ArcelorMittal: le projet avec BHP 'stratégique', selon SNS.
Actualité publiée le 19/01/10 11:42
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(CercleFinance.com) - Le bureau d'études néerlandais SNS Securities est revenu sur l'annonce faite ce matin par ArcelorMittal, qui négocie avec le géant minier BHP Billiton la constitution d'une coentreprise destinée à exploiter conjointement leurs actifs miniers libériens et guinéens. Selon SNS, il s'agit d'un projet 'd'une importance stratégique'.
SNS Securities indique que les mines de fer des deux groupes dans ces pays sont effectivement proches les unes des autres. Une exploitation en commun des mines et des systèmes de transport pourrait faire progresser 'significativement' leur productivité. Reste à savoir quelle sera la position des gouvernements locaux.
Les analystes rappellent qu'en octobre dernier, lorsqu'ils ont entamé le suivi d'ArcelorMittal, ils estimaient la valeur des mines de fer de l'entreprise à 19 milliards de dollars (à 10,5 dollars la tonne), dont 50% de la valeur avait été retenue dans leur estimation du groupe. 'Les actifs miniers ferreux du Liberia et du Sénégal [et non pas de Guinée ; il s'agit ici des seuls actifs miniers d'ArcelorMittal, NDLR] recèlent environ 1,01 million de tonnes de minerai et nécessiteraient 3 milliards de dollars d'investissement, tout spécialement au Sénégal où de nouvelles infrastructures sont requises', selon SNS.
Au final, cette annonce semble 'd'une importance stratégique' pour les deux entreprises, aux yeux des analystes de SNS. 'Tout spécialement pour la filiale sud-africaine d'ArcelorMittal qui est en négociations avec Kumba [mines de fer contrôlées par AngloAmerican, NDLR] pour un contrat de long terme', indiquent-ils. En effet, Kumba veut relever les prix du minerai, ajoute SNS.
Cependant, SNS Securities conseille de 'réduire' dans les portefeuilles la ligneArcelorMittal. 'Nous pensons que l'action a augmenté trop vite dernièrement en raison de la hausse des matières premières, dont nous ne pensons pas que la totalité puisse être répercutée sur les prix de l'acier', analysent-ils.
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SNS Securities indique que les mines de fer des deux groupes dans ces pays sont effectivement proches les unes des autres. Une exploitation en commun des mines et des systèmes de transport pourrait faire progresser 'significativement' leur productivité. Reste à savoir quelle sera la position des gouvernements locaux.
Les analystes rappellent qu'en octobre dernier, lorsqu'ils ont entamé le suivi d'ArcelorMittal, ils estimaient la valeur des mines de fer de l'entreprise à 19 milliards de dollars (à 10,5 dollars la tonne), dont 50% de la valeur avait été retenue dans leur estimation du groupe. 'Les actifs miniers ferreux du Liberia et du Sénégal [et non pas de Guinée ; il s'agit ici des seuls actifs miniers d'ArcelorMittal, NDLR] recèlent environ 1,01 million de tonnes de minerai et nécessiteraient 3 milliards de dollars d'investissement, tout spécialement au Sénégal où de nouvelles infrastructures sont requises', selon SNS.
Au final, cette annonce semble 'd'une importance stratégique' pour les deux entreprises, aux yeux des analystes de SNS. 'Tout spécialement pour la filiale sud-africaine d'ArcelorMittal qui est en négociations avec Kumba [mines de fer contrôlées par AngloAmerican, NDLR] pour un contrat de long terme', indiquent-ils. En effet, Kumba veut relever les prix du minerai, ajoute SNS.
Cependant, SNS Securities conseille de 'réduire' dans les portefeuilles la ligneArcelorMittal. 'Nous pensons que l'action a augmenté trop vite dernièrement en raison de la hausse des matières premières, dont nous ne pensons pas que la totalité puisse être répercutée sur les prix de l'acier', analysent-ils.
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