Brexit: l'UE assure ne pas vouloir exclure les ports français - Page 2

CRI.

"Manipulation d'esprit". Peut être vous sentez vous manipulé, c'est votre affaire, mais je n'ai pas ce talent à le faire ni et surtout cette vaine propension. Et à vrai dire, l'idée de vous manipuler brrrr


Une fois dit, votre post ne contredit pas le mien, mieux, il le conforte, je vous en remercie !

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Encore et toujours des manipulations d'esprits ....
Pas très étonnant que les ports français ne soient pas au centre du jeu irlandais puisque notre pays n'arrive qu'en 7ème place des échanges derrière allemands et belges
Ports concernés :
_ Zebbrugge pour la Belgique , principal pays concernant la distribution en Europe
_ Rotterdam : première porte d'entrée du continent vis à vis de l'ensemble des échanges mondiaux (l'Allemagne fait transiter une partie importante de ses produits par ce port )
Il s'agit donc de logique purement économique .
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Après , que notre ministre des transports ne soit pas au niveau , on le sait depuis le départ vu le nombre de contre vérités débitées devant la représentation nationale depuis son arrivée par exemple !

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Eh! oui, notre classe gouvernante qui n'est faite que de technocrates, enarques en plus est atteinte de myopie aiguë et ne voie pas plus loin que la prochaine élection. Pendant ce temps la France continue à couler.

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Une redite mais avec quelques éclaircissements.
En résumé, l'UE ne considère pas la France dont la ministre française, Mme Elisabeth Borne, ignorait que les ports de Calais et Dunkerque ne faisaient pas parti d'un "corridor" définis par l'UE et de services réguliers vers les ports Français (sic). Au moins c'est clair, l'UE prend des décisions d'une importance capitale sans même consulter la France, qui n'est jamais que le 3ème importateur vers l'Irlande (!). Et dire que Jupiter a pour ambition de reconstruire cette belle oeuvre, on en reste coi.

Çà, on ne sait même pas comment l'interpréter : "Selon Mme Bulc, la nouvelle proposition a "un périmètre limité et vise une solution à court terme", une solution d'urgence pour éviter que l'Irlande se trouve isolée économiquement. Elle ne remet pas en cause la définition du RTE-T, souligne la commissaire".

Quelle urgence ? le Brexit est en cours et ne sera pas acté avant plusieurs mois si ce n'est des années.
L'UE, si elle en avait la volonté, pouvait organiser cette affaire en incluant les ports français. Mais l'UE ne le fait pas car elle dit en pointillé que, d'une part les ports français ne sont pas au niveau et d'autre part que cette mesure de transport maritime entre l'Irlande et le continent européen est surtout structurée pour éviter à l'Allemagne de faire transiter ses marchandises par la France.

Ici un lien sur le commerce extérieur Irlandais : https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2018/03/29/le-commerce-exterieur-irlandais-de-marchandises-en-2017 qui éclaire sur ce qui se joue réellement : la France se fait éjecter doucement mais surement du jeu par l'Allemagne, l'Irlande et le RU.

Pas la peine de développer d'avantage, si les ports français ne sont pas au niveau attendu, et c'est fort possible, qu'ont fait les gouvernements successifs ? que fait celui de Jupiter ? ben ils limitent la vitesse à 80km/h; ils votent des lois pour des communautés minoritaires, LGBT notamment; ils décident du mariage pour tous; ils organisent une Cop 21 à grand frais, ils commémorent à tour de bras; ils sont Charlie; ils vont voir le petit Théo; ils parlent avec la petite Léonarda; ils s'occupent de "racialisme", ils traitent leur propre peuple de racistes; ils déclarent la guerre à la Libye en éliminant surtout Kadhafi; ils inventent des taxes que le monde entier nous envie; ils construisent des portiques écotaxe; ils ne respectent pas les référendums etc, etc...

Avoir des ports français qui soient performant ? bah, ils ont d'autres choses à faire. Et puis, no soucis "l'UE nous protège", de quoi, ça c'est une autre histoire...

Message complété le 20/08/2018 16:18:03 par son auteur.

L France exporte vers l'Irlande...

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La Commission européenne a assuré à la France que sa proposition de nouvel itinéraire transeuropéen pour relier l'Irlande au continent après le Brexit n'évitait pas les ports français, dans une lettre en réponse aux inquiétudes du gouvernement français.

"La proposition de la Commission a pour seul objectif d'assurer la continuité du corridor Mer du Nord - Méditerranée, entre l'Irlande et la partie continentale de l'Union", déclare la commissaire aux Transports Violeta Bulc dans une missive adressée à la ministre française Elisabeth Borne, consultée lundi par l'AFP.

La Commission avait proposé le 1er août d'adapter le tracé du corridor transeuropéen Mer du Nord-Méditerranée, qui relie notamment l'Irlande et l'Ecosse au Benelux et à Marseille, en prévision de la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne.

Il s'agit de promouvoir des liaisons maritimes directes, évitant les futurs passages en douane à l'entrée et à la sortie du Royaume-Uni.

Mais le 10 août, la ministre française des Transports avait écrit à Mme Bulc, s'étonnant de ne pas voir apparaître les ports français dans ce plan. Elle avait jugé la proposition "pas acceptable pour la France".

Le projet de nouvel itinéraire se "focalise sur les services maritimes existants", explique Mme Bulc dans son courrier, qui a également été adressé au président de la région Hauts-de-France Xavier Bertrand.

"Seuls les ports du réseau central faisant déjà partie de ce corridor pouvaient être considérés", précise-t-elle.

Après une "analyse des flux de transport", la Commission a constaté que des services maritimes internationaux réguliers existent entre Dublin et Cork en Irlande, et Rotterdam (Pays-Bas) et Anvers (Belgique), ainsi qu'entre Dublin et Zeebruges (Belgique).

"En revanche, nous n'avons pas connaissance de services réguliers vers les ports français du corridor, à savoir Calais et Dunkerque", note la commissaire européenne.

Les ports situés sur le réseau transeuropéen de transport (appelés RTE-T, ou TEN-T) sont susceptibles de bénéficier de fonds européens pour leur développement.

Selon Mme Bulc, la nouvelle proposition a "un périmètre limité et vise une solution à court terme", une solution d'urgence pour éviter que l'Irlande se trouve isolée économiquement. Elle ne remet pas en cause la définition du RTE-T, souligne la commissaire.

Pour rassurer encore la France, cette dernière propose de rencontrer Elisabeth Borne en septembre.

A plus long terme, la Commission souligne qu'à la suite du Brexit, qui "aura vraisemblablement des conséquences importantes sur les flux de transport entre l'Irlande, le Royaume-Uni et l'Europe continentale", "les ports français auront certainement un rôle clé à jouer".

De nouvelles discussions sont en effet attendues pour l'après 2020, notamment dans le cadre de la proposition pour le mécanisme pour l'interconnexion en Europe.

© 2018 AFP

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