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Le Royaume-Uni refuse le projet de loi sur le Brexit sans accord comme - Page 2

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joseph_P joseph_P
22/07/2018 15:44:04
2
papygaga. Oui, car le RU est un des plus gros importateurs de la planète, en 2016 ils étaient classés 4 ème (!)
https://atlas.media.mit.edu/fr/profile/country/gbr/ ce qui explique que l'UE couine méchamment et contredit par la même les commentaires qui disent que le RU serait un grand profiteur. De surcroît ce chiffre à lui seul fait passer pour des fous furieux ceux qui envisageraient de "punir" le RU au seul motif qu'il fasse... ce que le droit le plus élémentaire lui autorise, à savoir quitter l'UE.
L'UE devrait mettre tout en oeuvre pour que des accords commerciaux soient trouvés avec le RU, elle devrait en facilité la tache, et considérer ce dernier en client privilégié.
Mais, si l'UE adoptait une telle attitude, elle ouvrirait de facto la porte à tous ceux qui envisagent de quitter son beau navire. Il faut donc tout mettre en oeuvre pour saborder l'entreprise Brexit. D'où aussi un article 50 qui n'est qu'un leurre, un machin volontairement kafkaïen qui faisait comme une vilaine tache de ne pas avoir dans ses statuts.


La seule question à se poser, dont la réponse est donnée par les chiffres commerciaux : quel pays fournisseur du RU a les moyens de se priver d'un tel client ?
A noter que Trump, en homme d'affaires avisé, s'est rendu en Grande Bretagne pour annoncer qu'il était disposé à passer tous les accords commerciaux nécessaires avec les Anglais, bousculant même Theresa May, car le peroxydé président se dit que les USA pourraient augmenter leurs parts de marchés post Brexit, il y aura des places à prendre.
Il faut dire que les USA sont leur 3ème fournisseur juste derrière la Chine et l'Allemagne. Les Chinois eux, ne se posent aucune question, ils font du business. La France et quelques européistes béa font dans la moraline. Les exportations Françaises vers des clients que nous insultons, certains en feront leur choux gras si pour des raisons idéologiques nous en faisions deuil.



Comme vous le dites à juste titre, les Allemands sont les premiers concernés, d'où leur activisme anti-Brexit relayé par une presse française qui a troqué le métier de journaliste contre celui de télégraphiste.
Les Allemands se tireraient une balle dans chaque pied si d'aventure ils laissaient flotter les rubans d'un Brexit relax. l'UE leur permet, à eux seuls, de tirer profits d'une monnaie unique qui encore une fois est le deutschemark 2.0. Ces mêmes Allemands, ce n'est un secret pour personne, ne tolèrent pas que la monnaie unique soit dévaluée, ont ne saurait faire autrement que les comprendre eu égard à leur situation. Si privilégiés il y a en Europe, ce sont bien les Allemands !


Pour réflexion : l'attitude des Français qui critiquent durement le RU est incompréhensible à bien des égards. Que redoutent-ils du Brexit ? Si les Anglais sont les mauvais joueurs qu'ils décrivent, alors laissons les Bréxiter gentiment en leur facilitant la tache. Pour ma part, les casses pieds qui me disent ciao en tournant les talons, je leur paye même le voyage retour ! À moins que... ces mêmes français, minoritaires maintenant (1), aient pris conscience que le départ du RU fasse s'écrouler un édifice dont ils profitent grassement sur le dos d'une majorité de citoyens qui alimentent leurs privilèges.
(1) à la dernière élection Présidentielle, 2 candidats étaient pro UE : Fillon, Jupiter. Tous les autres étaient labellisés "Euro-septiques" par la presse (on appréciera le terme !). Jupiter l'emporta sans autre programme que de faire barrage aux nazis, à Das reich, à la peste Brune. La France est un peuple de Castor...


Pour le reste, l'anormalité serait que les britanniques ne défendent pas bec et ongles leur pays en se montrant des plus âpres aux négociations.
Si la France est devenue un laboratoire pour toutes les lubies progressiste et s'est donnée corps et âme au marché libre avec pour seule arme une monnaie unique, en s’érigeant qui plus est en modèle dont nous sommes les seuls convaincus que nous puissions l'être, c'est notre problème, pas celui des Anglais.
  
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Pictou Pictou
22/07/2018 15:42:41
0
De nouveaux accords, là est le problème, un accord, c'est à deux, et s'il ne doit pas y avoir d'accord, les anglais devront en tirer toutes les conséquences pour la suite, je ne vois pas pourquoi on devrait céder à toutes leurs demandes, ils en ont profité dès l'entrée dans l'EU. Theresa May a accepté en décembre un accord financier d'un montant total de 35 à 39 milliards de livres, pour ce que je sais, c'était une affaire sur les rails, et maintenant, parce qu'il y a des désaccords chez eux, ils reviennent dessus, et ils se plaignent que les choses n'avancent pas, c'est me semble t-il facile?

Message complété le 22/07/2018 15:47:24 par son auteur.

quant au Général De Gaulle,simple constat, ce n'est pas moi qui l'ai dit

  
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jipes jipes
22/07/2018 15:30:10
1

Pourquoi critiquer les Britanniques ?


Dominic Raab a raison quand il précise que le mécanisme de l'article 50 (du traité de Lisbonne, sur le processus de sortie), utilisé pour déclencher la procédure de sortie du Royaume-Uni, prévoit de nouveaux détails concernant l'accord.


Alors la balle est plutôt dans le camp de Michel Barnier et des dirigeants européens qui devraient bien réfléchir avant de prendre une attitude quelconque vis-à-vis des Britanniques.
  
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Pictou Pictou
22/07/2018 14:43:24
0

Ils ne veulent pas passer à la caisse, pourtant quant un couple se sépare les dettes communes sont à partager sauf raisons valables ? Le tort de l’Europe est de les avoir acceptés avec des conditions particulières. Le tort des Anglais est d'avoir rejoint l'EU... Kif Kif, je suis gentil. Et si pas d'accord possible maintenant,pourquoi un accord serait-il possible plus tard, à eux de voir. Il semble qu'ils n'avaient pas tout prévu, ne serait-ce que leurs propres querelles. Ce n'est pas ce qui fera avancer leur schmilblick

Le général De Gaulle qui avait appris à les connaitre ne les portait pas dans son cœur.
  
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papygaga papygaga
22/07/2018 13:28:18
0
Comme d'habitude nos amis britanniques veulent le beurre et l'argent du beurre.
Cela fait des dizaines d'années qu'il a fallu leur accorder des exceptions et des dérogations.
Le mieux pour le futur est un Brexit sans accord, le royaume uni devenant un pays tiers comme un autre. Ca ne serait pas du goût d'Angela, les allemands "exportant" massivement au R.U.
  
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joseph_P joseph_P
22/07/2018 11:13:53
2
Tout d'abord, un article "dispose", il "n'exige" pas. Ensuite, comme abordé par ailleurs, l'article 50 du traité est une guirlande, un élément décoratif rajouté sur le sapin de l'UE en 2007 seulement. Les débats et développements sur cet article sont sans fin.


Le ministre britannique est logique, et utilise des arguments recevables, ce qui n'est pas surprenant de la part d'un ressortissant du pays qui a donné au monde l'Habeas corpus (dont l'origine pour les puristes du droit est la "provocatio" Romaine).


L'UE se trouve confrontée à ses limites, face aux anglais, dont le droit est jurisprudentiel, les règles s'écrivent au fur et à mesure, ou est la surprise de l'UE ? Les Anglais veulent un accord qui ne soit pas léonin, ils s’assurent légitimement, avant toute chose, que l'accord soit totalement bouclé et n'entendent pas être la partie faible du contrat.
  
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Pictou Pictou
22/07/2018 11:02:45
0
non une trumperie britanique
  
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LWS78 LWS78
22/07/2018 10:53:14
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C'est une blague ???
  
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LWS78 LWS78
22/07/2018 10:53:14
0

Le nouveau ministre britannique du Brexit, Dominic Raab, le 19 juillet 2018 à Bruxelles (POOL/AFP/Archives/JOHN THYS)

Le Royaume-Uni ne paiera la facture du divorce avec l'Union européenne qu'à la condition qu'un accord commercial soit trouvé, a déclaré le nouveau ministre britannique du Brexit, Dominic Raab, dans une interview à paraître dimanche.

L'eurosceptique Dominic Raab, qui a remplacé le 9 juillet David Davis, en désaccord avec les orientations de la Première ministre Theresa May, a affirmé qu'une "certaine conditionnalité entre les deux" était nécessaire.

Il a précisé que le mécanisme de l'article 50 (du traité de Lisbonne, sur le processus de sortie), utilisé pour déclencher la procédure de sortie du Royaume-Uni, prévoit de nouveaux détails concernant l'accord.

"L'article 50 exige (...) qu'il y ait un futur accord-cadre pour la relation que nous aurons (avec l'UE) à l'avenir, donc les deux sont liés", a déclaré M. Raab au Sunday Telegraph.

"Vous ne pouvez pas avoir d'un côté une partie remplissant toutes les conditions et de l'autre une partie qui ne les remplit pas, ou qui va doucement, ou qui ne s'engage pas", a ajouté le ministre.

"Donc je pense que nous devons nous assurer d'une certaine conditionnalité entre les deux", a-t-il soutenu

Jusqu'à présent, le gouvernement britannique a envoyé des messages contradictoires concernant le règlement financier du Brexit dans le cadre d'un accord sur les modalités de sortie du Royaume-Uni de l'UE à compter de fin mars 2019.

La Première ministre britannique, Theresa May a accepté en décembre un accord financier d'un montant total de 35 à 39 milliards de livres sterling (39-44 milliards d'euros) qui, selon les ministres, dépendait de l'établissement des futures relations commerciales.

Cet accord avait rapidement été remis en cause par des membres du gouvernement.

Le ministre des Finances, Philip Hammond, un des porte-voix des milieux d'affaires au sein du gouvernement, avait cependant considéré comme "inconcevable" le fait que Londres n'honore pas ses engagements financiers envers l'UE même en l'absence d'accord commercial, soulignant que ce n'était pas "pas un scénario crédible".

Le Royaume-Uni doit quitter l'UE le 30 mars, mais les deux parties sont censées parvenir à un accord de divorce d'ici la fin octobre afin d'organiser la séparation, jeter les bases de leur relation future et donner le temps au Parlement européen et aux Parlements nationaux de ratifier le texte.

Dominic Raab a rencontré pour la première fois vendredi Michel Barnier, le négociateur en chef de l'UE.

Les Européens s'inquiètent de l'enlisement des discussions et des remises en cause constantes en interne de la stratégie de Theresa May.

© 2018 AFP

  
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