ArcelorMittal: forte réduction d'une amende de la Commission
Actualité publiée le 05/04/11 11:15
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(CercleFinance.com) - La Commission européenne annonce ce matin une nouvelle réduction d'une amende infligée à un cartel de 17 sidérurgistes qui a duré de 1984 à 2002. Son montant global chute de 458 à 269,9 millions d'euros. Concerné au premier chef, ArcelorMittal voit le montant de sa pénalité revenir à 45,7 millions d'euros, contre 230 millions selon le précédent calcul.
Le régulateur européen de la concurrence déclare, par la voix du vice-président de la Commission Joaquin Almunia, qu''il est étonnant qu'un nombre significatif de sociétés ait profité de manière illicite de la totalité du marché européen de la construction pendant une période si longue. Leur comportement était proche de celui que l'on aurait pu constater dans une économie planifiée'.
Les segments concernés sont ceux des aciers de précontrainte et des fils d'acier frisés à béton utilisés dans les chantiers de construction.
Pendant la durée de l'entente, ses membres ont fixé les quotas, les prix, se sont alloué les clients et ont échangé des informations commerciales sensibles, affirme l'organisme européen basé à Bruxelles.
La Commission indique avoir abaissé certaines des amendes en raison de l'état des finances des filiales incriminées, et aussi car le montant de l'amende calculé initialement pouvait dépasser le maximum de 10% du chiffre d'affaires 2009.
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Le régulateur européen de la concurrence déclare, par la voix du vice-président de la Commission Joaquin Almunia, qu''il est étonnant qu'un nombre significatif de sociétés ait profité de manière illicite de la totalité du marché européen de la construction pendant une période si longue. Leur comportement était proche de celui que l'on aurait pu constater dans une économie planifiée'.
Les segments concernés sont ceux des aciers de précontrainte et des fils d'acier frisés à béton utilisés dans les chantiers de construction.
Pendant la durée de l'entente, ses membres ont fixé les quotas, les prix, se sont alloué les clients et ont échangé des informations commerciales sensibles, affirme l'organisme européen basé à Bruxelles.
La Commission indique avoir abaissé certaines des amendes en raison de l'état des finances des filiales incriminées, et aussi car le montant de l'amende calculé initialement pouvait dépasser le maximum de 10% du chiffre d'affaires 2009.
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