https://www.zerohedge.com/commodities/us-sends-fleet-lng-ships-fuel-starved-europe
Toujours du business à faire
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Zurich, (a w p) - 23/12/2021 | 13:31 ►L'arrêt de centrales nucléaires françaises met le marché suisse sous pression
Le marché suisse de l'électricité se retrouve sous pression, du fait de l'arrêt ces derniers jours d'une quinzaine de réacteurs nucléaires en France, sur les 56 que compte l'Hexagone, pour des travaux maintenance ou en raison de pannes.
Dans un contexte déjà tendu, les tarifs de gros ont pris l'ascenseur, atteignant des niveaux inédits. "C'est du jamais vu, les prix sont dix fois plus chers qu'en 2015", signale Nicolas Charton, directeur du cabinet lausannois E-Cube Strategy Consultants, jeudi dans les colonnes de la Tribune de Genève.
Aux incertitudes liées aux livraisons de gaz russe en Europe et à la cherté du pétrole sont venus s'ajouter les problèmes du parc nucléaire français.
"Avec l'indisponibilité de quatre centrales supplémentaires d'une puissance totale de 6000 MW, les prix français ont sensiblement augmenté par rapport à ceux des pays voisins", relève Simon Witschi, chef de la section Secrétariat de la Commission fédérale de l'électricité (Elcom).
En l'espace d'une semaine, le mégawattheure (MWh) a pu prendre entre 100 et 200 euros, et dépasse désormais les 400 euros, indique M. Charton. Face à ces hausses de prix, certains industriels gourmands en électricité envisagent une suspension temporaire de leur activité.
"La sécurité de l'approvisionnement en électricité du pays n'est pas menacée pour l'instant", estime M. Witschi, assurant que la production en Suisse, mais aussi en Allemagne et en Italie, est suffisante.
Selon le Département fédéral de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication (Detec), plusieurs facteurs devraient s'accumuler avant de parvenir à une pénurie. "L'indisponibilité de 30% du parc nucléaire français en fait partie, et on y est", note M. Charton.
De son côté, l'Elcom anticipe une baisse des cours de l'électricité au printemps. "Il existe néanmoins des risques résiduels, par exemple en cas de pannes prolongées de centrales en France ou d'indisponibilité de centrales en Suisse", prévient son responsable.
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Des contrats d'effacement ont été contractés avec les gros consommateurs.
Si vous voulez une image.
C'est comme si on donnait un arrêt de travail à un employé de 20 ans en pleine forme. 🤨🤔🙄
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Le cours du MW d'électricité touchera les 459 € à 18H00.
Qui seront les grands gagnants du choc-électrique ?
La réponse est simple. Pour tous ceux qui ont indexés leurs contrats sur l'inflation. 🤑🤑🤑
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le jeudi 23 décembre 2021 à 07h25
La flambée des prix de l'énergie commence à avoir des répercussions sur l'activité des industriels. La tendance devrait se poursuivre ces prochains mois, à tel point que certaines usines pourraient suspendre leur activité.
Explications.
Des prix qui continuent de grimper en flèche. Les cours européens de l'électricité ne cessent de s'envoler depuis plusieurs mois, dans le sillage du gaz et sur fond de tensions pour l'approvisionnement cet hiver. Selon les spécialistes du cabinet AleaSoft, service de prévisions des prix de l'énergie, la tendance pourrait se poursuivre.
Les tarifs sur les marchés atteignaient de nouveaux sommets historiques cette semaine, s'échangeant mercredi à près de 400 euros le mégawattheure pour livraison l'an prochain en France, quatre fois plus qu'en septembre. Les prix décollent également en Allemagne ou en Grande-Bretagne.
Une facture multipliée par dix
Cette flambée laisse de nombreuses industries consommatrices démunies, alors qu'elles ne peuvent bénéficier que partiellement des électrons nucléaires bon marché du géant EDF dans le cadre d'un mécanisme régulé en France. La facture s'alourdit par exemple pour toutes celles qui n'ont pas pu acheter de l'électricité à l'avance. "Celles qui ne sont pas couvertes ne vont juste pas pouvoir produire", alerte Frank Roubanovitch, président du Comité de liaison des entreprises consommatrices d'électricité (CLEEE). Il ajoute que la facture, "entre février 2021 et février 2022, va être multipliée par dix au minimum.. (...) Ces entreprises vont arrêter leur production", prédit-il.
Un "prix administré" temporaire réclamé à l'exécutif
L'usine Nyrstar d'Auby (nord de la France), dernière à fabriquer du zinc en France avec 300 salariés, sera ainsi mise à l'arrêt le 2 janvier pour au moins deux mois. Aluminium Dunkerque, la plus vaste fonderie d'aluminium d'Europe, également basée dans le nord de la France, a pour sa part procédé à des fermetures progressives de cuves depuis début décembre. Dix d'entre elles sont à l'arrêt sur 264, soit 3,7 % de la production. L'entreprise estime à 20 millions d'euros le manque à gagner sur novembre et décembre. Craignant des délocalisations de production vers des pays où l'électricité est moins chère - comme la Pologne -, le CLEEE demande au gouvernement de mettre en place un "prix administré" temporaire.
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Les ventes de voitures électriques décollent le réseau peut-il tenir ?
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Regarde à 17H00.
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Je vois 450€
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Le fournisseur d'électricité WATZ au bord du dépôt de bilan.
Le mois dernier le fournisseur d'électricité BULB ENERGY était en faillite.
Qui sera le prochain ?
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Le cours du MW d'électricité touchera les 620 €/MW d'électricité à 17H00.
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P'tite carte
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La France va devoir importer de l'électricité cette semaine... et ça va nous coûter cher
La France entame une semaine tendue au niveau de l'énergie alors que RTE prévoit un pic de consommation, mardi soir.
La France va devoir importer de l’électricité cette semaine. C’est inhabituel, car en général, c’est plutôt nous qui exportons. Sauf qu’en ce moment, notre production n’est pas suffisante pour couvrir nos besoins.
Quatre réacteurs ont été stoppés ces derniers jours dans les Ardennes et dans la Vienne, car les visites de contrôle ont mis à jour un défaut sur le circuit d’injonction de sécurité.
Une nouvelle qui tombe très mal, d’abord parce que plusieurs réacteurs sont déjà en train d’être inspectés. Les contrôles techniques dans le nucléaire, c’est tous les 10 ans, c’est ce qu’on appelle les visites décennales, et ces visites avaient pris du retard à cause du Covid.
Cette électricité importée sera moins propre et coûtera 6 fois plus cher que celle qu’on produit
Au total, près un quart du parc nucléaire est inutilisable en ce moment alors même que l’hiver s’installe et qu’on monte le thermostat des radiateurs. Selon RTE, le gestionnaire du réseau, un pic de consommation aura lieu mardi soir, et il faudra donc acheminer de l’électricité depuis l’étranger, probablement depuis l’Allemagne et la Russie.
Le hic, c’est que c’est que l’électricité qui vient de là-bas est beaucoup moins propre: en Allemagne, elle est issue en grande partie d’usines à charbon. Et c’est aussi de l’électricité achetée par EDF au prix du marché. Et les prix du marché sont stratosphériques en ce moment: cette électricité importée coûtera 6 fois plus cher que celle qu’on produit.
Barbara Pompili assure qu’il n’y a pas de risque de pénurie
La ministre de la Transition écologique Barbara Pompili promet qu’il n’y aura pas de "black-out général d’ici la fin de l’hiver", donc pas d’effondrement du réseau. On peut toutefois remarquer que RTE est plus prudent que la ministre: l’approvisionnement est assuré, mais seulement pour cette semaine. Au-delà, RTE ne se prononce pas. C’est trop incertain.
Déjà parce que le problème repéré sur les centrales viennoises pourrait rendre nécessaire le contrôle d’autres réacteurs et donc générer d’autres arrêts, ce n’est pas exclu.
Des coupures temporaires pas écartées
Et puis il y a les aléas météo. Si les températures continuent de baisser, et se retrouvent à 4 ou 6 degrés au-dessous des normales saisonnières pendant plusieurs jours, et s’il n’y a pas de vent, donc pas d’éoliennes en service, le système sera sous tension, prévient RTE.
Alors sans aller jusqu’au black-out, dans ce genre de situation, il existe plusieurs leviers :
* 1) Couper le courant aux grosses usines très consommatrices en l’échange d’une compensation, car certaines usines consomment autant qu’une ville de taille moyenne.
* 2) Rationner les consommateurs, c’est-à-dire procéder à des baisses de tension : plutôt que vous distribuer 230 volts, on vous en distribue 218.
* 3) En cas de situation critique, on procède à des coupures tournantes, c’est-à-dire qu’on coupe l’électricité pendant 2 heures dans un département, puis un autre, etc. Face à la gravité de la situation, les experts ne rejettent désormais plus cette hypothèse.
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Dans une crise il y a toujours des perdants et des gagnants.
Qui profitera du choc électrique que nous vivons actuellement ?
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Le cours du MW d'électricité touchera les 465 € ce soir à 18H00.
Jusqu'ici tout va bien. 🤔
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Ce soir la France a importé 6800 MW à 427€.
Pourquoi interdire des projets éoliens et solaires, si c'est pour importer de l'électricité de l'étranger à 427€ /MW ?
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425 € / MW d'électricité.
La semaine prochaine le cours du MW d'électricité devrait approcher les 500 € grâce aux températures négatives.
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j m en fou j m chauffe au bois ! mais non je déconne .
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Je vois 346€ en France et 226€ en Pologne et 117€ au Danemark bisous
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Le cours du MW d'électricité a touché les 417 € à 8H00 ce matin.
Je le répète 417 € /MW d'électricité à 8H00.
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Le cours de l'électricité touchera les 382 € / MW d'électricité à 18H00. Nous sommes dans un choc électrique.
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