Amundi dépasse les attentes au T3 avec une collecte nette de 15,1 milliards d'euros

Au troisième trimestre, Amundi a surpris le marché avec une collecte nette de 15,1 milliards €, dopée par ses fonds indiciels et ses joint-ventures asiatiques. 

Au 30 septembre 2025, Amundi, le premier gestionnaire d’actifs européen, a annoncé une collecte nette de 15,1 milliards d’euros pour la période de juillet à septembre, dépassant largement les 14,4 milliards attendus par les analystes. Cette performance, combinée à la hausse des marchés, a porté les actifs sous gestion (AUM) à 2 317 milliards d’euros, soit une progression de 5,7 % sur un an. Le résultat net ajusté est ressorti à 340 millions d’euros, dépassant les attentes (323 millions) grâce à la hausse des commissions de gestion et des revenus technologiques. Enfin, les revenus nets ajustés ont progressé de 4,9 % à 815 millions d’euros, et les commissions nettes de gestion ont grimpé de 3,3 %.

Les moteurs de cette collecte : ETF et Asie

Amundi a indiqué que sa collecte était alimentée par deux grands leviers : la gestion passive (les ETF) et sa présence en Asie. Tout d’abord, l’activité ETF du groupe a franchi pour la première fois le seuil de 300 milliards d’euros d’actifs. Ensuite, la demande de ses coentreprises asiatiques a fortement contribué à la dynamique de collecte. Ces deux axes montrent que le groupe capte non seulement une part croissante des flux classiques en Europe, mais tire parti aussi de zones à forte croissance et de produits à frais réduits, ce qui répond aux attentes des investisseurs en quête de performance et d’efficience.

Enjeux et perspectives : contrat UniCredit et plan stratégique

Amundi a par ailleurs rappelé qu’un de ses contrats majeurs de distribution, avec la banque italienne UniCredit, expirera en juillet 2027. Le groupe a précisé qu’il restait pleinement engagé avec UniCredit mais que la prolongation n’était pas encore décidée. Ce contrat représente 88 milliards d’euros d’actifs, dont 69 milliards en Italie. Amundi a ainsi signalé que son nouveau « plan stratégique 2028 » tiendra compte de l’incertitude sur la contribution d’UniCredit à partir de 2027.