Bouygues: Moody's abaisse la note mais relève la perspective
Actualité publiée le 06/03/14 09:08
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(CercleFinance.com) - Moody's Investors Service, une des agences de notation-crédit américaines, a dégradé hier soir la note de la dette du groupe Bouygues. L'évaluation de la dette à long terme du holding est réduite d'un cran, de A3 à Baa1 en raison de la concurrence d'Iliad (Free). La perspective associée est cependant rehaussée de négative à stable. Relevons que Moody's ne fait aucune mention de la candidature de Bouygues au rachat de SFR, officialisée hier dans la soirée.
Cette décision fait passer la note de la dette de Bouygues de la catégorie dite de 'qualité moyenne supérieure' à celle de 'qualité moyenne inférieure'.
Marie Fischer-Sabatie, analyste de Moody's, explique que cette décision reflète la moindre contribution de Bouygues Telecom aux comptes du groupe. Les activités de téléphonie mobile et fixe (de Bouygues) ont été pénalisées par l'arrivée d'un 4e acteur sur le marché des télécoms depuis début début 2012, explique-t-elle.
La stabilité et la solidité des autres activités du groupe, notamment dans la construction, est soulignée, de même que la restructuration de Bouygues Telecom qui a permis l'économie de 600 millions d'euros à fin décembre 2013. Mais cela n'est pas suffisant pour maintenir la note A3, estime-t-elle.
Moody's s'attend à ce que le marché français des télécoms reste difficile en 2014, indique encore la note, qui ne fait aucunement référence à la candidature du groupe au rachat de SFR auprès de Vivendi.
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Cette décision fait passer la note de la dette de Bouygues de la catégorie dite de 'qualité moyenne supérieure' à celle de 'qualité moyenne inférieure'.
Marie Fischer-Sabatie, analyste de Moody's, explique que cette décision reflète la moindre contribution de Bouygues Telecom aux comptes du groupe. Les activités de téléphonie mobile et fixe (de Bouygues) ont été pénalisées par l'arrivée d'un 4e acteur sur le marché des télécoms depuis début début 2012, explique-t-elle.
La stabilité et la solidité des autres activités du groupe, notamment dans la construction, est soulignée, de même que la restructuration de Bouygues Telecom qui a permis l'économie de 600 millions d'euros à fin décembre 2013. Mais cela n'est pas suffisant pour maintenir la note A3, estime-t-elle.
Moody's s'attend à ce que le marché français des télécoms reste difficile en 2014, indique encore la note, qui ne fait aucunement référence à la candidature du groupe au rachat de SFR auprès de Vivendi.
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