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Brexit: l'idée d'un nouveau référendum fait son chemin au Royaume-Uni - Page 2

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jipes jipes
17/07/2018 19:01:46
1

Pictou,


c'est à nouveau moi. Si je t'ai repris c'est pour cette phrase
"un troupeau de moutons manipulé par les médias"
Ce qui a été le cas avec l'élection de Macron. Pour ce qui est du Brexit, en Grande-Bretagne, la presse était assez partagée.


Tu me sembles être un démocrate, j'en suis un. Bien que je fusse opposé à Maastricht, je l'ai accepté, une majorité de Français s'étant prononcée pour son acceptation. Evidemment, depuis Lisbonne, et ce que l'UMPS en a fait, je suis en opposition de tout Gouvernement depuis Sarkozy.


Dans le cas où une élection se déroule au scrutin majoritaire, il suffit d'une seule voix pour qu'une majorité l'emporte. On peut éventuellement dans ce cas procéder à un nouveau compte des voix s'il y a doute. Mais avec 2 % de différence, un résultat doit être acquis sans problème.
  
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Pictou Pictou
17/07/2018 17:53:22
0

jipes, je regrette de me répéter...

En GB, comme ailleurs, et il a bien été démontré que des ''moyens'' pas toujours avouables ou orthodoxes ont été utilisés pour influencer les votes, je ne ferai pas le tour de la question, en voici un seul exemple...

https://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/brexit-des-hackers-russes-ont-ils-tente-d-influencer-le-referendum_1961096.html

Il est évident que les magouilles et pire ne manquent pas, comme pour l'élection deTrump...quand il s'agit de s'assurer la victoire, tous les coups sont permis, et pas seulement de la part des citoyens concernés.
Avec 72% de participation, on est encore loin d'une réelle majorité pour le brexit, et je persiste à dire que ce n'est pas une question qui devrait se décider avec seulement 2% de plus. Dans une cour d'assises, on ne se contente pas d'une majorité simple pour envoyer en prison un prévenu pour 10 ou 15 ans ! Le Brexit, c'est une affaire qui concerne pourtant une moitié des citoyens qui, eux, n'ont rien demandé, et on leur en inflige pour combien d'années?... le restant de leur vie!

Message complété le 17/07/2018 18:59:45 par son auteur.

joseph_P...
(votre post était arrivé un peu tard...)
il ne faut pas me faire dire ce que je n'ai pas dit, je me rends seulement compte qu'un certain nombre d'Anglais commencent à se poser des questions sur leur avenir, ce qui fait qu'actuellement un vote ne donnerait pas forcément les mêmes résultats.

Pourquoi croyez vous qu'on a une marche arrière sur une voiture? Il est parfois bien plus judicieux de la passer, plutôt que de continuer à avancer, au risque de s'embourber, ou pire.

Majorité, oui, alors dans ce cas, pensez à l'Iran. Ils ont voté pour un régime islamique une fois, et maintenant pas de retour en arrière, les ayatollahs ont tout prévu pour eux, ils sont enchantés de leur choix!

Quitter, rester, ou revenir plus tard dans l'Europe? je pense simplement qu'ils auront pas mal de difficultés à y être de nouveau acceptés dans quelques années.

Majorité... à quelques voix près? ça veut dire qu'ils ne savent pas ce qu'ils veulent, c'est obligatoirement un jour oui, un jour non. Avec 70% (65 si vous voulez) cela aurait tout de même plus de valeur, et éviterait des dépenses assez colossales en études et transformations diverses qui pourraient finalement conduire à un fiasco. Et honnêtement,c'est un simple point de vue général, je n'ai aucun atome crochu avec eux, ni avec aucun parti.

  
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joseph_P joseph_P
17/07/2018 16:49:37
1
Ben non Pictou. La majorité est ce qu'elle est, qui êtes vous pour dire qu'elle devrait se situer à 70% sur un sujet que vous estimez d'importance ? Ce que vous proposez était le régime précédent que les anglais ont lentement modifié. Tout le monde votait mais les voix des nobles avaient d’avantage de valeur, en d'autres termes ils pratiquaient une forme de suffrage censitaire.


Il ne vous a pas échappé que personne n'a songé à modifier les conditions du vote avant le référendum sur le Brexit ? Aucune des parties en présence, tous se sont accordés sur un référendum à majorité absolue, la moitié des voix plus une.


En revanche, les Anglais tiennent bons car ils ont encore le sens de la démocratie et savent accepter le résultat d'un vote. Sauf Tony Blair qui ne parle plus qu'à lui même, il est quelques fois relayé par la presse française, mais de l'autre coté du channel la question a été tranchée. Même Boris Johnson reproche à Theresa May de mener des négociations trop accommodante pour l'UE.


L'UE est une tellement bonne idée, qu'il faut l'imposer pour qu'elle soit adoptée ! Plusieurs pays on revoté jusqu'à obtention du BON vote. Sarkozy, qui est un spécialiste du genre, s'était activé comme un diable pour faire revoter les Irlandais sur le traité de Lisbone : http://www.lefigaro.fr/politique/2008/07/15/01002-20080715ARTFIG00409-sarkozy-les-irlandais-devront-revoter-le-traite-.php
Le même a transformé les 54.67% du NON au référendum Européen en OUI. Dès ce moment, il a brisé le lien avec le peuple, puisque même quand on lui demande son avis, il n'a plus de valeur.
Si nous en sommes au FN, à Ligua, au Brexit, à 5 Stelle, à l'Autriche, etc, c'est parce que les gens ont décidé de reprendre leur destiné en main, les élites ou supposées telles s'étant assis sur la figure des citoyens.


Si ce n'est fait, je vous invite à la lecture de Christopher Lasch "La révolte des élites". Tout ce qui se passe actuellement a été prévu par ce philosophe, rien ne lui a échappé.
Annulez le Brexit et vous aurez alors toutes les conditions pour l'émergence d'un parti extrémiste, ce qui va arriver en France et qui n'a absolument rien à voir avec le radicalisme supposé de certains partis, ce qui arrivera partout ou le peuple estime, à juste titre, qu'il n'est plus entendu.
  
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joseph_P joseph_P
17/07/2018 16:18:38
1
CRI, pour répondre à Jipes, il est attendu que vous apportiez des éléments factuels à votre "Décision faussée et révélée dès le lendemain par les partisans du Brexit", qui en l'état n'est qu'un avis personnel, ce qui, convenez en, est un peu maigre.


Allez, lancez vous, c'est toute la richesse d'un débat que d'étayer ses propos !
  
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jipes jipes
17/07/2018 16:15:37
0

@ Pictou,


Ne confonds pas ce qui s'est passé en Grande-Bretagne et ce qui s'est passé en France.



  
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Pictou Pictou
17/07/2018 15:34:56
0

Décision du peuple...? non, un troupeau de moutons manipulé par les médias, et à coup de pognon par des gens qui pourront ainsi satisfaire leur égo et leur intérêt personnel...
majorité de 2%...? ridicule, pour un changement de cette importance il en faudrait 70%, 2% ne veut rien dire, une partie de la population n'ayant pas pu, ou pas voulu se déplacer pour voter... sans oublier que parmi ceux qui on voté certains l'ont finalement fait à pile ou face, sans trop en comprendre toutes les conséquences.
  
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jipes jipes
17/07/2018 14:03:26
0
Alors là, CRI, tu restes vraiment ancré dans ta position anti-brexit !
  
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CRI74 CRI74
17/07/2018 11:24:21
0
Décision faussée et révélée dès le lendemain par les partisans du Brexit , qui ne savent plus comment s'en sortir aujourd'hui
  
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jipes jipes
17/07/2018 10:36:21
0
"Nous sommes coincés. Dans n'importe quel monde rationnel, (...) ce serait au peuple de prendre la décision", a-t-il souligné.

Tony Blair, encore un vieux de la vieille. Ne sait il pas que le peuple a déjà pris sa décision ?
  
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jipes jipes
17/07/2018 10:36:21
0

Deux ans après le Brexit, l'idée d'un nouveau référendum fait son chemin au Royaume-Uni (AFP/Ben STANSALL)

Après deux ans de querelles gouvernementales et autres dissensions parlementaires sur le Brexit, l'idée que seul un nouveau référendum pourra trancher sur l'avenir du pays fait son chemin au Royaume-Uni.

L'ancienne ministre de l'Education Justine Greening est devenue lundi l'un des plus influents soutiens à l'organisation d'un tel scrutin, connu sous le nom de "People's Vote" ("Le vote populaire"), et qui, petit à petit, rallie de plus en plus de partisans.

"La seule façon de sortir de l'impasse, c'est de retirer la décision finale sur le Brexit des mains des politiciens, (...) et de la rendre au peuple", a déclaré la députée conservatrice dans le Times.

Sa prise de position intervient après la publication par le gouvernement conservateur du "plan de Chequers", une proposition visant à conserver des liens commerciaux étroits avec le continent après le Brexit, prévu le 29 mars 2019.

Ce projet a provoqué des démissions au sein du gouvernement et des menaces de rébellion parmi les députés eurosceptiques, faisant craindre à certains diplomates européens que Londres ne soit finalement jamais en mesure de conclure d'accord sur le divorce.


L'ex-Premier ministre britannique Tony Blair à New York, le 18 septembre 2017 (GETTY IMAGES NORTH AMERICA/AFP/Archives/Paul Morigi)

Fervent défenseur de l'Union européenne, l'ancien Premier ministre travailliste Tony Blair a donné de la voix ce week-end pour réclamer lui aussi un nouveau vote, affirmant que l'exécutif n'aurait jamais le soutien nécessaire pour mettre en oeuvre son "plan de Chequers".

"Nous sommes coincés. Dans n'importe quel monde rationnel, (...) ce serait au peuple de prendre la décision", a-t-il souligné.

L'idée d'un nouveau référendum, après celui du 23 juin 2016 qui avait décidé à 52% de la sortie de l'UE, est également soutenue par l'ancien Premier ministre conservateur John Major, par l'ancien vice Premier ministre Nick Clegg, un centriste, ou encore par l'ancien ministre des Affaires étrangères travailliste David Miliband.

- Changement dans l'opinion -

Au-delà des prises de position, le mouvement en faveur d'un deuxième référendum s'organise: fin juin à Londres, ce sont des dizaines de milliers de personnes qui ont manifesté pour demander un vote sur les conditions finales du retrait du Royaume-Uni de l'UE.

En avril, neuf organisations pro-UE ont lancé une campagne commune pour promouvoir une nouvelle consultation qui, concrètement, proposerait soit d'accepter les orientations de Theresa May, soit de rester dans l'UE.

Tony Blair et Justine Greening militent pour la présence d'une troisième option sur le bulletin: la possibilité de sortir de l'UE sans accord avec Bruxelles, une voie également défendue par certains Brexiters purs et durs.

L'opposition travailliste, pas épargnée par les divisions sur le Brexit, a elle refusé jusqu'ici d'exclure un nouveau référendum, à l'inverse de Theresa May. "En aucune circonstance", a encore insisté lundi le porte-parole de la Première ministre.

Un changement est en revanche perceptible dans l'opinion publique: selon l'institut YouGov, le pourcentage de personnes estimant que le Brexit n'était pas la bonne décision est maintenant plus élevé que celui des personnes qui pensent le contraire.

Certains opposants à un nouveau référendum commencent aussi à penser qu'il pourrait s'agir de la solution idoine pour sortir de l'état de crise quasi quotidienne dans lequel se trouve l'exécutif britannique.

William Hague, figure influente des conservateurs, a mis en garde les eurosceptiques la semaine dernière en déclarant que cette solution deviendrait inévitable en cas de rébellion contre la Première ministre.

"On en arrive au point où ils sont en train de mettre en danger tout ce qu'ils ont essayé d'obtenir", a-t-il dit sur la BBC, citant différents scénarios possibles pour la suite: "pas de Brexit, Brexit repoussé, indéfiniment, changement de gouvernement, deuxième référendum...".

L'un des plus ardents défenseurs du Brexit, Nigel Farage, ancien leader du parti europhobe Ukip, a lui-même évoqué un nouveau vote. Misant sur une confirmation du Brexit, il a estimé que cela permettrait de réduire au silence les "jérémiades" des uns et des autres. Avant de faire machine arrière.

© 2018 AFP

  
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