Air France-KLM: lanterne rouge du SBF 120 après un broker.
Actualité publiée le 23/06/11 10:44
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(CercleFinance.com) - En retrait de 2,6% à 10,2 euros ce matin en Bourse de Paris, l'action Air France-KLM affichait ce matin la plus forte baisse de l'indice SBF 120, qui ne cède que 0,6%. Un bureau d'études, Crédit Suisse, est passé directement du conseil d'achat ('surpondérer') à vente ('sous-pondérer') et son objectif de cours a chuté de 15,30 à 9,80 euros. Selon lui, le marché surestime sensiblement le rebond des bénéfices que le transporteur aérien connaîtra cet exercice et en 2012/2013.
En effet, les spécialistes indiquent que le marché est trop optimiste sur le titre. Ils tablent sur un bénéfice par action Air France-KLM de 0,51 euro en 2011/2012 puis de 0,94 euro en 2012/2013, à comparer avec un consensus de marché situé respectivement à 0,80 et 1,60 euro.
'Air France-KLM est le grand transporteur aérien présentant le profil le plus risqué, de notre point de vue, ce qu'il a illustré par les pires pertes du secteur au creux de la crise, puis par une déception lors de reprise', notamment lorsque l'hiver 2010/2011 a été caractérisé par des surcapacités sur les liaisons transatlantiques.
De plus, l'effet de la relocalisation de personnel hors de Paris décidé fin 2010 ne produira pas d'effets sensibles sur les résultats avant l'été 2012. Il semble donc probable à Crédit Suisse que le titre subisse, ces prochains mois, les conséquences d'une révision en baisse des prévisions de marché qui lui sont associées.
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En effet, les spécialistes indiquent que le marché est trop optimiste sur le titre. Ils tablent sur un bénéfice par action Air France-KLM de 0,51 euro en 2011/2012 puis de 0,94 euro en 2012/2013, à comparer avec un consensus de marché situé respectivement à 0,80 et 1,60 euro.
'Air France-KLM est le grand transporteur aérien présentant le profil le plus risqué, de notre point de vue, ce qu'il a illustré par les pires pertes du secteur au creux de la crise, puis par une déception lors de reprise', notamment lorsque l'hiver 2010/2011 a été caractérisé par des surcapacités sur les liaisons transatlantiques.
De plus, l'effet de la relocalisation de personnel hors de Paris décidé fin 2010 ne produira pas d'effets sensibles sur les résultats avant l'été 2012. Il semble donc probable à Crédit Suisse que le titre subisse, ces prochains mois, les conséquences d'une révision en baisse des prévisions de marché qui lui sont associées.
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