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Apple veut faire le ménage dans les applications "espionnes" (presse)


Actualité publiée le 09/02/19 14:23

(ILLUSTRATION) Une boutique Apple le 21 septembre 2017 à Shanghai (AFP/Archives/CHANDAN KHANNA)

Apple a exigé des développeurs d'applications qu'ils cessent d'utiliser des systèmes qui enregistrent les activités des usagers sur iPhone à leur insu, sous peine de les retirer de sa boutique en ligne, selon le site TechCrunch vendredi.

Les conditions d'utilisation de l'App Store, la boutique en ligne d'applications d'Apple, "exige que les +apps+ demandent l'autorisation aux utilisateurs et leur disent de façon claire et visible quand elles enregistrent, téléchargent, ou conservent d'une façon ou d'une autre l'activité de l'usager", a indiqué Apple dans une déclaration citée par le magazine en ligne spécialisé dans les technologies.

Si les développeurs ne cessent pas ces pratiques ou n'en avertissent pas les utilisateurs, leurs applications seront retirées de l'App Store, a ajouté le fabricant de l'iPhone, qui se pose régulièrement en héraut de la protection des données personnelles et critique les errements des autres géants technologiques en la matière, à commencer par Facebook.

Contacté par l'AFP, Apple n'a pas donné suite.

Selon TechCrunch, certaines applications enregistrent en effet à leur insu l'activité des usagers. Le magazine cite en exemple celles du voyagiste Expedia ou de la chaîne de vêtements Hollister, dont aucune ne demande selon lui leur permission aux usagers.

"Même si les données sensibles sont censées être masquées, certaines --comme les numéros de passeport ou de cartes bancaires-- ont fuité", assure le magazine.

Concrètement, ces "apps" utilisent un code informatique mis au point par une société spécialisée appelée Glassbox, qui capte l'activité de l'usager en train d'utiliser l'application.

La semaine dernière, Apple s'était fâché contre Facebook après la révélation que le réseau social avait rémunéré des particuliers pour utiliser une application professionnelle analysant l'activité des usagers, parmi lesquels de jeunes adolescents.

Facebook avait assuré n'avoir rien caché aux utilisateurs participants mais Apple a estimé que cela enfreignait leur accord puisque cette application, utilisable sur iPhone, n'était censée être employée qu'en interne chez Facebook.

© 2019 AFP

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