe Flo et enfin un jugement d’homologation du plan de conciliation par le tribunal de commerce de Nanterre).

Le Groupe Flo connait depuis plusieurs années une diminution constante de son activité et de son chiffre d’affaires. La dégradation croissante de l’activité opérationnelle du Groupe s’est traduite sur les autres agrégats comptables :

- Résultat opérationnel positif en 2013 est devenu négatif en 2014 suite à des dépréciations d’incorporels ;
- Résultat opérationnel courant est en perte depuis 2015 ;
- EBITDA devient négatif en 2016.

Ces dégradations entraînent des difficultés de financement et une hausse de l’endettement de Flo à 90,5 millions d’euros au 31 décembre 2016.

Devant ces difficultés, l’actionnariat historique du Groupe avait décidé en septembre 2014 de faire évoluer le management. Cette nouvelle direction avait mis en place un « projet stratégique 2015-2019 » centré sur les marques fortes du Groupe et articulé autour de quatre actions principales : relancer le chiffre d’affaires ; réinvestir dans Hippopotamus et les Brasseries ; simplifier les structures ; et transformer la culture et moderniser le mode de management.

Parallèlement le nouveau management a négocié un réaménagement de l’endettement bancaire du Groupe en fin d’année 2014. L’accord signé avec les banques (sans modification des conditions financières applicables aux crédits) devait permettre au Groupe de disposer des moyens financiers nécessaires à la mise en place de son nouveau plan stratégique.

Les dispositions convenues étaient les suivantes :
- Dispense d’obligation de respecter les covenants initiaux au 31 décembre 2014 : « Leverage » et « couverture des frais financiers ») ;
- Réaménagement ultérieur des modalités de calcul de ces deux ratios financiers, ainsi que l’ajout d’un niveau de liquidité consolidée minimum ;
- Absence de distribution de dividendes en 2015 et 2016, puis possibilité de distribuer des dividendes pour les exercices suivants à hauteur d’un maximum de 30 % des bénéfices nets consolidés sauf à atteindre un ratio de Leverage inférieur ou égal à 1,25 ;
- Réduction du crédit revolving de 50 à 30 millions d’euros et octroi d’une nouvelle ligne de crédit d’investissements de 20 millions d’euros, amortissable et à échéance octobre 2018.

Dans l’hypothèse où Groupe Flo ne respectait pas ces engagements donnés dans le cadre du contrat bancaire (ratio, plan de cessions), les actionnaires de référence s’engageaient à souscrire à une ou plusieurs augmentations de capital ou à octroyer un ou plusieurs prêts d’actionnaires.


Les performances opérationnelles se sont dégradées. Les attentats parisiens ont accentué les difficultés du Groupe qui n’a ainsi pas pu respecter les engagements du plan stratégique. En l’absence des cessions envisagées (33 millions d’euros prévus), le Groupe a sollicité et obtenu des banques, fin décembre 2015, qu’elles acceptent de suspendre leurs droits au titre des contrats de crédits existants, afin d’amorcer une renégociation de la dette bancaire. Le Groupe et le pool bancaire avaient convenu d’un délai de quatre mois (soit jusqu’au 30 avril 2016) pour adapter les crédits existants au nouvel environnement économique de plus en plus difficile.

A l’issue du processus de renégociation entamé en décembre 2015 (après nomination d’un mandataire ad hoc), Groupe Flo a conclu fin avril 2016 un accord avec ses partenaires bancaires et son actionnaire de référence consolidant ainsi la bonne exécution de son plan stratégique. Les principales caractéristiques de cet accord étaient les suivantes :

- Engagement de Financière Flo, actionnaire de référence, à participer à une augmentation de capital ouverte au public, avec maintien du droit préférentiel de souscription (DPS), devant être réalisée au plus tard le 30 juin 2017. Cette augmentation était garantie par la souscription par compensation avec l’intégralité de son prêt d’actionnaire (26,4 millions d’euros hors intérêts) et, le cas échéant, par apport en numéraire au-delà du montant de ce dernier. Cette augmentation dont le montant était estimé à un montant compris entre 39,7 et 41,6 millions d’euros devait permettre un apport de « new money » au Groupe (délégation donnée, par l’assemblée générale mixte de fin juin 2016, au Conseil d’Administration de Groupe Flo SA à l’effet de procéder à une telle augmentation de capital).
- Décalage de la maturité du prêt senior à terme de 41 millions d’euros et du crédit revolving de 30 millions d’euros au 28 juin 2019 et renonciation au crédit d’investissement de 20 millions d’euros, utilisé en avril 2016 à hauteur de 3,7 millions d’euros.
- Réduction de l’amortissement annuel du prêt senior à terme et du crédit d’investissement (ramené à 8,0 millions d’euros pour 2016, 2017 et 2018, contre environ 21 millions d’euros par an précédemment pour 2016 et 2017).
- Autorisation des partenaires bancaires afin que le financement du plan d’affaires soit en partie effectué par des cessions d’actifs non stratégiques. La cession de ces actifs devait permettre notamment d’investir dans le déploiement du nouveau concept de restaurants Hippopotamus, ce qui constituait un volet important du plan de financement du Groupe.
- Réaménagement des ratios financiers et de liquidité (ratio de leverage et ratio de couverture des frais financiers) afin de tenir compte du nouveau plan d’affaires et des paramètres du nouvel accord bancaire.

Cet accord devait permettre l’exécution d’un nouveau plan stratégique dont les principaux axes étaient : le déploiement d’un nouveau concept de restaurants « Hippopotamus » dès le quatrième trimestre 2016 ; la redynamisation des Brasseries et de Tablapizza autour d’un management renouvelé; le recentrage du Groupe autour de ses enseignes phares (cession d’actifs non-stratégiques) ; la transformation de la culture managériale permettant une plus grande agilité au service des clients.

Le nouveau plan stratégique du Groupe, jugé raisonnable à l’époque notamment par le Cabinet EY dans le cadre de sa revue indépendante, anticipait pour l’exercice 2016 une stabilité de son activité avec un chiffre d’affaires de 289,0 millions d’euros pour un EBITDA de 9,8 millions d’euros, comparable à la performance atteinte en 2015 (i.e. 294,6 millions d’euros de chiffre d’affaires et 7,9 millions d’euros d’EBITDA).

Le Groupe a annoncé par la suite dans son communiqué sur les résultats du premier semestre 2016, un cash-flow libre opérationnel négatif de 18,8 millions d’euros ; une dégradation de la dette nette à 70,3 millions d’euros (52,2 millions d’euros au 31 décembre 2015) du fait des flux liés aux activités opérationnelles. Le Groupe avait alors consommé 19,2 millions d’euros de trésorerie disponible sur ce semestre.

Le second semestre n’ayant pas connu d’amélioration, le 22 novembre 2016, Groupe Flo a demandé au Président du Tribunal de Commerce de Nanterre et obtenu de celui-ci l’ouverture d’une nouvelle procédure de mandat ad hoc afin de faciliter la discussion avec ses partenaires bancaires, suite aux difficultés rencontrées.

Le 1er décembre 2016, le Groupe a annoncé avoir trouvé un accord avec ses partenaires financiers. Celui-ci prévoyait la suspension de différents droits au titre des contrats de crédits existants jusqu’à fin avril 2017 : le remboursement des montants dus en principal hors intérêts pendant cette période, et la mise en place par son actionnaire de référence d’une nouvelle ligne de crédit de 6,2 millions d’euros. Cette ligne de crédit était remboursable au plus tard fin avril 2017 en s’appuyant notamment sur la cession d’actifs non stratégiques.

L’accord ainsi trouvé devait permettre au Groupe de faire face à ses besoins de trésorerie jusqu’à fin avril 2017. Groupe Flo a annoncé mettre à profit cette période de plus de cinq mois pour rechercher sereinement de nouveaux investisseurs (mandat confié à la banque Rothschild & Cie), poursuivre la cession d’actifs non stratégiques et la renégociation de la dette bancaire existante.

Le 17 février 2017, le Groupe a annoncé la poursuite du processus de recherche d’investisseurs et exploration de nouvelles options stratégiques présentées dans le communiqué du 1er décembre 2016. Groupe Flo avait en effet reçu mi-février dans le cadre de cette recherche, des propositions non-engageantes d’entrée à son capital et/ou d’acquisition de certains de ses actifs. Néanmoins ces propositions étaient soumises à un accord sur la restructuration de la dette bancaire du Groupe. Dans ce contexte, Groupe Flo a annoncé le décalage de l’arrêté et de la publication des comptes au 31 décembre 2016. Face à l’observation de mouvements boursiers inexpliqués sur son titre, la société a décidé d’anticiper la communication de son chiffre d’affaires annuel et décidé de publier son résultat opérationnel courant dans le communiqué de presse du 17 février susvisé.

Fin mars 2017, dans le cadre de la recherche d’investisseurs auparavant annoncée, le Groupe a reçu une offre de rachat des titres détenus par Financière Flo par Groupe Bertrand et déclaré par communiqué en date du 30 mars 2017 avoir procédé à l’examen de cette offre.

Le 7 avril 2017, Groupe Flo a demandé à Euronext Paris la suspension de la cotation de son titre à compter du lundi 10 avril 2017 avant l’ouverture de la bourse de Paris et jusqu’à nouvel ordre, dans la perspective d’une prochaine communication sur l’avancement de l’examen, par Groupe Flo et son actionnaire Financière Flo, de l’offre de reprise de Groupe Bertrand.

À l’issue des discussions avec Groupe Bertrand, les parties ont convenu :
- des termes et conditions de la restructuration tant du Prêt Senior que du Crédit Revolving et du Crédit d’Investissement ;
- de la mise à disposition par les actionnaires actuels de Financière Flo de liquidités additionnelles au profit de Groupe Flo au moyen d’emprunts obligataires afin d’accompagner la transition ;
- du changement de contrôle de Groupe Flo (via l’acquisition de l’intégralité du capital de Financière Flo) au bénéfice de Groupe Bertrand ;
- de l’investissement complémentaire réalisé par Groupe Bertrand dans Groupe Flo aux termes notamment d’une augmentation de capital avec maintien du DPS garantie par Groupe Bertrand et Financière Flo à hauteur de 75 % du montant de l’augmentation de capital ;
- du traitement du compte courant de Financière Flo sur Groupe Flo.
Groupe Flo - Page 8 sur 267
Il convient de préciser que ces opérations (en particulier l’augmentation de capital et l’acquisition du contrôle de Financière Flo) interviennent dans le cadre d’un protocole de conciliation signé le 25 avril 2017, soumis à homologation du Tribunal de Commerce et ont caractère indissociable.

Parallèlement, le 19 avril 2017, une promesse d’achat du Groupe Le Duff et portant sur les titres de Tablapizza SAS et SCI Tablapizza a été reçue et acceptée par Groupe Flo en tant que promesse.

Documentation : "Rapport Annuel 2016"
http://www.groupeflo.com/fichiers/document-de-reference-31-12-2016-groupe-flo-v4.pdf
  
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gars d'ain gars d'ain
09/06/2017 13:21:50
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Cet article est intéressant, il donne des pistes pour redressement du groupe.


Le marché de la restauration hors domicile a renoué avec la croissance en 2016... grâce au digital [Bilan°]

Notons que "Après trois années consécutives de recul, le marché de la restauration hors domicile* sort du tunnel, selon NPD Group qui a dévoilé vendredi 20 janvier 2016 les résultats annuels du secteur. Cette dynamique repose plus particulièrement sur cinq tendances clefs...

Le secteur de la restauration hors domicile* renoue avec la croissance et finit à + 0,7 % en dépenses (cumul à fin novembre 2016), soit la meilleure performance du secteur depuis 2012. C’est le bilan positif dévoilé par NPD Group vendredi 20 janvier 2016 et qui constate un marché "au beau fixe, comme le confirment la hausse de la fréquentation de 0,4 % et la légère augmentation (0,3 %) de la dépense moyenne qui s’établit à 5,5 euros". Au total, ce sont 54,6 milliards d'euros dépensés. Si l’étude note "un développement des circuits de restauration a été assez inégal tout au long de l’année", le secteur de la restauration rapide "a maintenu son rythme de croissance et s’est par la suite stabilisé, pour terminer l’année à 1,2 % en fréquentation. De son côté, la restauration à table a su reconquérir des parts de marché dès le second semestre, en clôturant 2016 en quasi-stabilité avec -0,4 % en visites ce qui a rétabli un segment en recul depuis 2014 (CAM Nov’14 -1,3%, CAM Nov’15 -1,6%)".

Une croissance qui devrait se poursuivre en 2017

Au premier trimestre, tandis que la restauration à table portait encore les séquelles des attentats de novembre 2015, une météo plutôt clémente a boosté les visites dans les boulangeries, les sandwicheries et les corners nomades, faisant gagner 1,1% de croissance à la restauration rapide. "L’année 2016 a été marquée par l’adoption plus systématique par les Français des modes de restauration rapide, comme en témoignent la hausse des visites à de nouveaux moments de la journée (petit déjeuner et dîner), la progression des livraisons à domicile et le développement des concepts de Fast Casual, précise Maria Bertoch, Industry Expert Foodservice, The NPD Group. De nouvelles enseignes venues de l’étranger, comme Steak & Shake, Five Guys ou encore des créations françaises comme Gallica, Picto, Bioburger ou Fuumi, se sont lancées cette année à la conquête du marché hexagonal. Quant aux acteurs historiques franco-français comme Hippopotamus ou Courtepaille, ils ont su effectuer un rebranding pour répondre à l’attrait du Fast Casual et adopter une image rajeunie et pluraliste". Pour 2017, The NPD Group se montre par ailleurs optimiste. "L’émergence des tendances leviers de développement pour le secteur, observées l’année dernière, ne devraient que s’accentuer en 2017. La livraison à domicile par exemple, va continuer à progresser dans le monde au cours des 10 prochaines années, s’étoffant au gré des paramètres modernes : l’urbanisation, la pression du temps et le besoin croissant de services aux personnes n’ayant pas la possibilité de cuisiner", conclut Maria Bertoch.

Le Top 5 des tendances 2016 en restauration selon The NPD Group

La multiplication des partenariats

Les nouveaux partenariats se multiplient, créant des ponts entre différents acteurs, pour aller vers une consommation de plus en plus ubérisée. Ainsi, UberEATS va proposer un service alliant le transport et la livraison, tandis qu’Allo Resto s’est associé avec l’enseigne Franprix pour livrer des repas simples à réchauffer chez soi.

Le développement des applis mobiles

Les applications mobiles progressent…à petits pas. La technologie devient omniprésente dans la façon de réserver, de commander et de payer son repas. Bien qu’en progression, l’utilisation des applications mobiles pour commander une livraison reste encore marginale. Seulement 10% des Français utilisent une application pour commander, alors qu’ils sont encore 55% à utiliser le téléphone et 35 % internet (chiffres annuels cumulés à fin novembre 2016). Dans le segment traditionnel de la restauration à table, les commandes par téléphone représentent 80% contre seulement 20% pour internet et les applications cumulés, indiquent les chiffres NPD à fin novembre 2016.

Le boum "santé"

2016 a définitivement été marquée par l’explosion de la tendance "bien dans son assiette" avec toujours plus de produits sains, locavores, de régimes "sans" (sans gluten, sans lactose, végan, végétarien…), de flexitarisme (tendance à réduire sa consommation de viande). Cette véritable révolution dans les assiettes, qui reflète une prise de conscience s’inscrivant sur le long terme, engendre par ailleurs une baisse de consommation des boissons sucrées, telles que les soft-drinks, au profit de boissons plus "healthy" : boissons aux fruits, eaux classiques ou aromatisées…

Le petit déjeuner roi

Les visites du matin terminent l’année avec une croissance de 3%. Cette montée en puissance témoigne de l’investissement de tous les circuits sur le créneau, avec un positionnement marketing très fort, notamment au sein des chaînes qui mettent en avant des offres promotionnelles et construisent des formules matinales attractives. Le petit déjeuner est désormais proposé dans la plupart des enseignes, de Brioche Dorée à Pomme de Pain, jusqu’aux chaînes de Fast casual comme Cojean ou encore Prêt à manger qui proposent des viennoiseries cuites sur place, des cafés et boissons chaudes bio. Même les chaînes de retail montent sur le créneau (avec Marks & Spencer Café ou Mandarine de Franprix). En plus d’être novatrice cette offre fonctionne d’autant mieux, qu’elle est synonyme d’un ticket moyen plus faible pour le consommateur.

La livraison s’installe dans les habitudes des Français

2016 a été marquée par la mutation du marché de la livraison avec l’arrivée en France de UberEATS, la fermeture de TakeEatEasy et l’offensive de Deliveroo dans des villes additionnelles. Un service qui a particulièrement bondi pendant l’Euro de football - en juin 2016, la livraison avait gagné 3 points, passant à 15 % des dépenses sur toutes les commandes du soir en restauration rapide. D’après le panel CREST / The NPD Group - cumul annuel mobile à fin novembre 2016, les 3 facteurs principaux qui ont motivé les Français en 2016 à commander en livraison sont la perception de la cuisine, vue comme une corvée après une journée de travail (20 % des consommateurs commandant en livraison) ; l’envie de partager un moment convivial en famille (en faisant plaisir aux enfants) ou avec des amis (17 %) ; le manque de temps (12 %).

*La restauration hors domicile inclut ici les circuits suivants : la restauration avec service à table (cafés/bars/brasseries, restauration à thème et non thématique), la restauration rapide (fastfoods, vente à emporter/livrée, sandwicheries, boulangeries, traiteurs, GMS, cafétérias), la restauration dans les transports et lieux de loisirs (musées, parcs d’attraction…), la restauration collective (Restauration d’ entreprise, située en bureaux ou usines, autogérée ou concédée) et la distribution automatique
.


Article "Le marché de la restauration hors domicile a renoué avec la croissance en 2016... grâce au digital [Bilan]"
http://www.lsa-conso.fr/le-marche-de-la-restauration-hors-domicile-a-renoue-avec-la-croissance-en-2016-grace-au-digital-bilan,253125
  
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gars d'ain gars d'ain
08/06/2017 20:42:37
1
PRISE DE CONTROLE DU GROUPE FLO PAR GROUPE BERTRAND -

Réalisation des conditions préalables


Groupe Flo annonce que l’ensemble des conditions préalables visées dans le communiqué de presse du 26 avril 2017 relatif à la signature d’un accord de restructuration de la dette bancaire et d’investissement du Groupe sont désormais satisfaites :

- l’expert indépendant désigné par Groupe Flo a remis, le 19 mai 2017, un rapport sur les conditions financières de l’augmentation de capital ;

- comme elle l’a annoncé elle-même, l’Autorité de la Concurrence a autorisé la prise de contrôle du Groupe Flo par Groupe Bertrand par décision du 23 mai 2017 ;

- l’AMF a apposé, le 23 mai 2017, son visa n° 17-227 de l’AMF sur le prospectus en vue de l’augmentation de capital de Groupe Flo ;

- l’AMF a octroyé à Groupe Bertrand, le 23 mai 2017, une dérogation à l’obligation de déposer un projet d’offre publique sur les titres de Groupe Flo1 ; et

- le Tribunal de commerce de Nanterre a homologué, le 8 juin 2017, le protocole de conciliation relatif à Groupe Flo conclu le 25 avril 2017.

Sous réserve de la décision de l’assemblée générale appelée à se tenir [ce jour]/[le 9 juin 2017], et conformément aux termes de l’accord conclu avec Groupe Bertrand, Groupe Flo annoncera le lancement, le 12 juin prochain, d’une augmentation de capital, avec maintien du droit préférentiel de souscription, d’un montant maximum total, prime d’émission incluse, de 72.488.568,60 euros par émission de 724.885.686 actions ordinaires nouvelles au prix unitaire de 0,10 euro.

Il est rappelé que l’opération d’augmentation de capital fait l’objet d’un prospectus visé par l’AMF qui est composé :
- du document de référence de Groupe Flo relatif à son exercice clos le 31 décembre 2016, déposé auprès de l’AMF le 18 mai 2017 sous le numéro D.17-0531 ;
- de la note d’opération visée par l'AMF le 23 mai 2017 sous le numéro 17-227 ; et
- du résumé du prospectus (inclus dans la note d’opération).

Une lecture attentive et approfondie des facteurs de risque décrits à la section 2.6 du document de référence et à la section 2 de la note d’opération devrait précéder toute décision d’investissement des investisseurs potentiels. En effet, la réalisation de ces risques, de certains d’entre eux, ou d’autres risques non identifiés à ce jour ou considérés comme non significatifs par Groupe Flo, pourrait avoir un effet défavorable significatif sur l’activité, les résultats, la situation financière ou le chiffre d’affaires de Groupe Flo.


Communiqué de presse...
http://www.groupeflo.com/fichiers/friedland-cp-annonce-levee-conditions-suspensives-vdef.pdf
  
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gars d'ain gars d'ain
24/05/2017 09:49:23
0
Groupe Flo: visa de l'AMF à l'augmentation de capital.

Vu que l'actionnariat actuel est de 40 271 427 actions, les anciennes actions représenteront en nombre 5,263% du nouveau capital après émission.

ça va être une dilution nucléaire !... 18 nouvelles pour 1 existante

Notons que "Groupe Flo annonce avoir obtenu le 23 mai le visa de l'AMF sur son prospectus en vue de l'augmentation de capital prévue par l'accord de restructuration de sa dette bancaire et d'investissement de Groupe Bertrand en date du 25 avril dernier.

Conformément aux termes de cet accord, le groupe de restauration envisage de lancer une augmentation de capital, avec maintien du DPS, d'un montant maximum total de 72.488.568,60 euros par émission de 724.885.686 actions ordinaires nouvelles au prix unitaire de 0,10 euro.

Le prospectus visé par l'AMF est composé du document de référence de Groupe Flo relatif à son exercice clos le 31 décembre 2016, de la note d'opération visée par l'AMF le 23 mai et du résumé du prospectus (inclus dans la note d'opération
). "
  
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CRI74 CRI74
26/04/2017 17:41:47
0
Regardez juste le post du 7/04 un peu plus bas dans la file
On est encore beaucoup trop haut ce soir
  
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modur modur
26/04/2017 17:38:46
0
Quelle journee.. sérieux qui aurait imaginer ce scénario??
  
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CRI74 CRI74
25/04/2017 19:35:29
1
  
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gars d'ain gars d'ain
20/04/2017 18:33:37
1
Pas de nouvelles concernant la reprise du groupe sur le site de FLO,

Comme laissé entendre, on devra probablement attendre la fin du mois pour y voir plus clair ...
  
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modur modur
13/04/2017 13:07:21
0
merci pour ta réponse ! :)


on va devoir désormais attendre mardi .. vu que la bourse est fermé demain et lundi ..
  
Répondre
CRI74 CRI74
12/04/2017 00:22:36
2
Rien à ajouter : comment plumer le dindon peut être ?
  
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gars d'ain gars d'ain
11/04/2017 23:47:25
3
c'est assez conternant finalement de voir que certains qui se fichaient de notre figure se demandent maintenant qu'est-ce qu'ils ont bien acheté...


ça montre qu'un certain nombre de personne négligent totalement les publications de sociétés alors qu'ils prétendent savoir où vont les cours et sont capables de donner des chiffres de valorisation totalement fantaisistes mais qu'ils jugent comme les meilleurs...


alors, on va faire court : vous reprenez les chiffres ci-dessous et vous voyez que Gpe Flo est dans la mouise totale et son actionnaire principal aussi. Le groupe est criblé de dettes : la meilleure façon de rentrer pourrait être une augmentation importante de capital réservé pour amener de l'argent frais car un rachat pur et simple titre ne changera pas la donne du groupe...


je doute que la financière soit prete à se laisser plumer...


Concernant le pronostic, il faudra attendre de voir ce qui est proposé pour se prononcer si c'est bon...
  
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modur modur
11/04/2017 20:03:03
0
en attente ..


en général c'est bon ou mauvais signe une suspension de titre ? ???
  
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CRI74 CRI74
08/04/2017 15:54:35
1
Encore un milliardaire ....virtuel !
  
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nullos87 nullos87
08/04/2017 15:43:49
0
Le retrait de la cote me bloque mes 3660 actions.
Je suis un peu dégouté mais c est le jeux de la spéculation. J'ai perdu, je pouvais pas faire que gagner en bourse
  
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