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Brexit: "pas encore de progrès suffisants" dans les négociations, selon Tusk


Actualité publiée le 26/09/17 16:27

Le président du Conseil européen Donald Tusk, à l'issue d'un entretien avec la Première ministre britannique Theresa May, à Londres, le 26 septembre 2017 (AFP/Daniel LEAL-OLIVAS)

Le président du Conseil européen, Donald Tusk, a déclaré mardi à Londres que les négociations sur le Brexit n'avaient pas enregistré "de progrès suffisants" pour permettre de passer à la phase des discussions sur la future relation entre l'Union européenne et le Royaume-Uni.

"Nous discuterons de notre future relation lorsqu'il y aura ce que nous appelons des progrès suffisants", a dit M. Tusk, à l'issue d'un entretien avec la Première ministre britannique, Theresa May, et alors que le 4e cycle de négociations entre les Européens et Londres a démarré lundi à Bruxelles.


Le président du Conseil européen Donald Tusk et la Première ministre britannique Theresa May au 10 Downing Street à Londres, le 26 septembre 2017 (POOL/AFP/Jonathan Brady)

"Toutefois, si vous me le demandez aujourd'hui, je dirais qu'il n'y a pas encore de progrès suffisants, mais nous y travaillerons", a-t-il ajouté.

M. Tusk s'est dit "prudemment optimiste", estimant que Mme May avait usé d'un ton "constructif et plus réaliste dans son discours de Florence", vendredi, où elle a notamment promis de respecter les engagements financiers britanniques vis-à-vis de Bruxelles et réclamé une période de transition de deux ans après le Brexit, prévu 29 mars 2019.

"La philosophie d'avoir le beurre et l'argent du beurre arrive à sa fin, du moins je l'espère", a-t-il ajouté, en évoquant une expression utilisée notamment par le pro-Brexit Boris Johnson, chef de la diplomatie britannique.

Lundi, le négociateur en chef de l'UE pour le Brexit, Michel Barnier, avait affirmé que les discussions autour d'une période de transition à l'issue du départ du Royaume-Uni ne pourraient débuter qu'une fois un accord trouvé sur les trois points prioritaires du divorce: la facture du divorce, la question des droits futurs des citoyens européens, et celle de la frontière irlandaise.

Mais, de son côté, le ministre britannique du Brexit, David Davis, a réitéré la volonté de Londres d'aborder au plus vite la question de la future relation entre les deux parties, en lui conditionnant le règlement de la facture du divorce.

© 2017 AFP

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