Air France-KLM: un pilote fait le point sur le vol AF447.
Actualité publiée le 09/06/09 10:05
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(CercleFinance.com) - Le mystère persiste concernant le vol AF447 d'Air France, mais la découverte de débris de l'avion et le repêchage de premiers corps pourraient permettre d'en savoir un peu plus.
Selon le dernier communiqué diffusé par le Bureau d'enquête et d'analyse (BEA), 'à partir des messages automatiques transmis par l'avion, une incohérence dans les vitesses mesurées a été détectée'. Une information qui a permis de faire le lien avec des 'défauts' qui avaient été constatés par Air France dès 2007, au niveau des sondes Pitot, ces petit tubes qui permettent de capter la pression extérieure et ainsi de mesurer la vitesse de l'avion.
'Or, il existe des rapports altitude/vitesse très précis pour que l'avion vole normalement', explique un pilote de transport militaire interrogé par Cercle Finance. 'Il y a eu un autre message provenant de l'avion qui annonçait la désactivation du pilote automatique, ce qui est l'enchaînement normal en cas de problème de Pitot', précise-t-il.
Sans affirmer que ces sondes étaient la cause du crash, le pilote imagine le scénario suivant: 'Sans indication de vitesse, et sans visibilité sur l'altitude (le vol s'est déroulé en pleine nuit et dans des conditions météo difficiles, NDLR), il est presque impossible de contrôler l'appareil', indique-t-il, précisant qu'apparemment, les événement se sont déroulés très vite, puisque les pilotes n'ont même pas eu le temps d'envoyer les fameux 'Mayday'.
Le pilote a confirmé que toutes les pièces allaient être rassemblée dans un hangar. 'Le puzzle va commencer, mais toute la procédure pourrait durer plusieurs mois, voire plusieurs années', prévient-il, alors que le débat sur la responsabilité de l'accident ne sera pas une mince affaire. 'Il s'agit de vies humaines et de centaines de millions d'euros. Les assurances se battront. Air France aussi...'.
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Selon le dernier communiqué diffusé par le Bureau d'enquête et d'analyse (BEA), 'à partir des messages automatiques transmis par l'avion, une incohérence dans les vitesses mesurées a été détectée'. Une information qui a permis de faire le lien avec des 'défauts' qui avaient été constatés par Air France dès 2007, au niveau des sondes Pitot, ces petit tubes qui permettent de capter la pression extérieure et ainsi de mesurer la vitesse de l'avion.
'Or, il existe des rapports altitude/vitesse très précis pour que l'avion vole normalement', explique un pilote de transport militaire interrogé par Cercle Finance. 'Il y a eu un autre message provenant de l'avion qui annonçait la désactivation du pilote automatique, ce qui est l'enchaînement normal en cas de problème de Pitot', précise-t-il.
Sans affirmer que ces sondes étaient la cause du crash, le pilote imagine le scénario suivant: 'Sans indication de vitesse, et sans visibilité sur l'altitude (le vol s'est déroulé en pleine nuit et dans des conditions météo difficiles, NDLR), il est presque impossible de contrôler l'appareil', indique-t-il, précisant qu'apparemment, les événement se sont déroulés très vite, puisque les pilotes n'ont même pas eu le temps d'envoyer les fameux 'Mayday'.
Le pilote a confirmé que toutes les pièces allaient être rassemblée dans un hangar. 'Le puzzle va commencer, mais toute la procédure pourrait durer plusieurs mois, voire plusieurs années', prévient-il, alors que le débat sur la responsabilité de l'accident ne sera pas une mince affaire. 'Il s'agit de vies humaines et de centaines de millions d'euros. Les assurances se battront. Air France aussi...'.
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