Arkema revoit à la baisse ses prévisions pour 2025 face à une demande plus faible
Actualité publiée le 07/11/25 09:08
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Face à une demande américaine décevante et un climat économique peu favorable, Arkema revoit pour la seconde fois de l’année ses ambitions financières à la baisse.
Le groupe chimique français, ARKEMA, vient de revoir à la baisse ses prévisions annuelles pour 2025, évoquant un environnement macroéconomique toujours plus contraignant. Déjà ajustées une première fois en juillet, ses attentes en matière d’Ebitda subissent un nouveau coup de frein, traduisant des perspectives qui s’assombrissent encore pour les mois à venir.
Vendredi 7 novembre, le groupe a indiqué tabler désormais sur un Ebitda compris entre 1,25 et 1,3 milliard d’euros pour l’année en cours. C’est moins que la fourchette précédente, fixée en juillet entre 1,3 et 1,4 milliard. Un abaissement qui traduit directement, selon Arkema, la faiblesse persistante de la demande, en particulier aux États-Unis, où les résultats commerciaux sont inférieurs aux attentes.
Arkema revoit son Ebitda et son cash flow à la baisse
Dans ce contexte tendu, Arkema ajuste également ses objectifs de flux de trésorerie. Alors qu’il espérait initialement générer entre 300 et 400 millions d’euros sur l’exercice, le groupe vise désormais un montant plus prudent de 300 millions.
Côté résultats, le troisième trimestre affiche un chiffre d’affaires de 2,2 milliards d’euros, en recul de 4,7 % par rapport à la même période l’an passé. Une baisse qui, malgré tout, dépasse légèrement les prévisions des analystes, lesquels tablaient en moyenne sur 2,17 milliards d’euros. L’Ebitda s’élève à 310 millions d’euros, contre 306 attendus par le consensus.
Une conjoncture difficile pour le secteur chimique
Si Arkema parvient encore à battre légèrement les attentes du marché, les signaux envoyés par l'entreprise ne laissent guère de place à l’optimisme. La combinaison d’un ralentissement américain et d’un contexte économique mondial incertain pèse lourdement sur ses performances et oblige l’industriel à redéfinir ses ambitions.