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Bouygues, Free et Orange préparent une nouvelle offre pour prendre le contrôle de SFR


Actualité publiée le 24/11/25 16:37

Un nouveau coup de théâtre secoue le secteur français des télécoms : après le refus d’une première offre de 17 milliards d’euros, les opérateurs Bouygues Telecom, Free (groupe Iliad) et Orange se préparent à lancer une nouvelle offensive pour reprendre SFR avant la fin de l’année. 

Depuis l’automne 2025, la bataille autour du rachat de SFR s’intensifie. Un mois seulement après avoir vu leur offre de 17 milliards d’euros refusée, les trois opérateurs rivaux – Bouygues Telecom, Free/Iliad et Orange – préparent une nouvelle proposition pour prendre le contrôle de SFR. Les discussions se déroulent avec en ligne de mire une signature avant les fêtes de fin d’année.

Les acheteurs expliquent qu’ils sont « prêts à la réévaluer » mais demandent « plus de données pour nous rassurer sur la qualité et la valeur de ses activités ». Au‑delà du prix, la confiance sur la santé des actifs de SFR joue un rôle central. En face, Patrick Drahi, propriétaire d’Altice France, campe sur ses positions ,  Il veut d’abord un prix plus élevé avant de discuter.

Le calendrier aussi est serré. Le trio souhaite ramener le délai d’approbation par les autorités de concurrence de 18 à 12 mois, pour aligner la transaction avant l’élection présidentielle de 2027.

Le montant envisagé pour cette offre revue atteint désormais un potentiel de 19 milliards d’euros, niveau jugé nécessaire pour relancer les négociations avec Drahi. Dans l’offre initiale, la répartition était estimée à 43 % pour Bouygues, 30 % pour Free/Iliad et 27 % pour Orange. Après rejet de la première offre, les discussions restent tendues sur l’évaluation : d’une part, les acheteurs tablent sur un multiple élevé d’EBITDA, de l’autre, Altice France considère que leur montant ne dépasse pas six fois l’EBITDA 2024, ce qui serait insuffisant.

Parallèlement, Altice France s’est restructurée en amont de la vente. En réduisant sa dette de près de 9 milliards d’euros, passant d’environ 24 milliards à 15,5 milliards, le groupe a ouvert la voie à un désengagement possible de SFR. Toutefois, la menace d’une vente par fragments (notamment de SFR Business ou du réseau fibre) plane toujours, ce qui pourrait modifier radicalement la donne pour les acquéreurs.

Le calendrier est clair : les trois opérateurs veulent déposer une nouvelle offre avant la fin de l’année. Le dialogue doit s’ouvrir avec Altice France, leurs fonds d’investissement co‑actionnaires et les autorités de la concurrence. Ce dossier, très surveillé par l’État, pourrait modifier profondément le paysage français des télécoms.

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